Les ornithorynques pondent des œufs car ils appartiennent à un groupe de mammifères appelés monotrèmes, qui ont conservé cette caractéristique primitive des reptiles ovipares.
Les ornithorynques appartiennent au groupe très particulier des monotrèmes, les mammifères les plus primitifs apparus il y a environ 200 millions d'années. Contrairement aux mammifères classiques (chats, chiens, humains) qui portent leurs petits dans leur ventre, les ornithorynques pondent des œufs. Ils se trouvent donc sur une branche très ancienne de l'arbre évolutif des mammifères, séparée très tôt des groupes principaux. Ce positionnement les rend proches parents des échidnés, les deux étant les seuls monotrèmes actuels existants sur Terre. Cette place un peu étrange leur donne des caractéristiques à la fois mammaliennes (comme produire du lait) et reptiliennes (comme pondre des œufs).
Les ornithorynques font partie d’un groupe de mammifères appelé monotrèmes, c'est-à-dire des mammifères capables de pondre des œufs. Contrairement aux mammifères placentaires (comme nous), ils n’ont pas d’utérus développé pour accueillir longtemps un embryon. Les femelles pondent généralement de un à trois œufs mous, similaires à ceux des reptiles, après une courte période de développement interne. Elles gardent ensuite leurs œufs au chaud dans un nid souterrain. Après éclosion, elles allaitent leurs petits, mais particularité atypique, elles n’ont pas de tétons : le lait s’écoule directement par des pores sur leur peau. Ce mélange étonnant de caractéristiques reptiliennes (œufs mous, incubation) et mammifères (production de lait, fourrure) est ce qui rend les ornithorynques vraiment uniques.
Pondre des œufs permet aux ornithorynques d'être plus flexibles dans des environnements où les ressources alimentaires varient beaucoup. Comparer à une gestation interne qui demande davantage d'énergie continue à la mère, les œufs représentent un investissement moins lourd, ce qui permet à la femelle de mieux gérer l'effort de reproduction selon les conditions extérieures. En plus, les œufs exposés à l'extérieur sont moins encombrants que des petits en développement dans l'utérus, ce qui permet à la maman ornithorynque une plus grande mobilité dans l'eau pour nager, chasser et échapper aux prédateurs. Enfin, les œufs ayant une coquille solide protègent efficacement les embryons contre le froid et les menaces du milieu extérieur, notamment dans les rivières froides australiennes, augmentant ainsi les chances de survie des futurs petits.
Les ornithorynques appartiennent à un groupe particulier de mammifères appelé les monotrèmes, tout comme les échidnés. Ces mammifères étranges sont les seuls, aujourd'hui, à pondre des œufs au lieu d'avoir des petits vivants. Alors que l'ornithorynque passe beaucoup de temps à nager et vit principalement dans l'eau, les échidnés sont terrestres, ressemblent vaguement à des hérissons, et pondent leurs œufs directement dans une poche ventrale. Les deux ont un point commun : ils produisent du lait, mais sans mamelles classiques. Leurs petits lèchent simplement le lait suintant à la surface de leur peau. Ces deux monotrèmes sont des vestiges vivants d'une ancienne branche évolutive des mammifères, séparée depuis longtemps des classiques chats, humains ou dauphins.
Après avoir pondu leurs œufs, les femelles ornithorynques les incubent en les tenant soigneusement contre leur abdomen ou leur queue, afin que la chaleur corporelle permette leur développement.
Les monotrèmes, groupe auquel appartient l'ornithorynque, sont les seuls mammifères connus à pondre des œufs, un trait ancestral remontant à plus de 150 millions d'années.
Les ornithorynques utilisent un étonnant sens électro-réceptif situé dans leur bec pour détecter les signaux électriques émis par leurs proies aquatiques — une caractéristique rare chez les mammifères.
Bien qu'étant mammifère, l'ornithorynque ne possède pas de mamelons. Les femelles sécrètent le lait directement par des glandes à travers leur peau, et leurs petits lèchent ce lait sur la fourrure maternelle.
La ponte d'œufs chez l'ornithorynque est considérée comme un avantage adaptatif lié notamment à la mobilité et à la flexibilité. Les œufs sont légers, faciles à protéger dans un terrier, et nécessitent moins d'énergie à produire, notamment dans un environnement où les ressources alimentaires peuvent être limitées ou variables.
La période d'incubation chez l'ornithorynque dure environ 10 jours. Après la ponte, la femelle garde précieusement les œufs contre son corps chaud dans son terrier jusqu'à l’éclosion.
Vivant souvent près des rivières et des plans d'eau où règnent des conditions particulières d'humidité et de sécurité, pondre des œufs confère à l’ornithorynque la possibilité de garder ses jeunes en sécurité dans des terriers spécialement aménagés jusqu’à leur éclosion. Ainsi, les œufs sont protégés des prédateurs et des conditions environnementales difficiles, augmentant ainsi leurs chances de survie.
L'ornithorynque n'est pas une forme intermédiaire actuelle entre les reptiles et les mammifères, contrairement à une idée reçue répandue. Cependant, ses caractéristiques biologiques, telles que la ponte d'oeufs et certaines particularités anatomiques, témoignent d'une divergence évolutive ancienne et d'un héritage partiel de traits ancestraux communs avec des reptiles précoces.
Bien que les ornithorynques pondent des œufs, ils restent des mammifères car les femelles alimentent leurs petits avec du lait. Cependant, elles ne possèdent pas de mamelles : le lait est secrété par des glandes situées sous la peau et les petits le lèchent directement sur la fourrure de la mère.
Mis à part l'ornithorynque, les échidnés constituent l'autre groupe de mammifères, appelés monotrèmes, capable de pondre des œufs. On trouve ces espèces principalement en Australie et en Nouvelle-Guinée.

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