Certains films sont projetés en 24 images par seconde car cette fréquence a été choisie comme standard pour le cinéma, offrant un compromis entre qualité visuelle et économie de production.
La persistance rétinienne, c'est un truc cool de notre système visuel qui garantit que les images qu'on voit restent un poil sur notre rétine, même après qu'elles aient disparu. Grosso modo, ça donne une impression de mouvement fluide quand une série d'images est projetée rapidement. Si on balance 24 images par seconde sous notre nez, notre cerveau les connecte ensemble et nous fait voir ça comme un mouvement continu. Bref, c'est ce phénomène de persistance rétinienne qui fait que nos yeux ne perçoivent pas les images individuelles, mais plutôt une animation fluide. Bilan des courses: c'est un peu la magie qui fait que le cinéma peut exister.
La fluidité du mouvement dépend beaucoup du nombre d'images par seconde, ou fps. À 24 fps, les films créent une sensation de mouvement fluide qui correspond bien à la manière dont notre cerveau traite les images. Ce rythme permet d'éviter l'effet de saccade ou de stop-motion qu'on voit dans les animations à faible framerate.
Une autre astuce sympa : notre œil est moins sensible aux changements subtils à ce framerate précis. Ça veut dire que les transitions entre les images sont plus douces et plus naturelles. C’est un peu comme quand tu clignes des yeux et tout a l'air normal.
Le motion blur, flou de mouvement en français, est une autre affaire. À 24 fps, ce léger flou entre chaque image aide le cerveau à combler les trous, créant l'illusion d'un mouvement continu et réaliste. C’est ce qui permet de ne pas voir chaque image individuellement et de percevoir l’action comme une scène cohérente.
Au début du cinéma, vers la fin du 19e siècle, il n'y avait pas de norme pour le nombre d'images par seconde (ips). Les premiers films étaient souvent projetés à des vitesses variées, parfois aussi basses que 16 ips. Puis, avec l'arrivée du cinéma sonore dans les années 1920, il fallait une norme pour synchroniser le son et l'image. C'est là que les 24 images par seconde (ips) sont devenues la norme. Pourquoi 24 ips ? C'était un bon compromis entre la fluidité du mouvement et la quantité de film nécessaire, ce qui permettait de garder les coûts bas. Aujourd'hui, même avec les technologies modernes, cette norme est restée parce que c'est ce à quoi notre œil est habitué.
Le tournage et la projection en 24 images par seconde ont un gros avantage : c'est moins cher. Filmer avec une cadence plus élevée, c'est plus coûteux. Plus d'images à traiter signifie plus de pellicule si on filme en argentique, ou plus de données à stocker et à manipuler en numérique. Moins d'images, moins de travail pour l'équipement de projection. Ça veut dire des projecteurs moins onéreux et des coûts de maintenance plus faibles. La plupart des cinémas sont équipés pour projeter en 24 ips. Opter pour une cadence différente nécessiterait une mise à niveau de tous ces équipements, ce qui aurait un coût astronomique pour les cinémas. Bref, pas d'augmentation de dépenses inutile. Voilà pourquoi 24 ips reste accessible aussi bien pour les réalisateurs indépendants que pour les grands studios.
Les films en 24 images par seconde, c'est surtout une question de compatibilité avec tout le reste. Les projecteurs dans les cinémas, par exemple, sont faits pour afficher ce nombre d'images et pas un de plus. Si un film tournait à une autre vitesse, ce serait un vrai casse-tête pour les techniciens.
Puis, il y a la télévision et le monde numérique. La plupart des standards pour les DVD, Blu-ray et autres supports sont basés sur ce rythme. Imagine devoir tout refaire à chaque fois pour chaque support, une galère pas possible.
Et puis, il y a la post-production. Travailler en 24 images par seconde, c’est plus simple parce que les logiciels de montage, d’effets spéciaux et autres sont conçus pour ça. Tes équipes peuvent bosser plus vite et sans douleur en suivant cette norme.
Alors, si tu veux que ton film voyage bien et soit vu partout, mieux vaut t'en tenir à ce qui marche déjà partout.
Dans le monde du cinéma, le choix du 24 images par seconde joue un rôle crucial au niveau artistique. Cette fréquence offre une esthétique unique, différente des vidéos au taux d’images plus élevé. Le légère flou de mouvement qu'elle génère est devenu synonyme du look "cinématographique". Les réalisateurs l'utilisent pour créer une certaine atmosphère et une immersion visuelle. En jouant sur le contraste avec des effets spéciaux ou des scènes d'action, ce standard aide à accentuer l'effet spectaculaire. C’est un peu comme le grain de film en argentique, ça ajoute de la texture et une signature visuelle.
Avant l'adoption généralisée du 24 images par seconde, certains films étaient projetés à des vitesses variantes, ce qui pouvait altérer la qualité de l'image et de la narration.
Saviez-vous que le cinéaste français Georges Méliès était l'un des premiers à expérimenter différents cadres par seconde pour créer des effets spéciaux uniques dans ses films ?
Le 24 images par seconde est devenu une norme dans l'industrie cinématographique suite à la popularité des films muets qui étaient projetés à cette fréquence.
Une fréquence plus élevée peut donner une impression de fluidité accrue, tandis qu'une fréquence plus basse peut apporter un aspect plus cinématographique.
Oui, certaines productions expérimentent avec des fréquences différentes pour obtenir des effets spécifiques.
La fréquence de 24 images par seconde a été adoptée dès les débuts du cinéma pour des raisons techniques et économiques.
La projection en 24 images par seconde permet de créer une illusion de mouvement fluide tout en économisant du film.
La fréquence de 24 images par seconde est un compromis entre la qualité de l'image et les coûts de production.
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