La ville de Shibam est surnommée le « Manhattan du désert » en raison de ses impressionnantes tours en briques de terre crue, qui peuvent atteindre jusqu'à 30 mètres de hauteur, et qui sont considérées comme les premiers gratte-ciel du monde, datés du XVIe siècle.
Shibam est une ville étonnante située dans la vallée du Hadramout, à l'est du Yémen. À première vue, c'est comme si une forêt d'immeubles surgissait soudainement au beau milieu du désert. Sa particularité principale : une densité incroyable de bâtiments en terre crue qui montent très en hauteur, certains atteignant jusqu'à 30 mètres, soit l'équivalent d'environ sept ou huit étages. Autour, ce n'est que sable et roche. Ce contraste frappant rend Shibam unique au monde, d'où ce sentiment bizarre d'avoir affaire à une véritable cité verticale surgissant brusquement en plein désert.
La particularité géniale de Shibam, c'est que ses bâtiments sont fabriqués en pisé, une technique super ancienne à base de terre crue, d'eau et de paille, façonnée à la main. Ça donne des maisons solides, écolo, et surtout particulièrement adaptées au climat chaud du désert. Shibam compte environ 500 constructions atteignant jusqu'à 30 mètres de haut, certaines affichant jusqu'à 8 étages, un vrai record pour ce genre de matériau traditionnel. Ce style unique, haut et compact, crée l'effet d'une forêt verticale surgissant du désert. Ces gratte-ciels en pisé, construits essentiellement entre le XVIe et XIXe siècle, sont considérés comme les plus anciens du monde de ce type encore debout aujourd'hui. Le résultat : une skyline étonnante et ultra reconnaissable.
Le surnom « Manhattan du désert » remonte aux années 1930, lorsqu'un explorateur britannique nommé Freya Stark découvre pour la première fois la ville de Shibam au Yémen. Impressionnée par ses hautes habitations serrées les unes contre les autres, elle fait une comparaison naturelle avec les gratte-ciels emblématiques de New York à l'époque. Les voyageurs occidentaux reprennent rapidement ce surnom, fascinés par cette cité verticale surgissant au milieu du désert. Depuis, l'image de ce Manhattan yéménite reste, témoignant du caractère unique et spectaculaire de Shibam aux yeux du monde.
À première vue, difficile d'imaginer un point commun entre l'île ultra-moderne de Manhattan et la petite ville yéménite de Shibam, tranquille en plein désert ! Pourtant, leurs urbanismes révèlent de frappantes similitudes : une densité extrême associée à une vraie verticalité. À Shibam, les bâtiments s'élèvent jusqu'à huit étages, construits sur quelques centaines de mètres carrés seulement, créant une impression semblable à celle des célèbres gratte-ciels new-yorkais. Les ruelles de cette cité ancienne, resserrées et étroites, accentuent l'impression de hauteur, en rappelant les rues étroites entourées de buildings vertigineux à Manhattan. Ce contraste saisissant, entre la nature désertique environnante et la ville verticale, explique en partie pourquoi Shibam a été surnommée le "Manhattan du désert".
Shibam est reconnue mondialement grâce à son architecture unique. En 1982, l'UNESCO l'a inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité, soulignant la valeur exceptionnelle de ses tours en terre crue et de son urbanisme vertical. Cette inscription internationale protège la ville et attire l'attention sur l'urgence de préserver ses incroyables gratte-ciels de pisé. Aujourd'hui, Shibam est perçue comme un véritable trésor historique, mais aussi comme un exemple génial d'adaptation à l'environnement désertique. Chaque année, de nombreux voyageurs curieux et architectes passionnés découvrent cette merveille cachée en plein désert.
Bien que surnommée « Manhattan du désert », Shibam compte aujourd'hui à peine plus de 7 000 habitants répartis dans environ 500 bâtiments, soit une densité remarquable pour une ville si ancienne située en plein désert.
En dehors de leur aspect esthétique, les bâtiments de Shibam sont également conçus pour protéger les habitants de la chaleur extrême, grâce à l'utilisation ingénieuse du pisé qui conserve la fraîcheur intérieure et régule naturellement la température.
Shibam a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO dès 1982 pour son architecture exceptionnelle et sa remarquable adaptation climatique à l’environnement désertique.
Les gratte-ciels de Shibam furent construits principalement aux XVIe et XVIIe siècles, bien avant les fameux immeubles modernes de Manhattan à New York.
Oui, les bâtiments de Shibam sont vulnérables aux dégâts des intempéries, aux inondations, et à l'érosion. En raison de leur matériau fragile – le pisé –, ils nécessitent un entretien constant et des interventions régulières pour assurer leur conservation et leur pérennité.
Actuellement, la visite de Shibam peut être complexe à cause du contexte géopolitique au Yémen. Avant de prévoir une visite, il est vivement conseillé de consulter les recommandations et avis de sécurité auprès des organismes officiels et des autorités locales.
Shibam a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1982 en raison de son exceptionnelle architecture verticale en terre crue et comme exemple remarquable d'urbanisme durable. Elle reflète également un savoir-faire traditionnel dans l'utilisation des ressources locales et une excellente adaptation à un environnement hostile.
Les bâtiments de Shibam sont principalement construits en pisé, un mélange de terre crue argileuse mélangée à de la paille, de l'eau et d'autres matériaux naturels disponibles localement, façonné à mains nue puis séché au soleil.
Shibam a adopté une architecture verticale principalement pour des raisons défensives. Cette construction resserrée facilitait la protection contre les attaques et permettait également une meilleure gestion des ressources, notamment de l'eau et de la terre cultivable, dans un environnement désertique.
Les gratte-ciels en pisé de Shibam datent principalement du XVIe siècle. Ils témoignent d'un savoir-faire architectural ancien et ingénieux qui alliait verticalité et matériaux locaux pour optimiser l'espace et la défense urbaine.

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