Les hiéroglyphes égyptiens ont été une énigme pendant des siècles car ils n'étaient pas compris par les chercheurs qui pensaient à tort qu'il s'agissait d'une écriture symbolique ou ésotérique, alors qu'en réalité, les hiéroglyphes constituaient un système d'écriture complet avec des aspects phonétiques, logographiques et déterminatifs.
Les hiéroglyphes égyptiens combinent de manière étonnante des symboles figuratifs (un oiseau représente vraiment un oiseau), des caractères phonétiques (comme les lettres de notre alphabet), et même parfois des symboles abstraits représentant des concepts entiers. En plus, ils pouvaient s'écrire dans tous les sens : horizontalement ou verticalement, de gauche à droite ou de droite à gauche, en regardant simplement le sens des visages pour s'orienter. Ajoute à ça l'absence totale de voyelles explicites, rendant encore plus difficile l'interprétation précise de chaque mot, sans compter que les mêmes symboles changeaient parfois de sens selon contexte. Bref, pour quelqu'un venant d'une autre culture (comme nous aujourd'hui), comprendre ce système relevait longtemps d'un véritable casse-tête.
Pendant l’Antiquité tardive, les Égyptiens adoptaient progressivement d'autres systèmes d'écriture plus simples, comme le grec et le copte. Résultat : peu à peu, les gens ne comprenaient plus les anciens symboles. Les prêtres étaient quasiment les seuls encore capables de déchiffrer les hiéroglyphes et, au fil du temps, cette connaissance disparaissait avec eux. Le dernier texte hiéroglyphique connu date du IVe siècle après J.-C., ensuite—plus personne ne savait comment les lire. Avec la fermeture des temples égyptiens ordonnée par les autorités romaines et byzantines, les derniers détenteurs du savoir traditionnel ont perdu leur rôle dans la société. Et comme aucun dictionnaire ni manuel ne subsistait pour expliquer leur sens aux générations futures, les hiéroglyphes sont devenus une énigme totale—pendant près de 1500 ans.
Pendant des siècles, on n'avait aucun texte suffisamment clair pour faire le lien entre les hiéroglyphes et d'autres langues. Les scribes égyptiens écrivaient surtout en égyptien ancien, sans souci particulier pour expliquer tout ça aux futures générations. Résultat, sans textes bilingues ou explications croisées, les chercheurs ont longtemps galéré à saisir le sens précis des symboles. Les hiéroglyphes semblaient être une sorte de puzzle sans clé de décodage. Seule la découverte tardive de documents contenant plusieurs langues côte à côte allait enfin permettre une percée majeure, rendant leur absence initiale particulièrement frustrante pendant très longtemps.
Pendant des siècles, les hiéroglyphes égyptiens restaient un mystère total. Et là, boum, voilà qu'en 1799, des soldats français en Égypte découvrent une grosse pierre noire avec un truc incroyable dessus : un texte écrit en trois écritures différentes — hiéroglyphes, égyptien démotique (une forme simplifiée), et grec ancien. C'est ce qu'on appelle la pierre de Rosette. Le texte grec, facile à comprendre, servait de référence pour les passages en hiéroglyphes. Grâce à ça, les chercheurs ont enfin pu piger que les signes hiéroglyphiques combinaient images et sons, ouvrant finalement la voie au déchiffrement. Sans cette pierre, on serait peut-être encore à se creuser la tête devant ces symboles énigmatiques.
Pendant des siècles, les hiéroglyphes égyptiens restaient un grand mystère. C'est surtout grâce aux travaux de passionnés comme Jean-François Champollion qu'on y voit enfin clair. Ce chercheur français a analysé la fameuse pierre de Rosette, une stèle présentant un texte identique en trois écritures différentes, dont l'égyptien ancien et le grec. Grâce à sa maîtrise des langues anciennes, Champollion comprend que les hiéroglyphes fonctionnent parfois comme des sons, parfois comme des symboles représentant des idées ou des objets. C'est un déclic énorme : le principe est enfin compris. Dès lors, il devient possible de décoder peu à peu des textes entiers et d'accéder aux trésors cachés de toute une civilisation. Avant lui, d'autres chercheurs comme Thomas Young avaient également apporté leur pièce au puzzle, mais c'est clairement Champollion qui a brisé le code une bonne fois pour toutes.
Le terme 'hiéroglyphe' provient du grec ancien 'hieroglyphikos', signifiant 'gravure sacrée', car les Grecs anciens pensaient que ces symboles avaient exclusivement une portée religieuse.
Avant le déchiffrement des hiéroglyphes, certains érudits européens croyaient que chaque signe représentait une idée complète, mais en réalité, la langue hiéroglyphique comporte un système complexe associant idéogrammes, phonogrammes et déterminatifs.
Jean-François Champollion, célèbre pour avoir déchiffré la pierre de Rosette, maîtrisait une douzaine de langues dès son jeune âge. Sa grande facilité avec les langues lui a permis d'établir des parallèles précieux entre l'égyptien ancien et le copte.
Certaines inscriptions hiéroglyphiques étaient volontairement cryptées ou rendues obscures par les scribes égyptiens afin de protéger des connaissances ou des sorts rituels d'un usage profane non autorisé.
C'est surtout la découverte de la pierre de Rosette en 1799, un texte gravé en trois écritures différentes (hiéroglyphique, démotique et grec), qui a permis le déchiffrement. Jean-François Champollion parvint ensuite, en 1822, en comparant ces écritures, à identifier que les hiéroglyphes représentaient à la fois des sons et des idées.
La perte du sens des hiéroglyphes est liée au déclin progressif de l'Égypte antique et à l’adoption du christianisme, entraînant l'abandon des anciens cultes et des hiéroglyphes associés. Au fil des générations, l'absence de transmission des connaissances a conduit à l'oubli du sens originel de ces symboles.
Bien que la grande majorité des hiéroglyphes aient été déchiffrés grâce aux travaux de Champollion et à ceux d'autres chercheurs ultérieurs, des incertitudes persistent encore concernant certains symboles complexes, contextuels ou liés à des références culturelles très spécifiques.
Non, les hiéroglyphes égyptiens ne servaient pas exclusivement aux domaines religieux. Ce système était largement utilisé pour des inscriptions officielles, des textes administratifs, juridiques et littéraires. Cependant, en raison de leur aspect sacré et complexe, ils sont souvent associés au contexte religieux.
Les hiéroglyphes égyptiens sont demeurés incompris durant environ 1400 ans. Leur compréhension a progressivement disparu après le IVᵉ siècle de notre ère, jusqu'au déchiffrement effectué par Champollion au XIXᵉ siècle, notamment grâce à la pierre de Rosette.

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