Les Perses pratiquaient la construction de jardins suspendus, tels que les célèbres jardins de Babylone, pour créer des espaces de verdure luxuriants en milieu urbain et pour symboliser la maîtrise de l'ingénierie hydraulique, mettant en valeur leur savoir-faire technologique et architectural.
La Perse, c'est essentiellement du désert à perte de vue. Aride, sec, brûlant. En été, les températures peuvent facilement dépasser les 40 degrés. L'eau y est précieuse, presque un trésor. Les fleuves ne sont pas nombreux, alors on creuse des qanats, des sortes de tunnels souterrains pour amener l'eau des montagnes jusqu'aux villages et aux champs. La végétation spontanée, elle est plutôt rare. On trouve des plantes résistantes comme le tamara ou les arbustes épineux. Le sol, souvent rocailleux, n'aide pas vraiment à l’agriculture classique. Bref, imagine une étendue où tout semble désespérément sec avec une ténacité impressionnante des habitants à lutter contre cet environnement hostile.
Les Perses étaient des as de l’irrigation. Pourquoi? Parce qu’ils ont inventé les qanats. Ces tunnels souterrains permettaient de capter l’eau des nappes phréatiques éloignées et de l’amener là où elle était nécessaire. Ça résolvait un gros problème : ramener de l'eau aux champs sans perdre une goutte dans l'aride climat perse.
Les jardins suspendus ? Ils avaient besoin d’un approvisionnement constant en eau. Les Perses utilisaient des systèmes ingénieux pour arroser uniformément leurs parterres. Des réservoirs et des canaux bien pensés, ça change tout. L'idée: recréer des paradis luxuriants même en plein désert. La maîtrise de l'eau permettait non seulement de cultiver mais aussi de décorer, de construire des oasis pour les yeux et l’esprit.
Les jardins suspendus perses, appelés aussi pairidaeza en vieux perse, étaient bien plus que des havres de paix. Ils symbolisaient la divinité et le paradis sur Terre. Les rois perses voulaient montrer leur puissance et leur richesse. Ces jardins étaient des joyaux architecturaux, des mini-Edens qui séduisaient les visiteurs et envoyés étrangers. Avoir un jardin suspendu, c'était comme avoir un trophée de prestige, disant "regardez ce que je peux faire". Le vert luxuriant en plein désert, c’était magique, presque surnaturel, créant une image de roi capable de dompter la nature elle-même.
Les Perses étaient des pionniers en matière de construction et d'architecture. Ils ont inventé des techniques pour ériger leurs magnifiques jardins suspendus. Utilisation ingénieuse de systèmes de terrasses, permettant de créer des niveaux de plantations. Les pierres locales étaient habilement exploitées pour former des structures solides qui défiaient l’aridité de leur environnement. Ils ont aussi utilisé des techniques de hydro-ingénierie pour amener l'eau des montagnes vers ces jardins. Les Perses ont su combiner l’art et la nature, beaucoup de créativité, un soupçon de science. Résultat: Jardins suspendus admirés par tous les voyageurs de l’époque.
Les Perses avaient des échanges culturels intenses avec des civilisations comme la Grèce, l'Égypte et l'Inde. Ces échanges ont influencé leur conception des jardins. Selon les Grecs, les jardins perses étaient des symboles de paradis terrestre et d'harmonie. Les conquêtes d'Alexandre le Grand ont favorisé la diffusion de ces jardins en Europe et en Asie. Les commerçants de la Route de la soie ont aussi propagé leurs techniques d'irrigation et de design. Les jardins perses ont influencé la création des jardins islamiques, qui se sont étendus jusqu'en Espagne musulmane. L'interaction constante des cultures a permis d'adapter et d'enrichir les concepts de jardinage.
Les jardins suspendus de Perse ont inspiré et influencé de nombreuses cultures, et leur héritage perdure. Les jardins persans sont devenus un modèle pour la création de jardins en Mésopotamie et au-delà. Les anciens Grecs et Romains ont adopté certaines techniques et concepts des Perses. Ces jardins symbolisaient l'harmonie entre nature et humanité, un concept qui a marqué l'urbanisme et l'architecture jusqu'à aujourd'hui. Les techniques d'irrigation sophistiquées ont aussi été transmises, améliorant l'agriculture dans diverses régions. Ils ont laissé une trace durable dans le paysage culturel et historique, et continuent d'inspirer l'art et la littérature.
Le mont Damavand, situé en Iran, est le point culminant de la chaîne de montagnes Elbourz et constitue le plus haut sommet du Moyen-Orient, atteignant une altitude de 5 610 mètres.
Les Perses étaient réputés pour leur utilisation de l'eau en agriculture, avec des systèmes sophistiqués d'irrigation souterraine et d'aqueducs permettant de verdir des régions arides.
La Perse antique était un carrefour culturel majeur, où se rencontraient les influences grecques, romaines, mésopotamiennes et égyptiennes, ce qui a contribué à enrichir ses pratiques agricoles et architecturales.
Les Perses ont pratiqué la construction de jardins suspendus pour diverses raisons, telles que le besoin de créer des espaces verts dans des environnements arides et comme symbole de prestige et de pouvoir.
La maîtrise de l'irrigation était essentielle pour permettre la croissance des plantes et arbres dans des zones où l'eau était rare, comme c'était le cas en Perse. Les systèmes sophistiqués d'irrigation ont permis de maintenir les jardins suspendus en vie.
Les jardins suspendus étaient vus comme des lieux paradisiaques, symbolisant la beauté, la prospérité et la fécondité. Ils étaient également associés à la grandeur des rois perses.
Les Perses ont développé des techniques innovantes telles que l'utilisation de terrasses superposées, des systèmes d'irrigation sophistiqués et des solutions structurelles pour soutenir le poids des jardins en hauteur.
Les jardins suspendus ont permis de cultiver une grande variété de plantes, ce qui a favorisé la diversité biologique dans des zones généralement peu propices à la végétation. Cela a également créé des habitats pour différentes espèces animales.
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