Le kiwi ne vole pas malgré ses ailes car il s'agit d'un oiseau incapable de voler. Les ailes du kiwi ont évolué pour devenir de petites structures vestigiales, principalement utilisées pour maintenir l'équilibre lors de ses déplacements terrestres.
Le kiwi possède un corps trapu, compact, avec des ailes minuscules et pratiquement invisibles sous l'épais plumage. Ces ailes atrophiées sont trop petites pour assurer la portance nécessaire au vol. Son sternum, contrairement à la plupart des oiseaux, n'a pas de crête osseuse développée (le bréchet), qui sert normalement d'ancrage à de puissants muscles du vol. Résultat, ces muscles sont très réduits chez le kiwi. À l’inverse, il a d’épaisses pattes musclées et robustes parfaites pour courir, creuser et marcher efficacement au sol. Sa morphologie est clairement celle d’un oiseau terrestre spécialisé, très loin de celle nécessaire pour s’élever dans les airs.
Le kiwi a développé des adaptations particulières pour vivre au ras du sol. Par exemple, ses ailes très réduites libèrent de l'énergie qui permet de renforcer d'autres fonctions utiles : comme ses pattes puissantes aux griffes robustes, parfaitement adaptées à la marche et au creusement du sol. Son odorat hyper-développé remplace en partie la vue, assez médiocre chez lui, ce qui lui permet de détecter ses proies sous la litière végétale ou la terre. Même ses plumes semblables à un duvet épais sont davantage efficaces pour se fondre dans le décor forestier plutôt que pour s'envoler. Ce mode de vie terrestre l'a poussé à devenir discret, robuste et bien équipé pour rester tranquillement au sol toute sa vie.
La Nouvelle-Zélande, île isolée pendant des millions d'années, était dépourvue de grands prédateurs terrestres : pas de mammifères carnivores, pas de serpents. Du coup, le kiwi n'avait pas besoin de voler pour se mettre à l'abri. Il a pu rester tranquillement au sol, à fouiller la terre pour trouver sa nourriture. Résultat : ses ailes se sont progressivement réduites et sont devenues inutiles, car économiser de l'énergie en évitant l'entretien de muscles et d'os destinés au vol était tout bénef. Malheureusement, lorsque des prédateurs comme les rats, les chats ou les chiens ont finalement débarqué sur l'île, cette évolution tranquille a rendu le kiwi particulièrement vulnérable.
Comme le kiwi, l'autruche, l'émeu ou encore le casoar possèdent des ailes très petites et inutiles pour voler. Leur corps massif et leurs pattes robustes leur suffisent pour se déplacer vite au sol. Chez l'autruche, ses longues pattes musclées compensent largement son incapacité au vol. Même idée chez l'émeu ou le casoar : des ailes minuscules, mais une sacrée puissance dans les pattes pour courir ou se défendre. Le manchot, lui aussi doté d'ailes incapables de voler, a opté quant à lui pour une spécialisation aquatique : ses ailes agissent comme de véritables nageoires. Le kiwi, lui, ne court pas vite et n'est pas non plus un nageur hors pair, mais ses ailes réduites illustrent aussi clairement comment l'évolution supprime parfois une capacité devenue inutile. Tous ces oiseaux montrent un même principe : lorsqu'une espèce n'utilise plus une capacité (ici le vol), elle finit par s'en débarrasser pour s'adapter à sa manière de vivre.
Le kiwi est un symbole national de la Nouvelle-Zélande, à tel point que les habitants du pays se surnomment souvent eux-mêmes 'Kiwis', en référence à cet oiseau emblématique.
Le kiwi a des plumes similaires à des poils. Contrairement aux plumes des oiseaux volants, elles ne possèdent pas les structures rigides nécessaires pour supporter le vol.
L'œuf du kiwi est l'un des plus grands proportionnellement à sa taille corporelle parmi tous les oiseaux. Un seul œuf peut représenter jusqu'à 20% du poids de la femelle, ce qui rend la ponte très éprouvante.
Les ailes minuscules et cachées du kiwi sont souvent invisibles sous ses plumes épaisses, si bien que beaucoup ignorent que cet oiseau possède des ailes, bien qu'elles soient non fonctionnelles.
Le kiwi a effectivement un ancêtre commun avec des oiseaux capables de voler. Toutefois, en raison d’un isolement géographique, de l’absence de prédateurs naturels et d'abondantes ressources alimentaires au sol, son espèce a progressivement abandonné la capacité à voler, rendant ainsi ses ailes inutilisées.
Non, le kiwi n'est pas le seul. Autres exemples notables : l'autruche, l'émeu, le casoar ou encore le nandou. Tous ces oiseaux ont évolué vers un corps robuste adapté à la vie au sol et ont perdu la faculté de voler à cause d'ailes réduites de manière similaire.
Bien qu'ils n'atteignent pas la vitesse des autruches, les kiwis possèdent de solides pattes leur permettant de courir efficacement sur des distances courtes. Cela constitue leur principale défense face à de potentiels prédateurs.
Oui, le kiwi possède bel et bien des ailes, mais elles sont extrêmement petites et atrophiées, cachées sous son plumage dense et duveteux. Elles ne lui permettent aucunement de décoller ou de voler.
Chez le kiwi, les ailes n'ont plus de fonction liée au vol. Elles sont devenues quasiment vestigiales au fil de l'évolution. Aujourd'hui, elles pourraient jouer un rôle mineur dans l'équilibre corporel ou tout simplement être inutilisées car sans avantage particulier.

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