Les ruines de la cité de Machu Picchu ont été redécouvertes tardivement car elles étaient cachées par une végétation dense et se situaient dans une région reculée des Andes au Pérou, ce qui les rendait difficiles d'accès pour les explorateurs occidentaux.
La cité de Machu Picchu est nichée au sommet d'une crête rocheuse, au cœur d'une région montagneuse difficile d'accès dans les Andes péruviennes. Entourée de montagnes escarpées aux pentes abruptes et bordée par la vallée profonde de l'Urubamba, elle reste naturellement cachée des itinéraires habituels. Ajoute à ça une altitude dépassant les 2400 mètres, des chemins étroits, souvent glissants, qui serpentent entre falaises et précipices, et tu obtiens une cité carrément inaccessible sans une expédition sérieusement motivée. Ces barrières naturelles expliquent pourquoi cette merveille est restée si longtemps hors du radar des explorateurs.
La civilisation Inca ne disposait pas de système d'écriture comparable à celui des Européens, mais utilisait principalement le quipu, un ensemble de cordelettes nouées servant surtout à noter des chiffres ou des données administratives. Sans texte précis ni notes explicites, l'histoire de Machu Picchu s'est donc transmise par tradition orale, souvent imprécise et imprégnée de légendes locales. À l'arrivée des Espagnols, ces derniers n'ont laissé aucune archive claire sur la cité—peut-être même n'en ont-ils jamais connu l'existence. Sans traces écrites claires, Machu Picchu est restée hors radar historique très longtemps.
Les habitants locaux connaissaient bien l'existence des ruines depuis longtemps, mais ils ont longtemps préféré garder l'endroit secret. Ils évitaient d'en parler aux étrangers pour préserver le caractère sacré du lieu et empêcher les pillages. Les communautés du coin considéraient Machu Picchu comme un héritage précieux laissé par leurs ancêtres, à protéger coûte que coûte. Ce silence volontaire a contribué à maintenir la cité Incas à l'écart des explorateurs pendant pas mal d'années.
À l'époque coloniale espagnole, les régions situées autour de Machu Picchu étaient régulièrement agitées par des conflits entre les peuples locaux et les nouveaux arrivants européens. Ces tensions et instabilités politiques constantes ont sérieusement entravé l'exploration approfondie de zones reculées. Plus tard, au XIXe siècle, quand le Pérou gagnait son indépendance, le pays était loin d'être tranquille politiquement : luttes de pouvoir internes, révoltes continuelles, et autres batailles faisaient passer l'exploration archéologique clairement au second plan. Avec tout ce bazar, pas étonnant que les ruines de Machu Picchu soient passées inaperçues aussi longtemps.
La région où se situe Machu Picchu est recouverte d'une forêt subtropicale épaisse avec une végétation très dense, rendant la visibilité des sites archéologiques particulièrement difficile. Pendant des siècles, de nombreuses ruines ont été totalement masquées sous un tapis épais de plantes grimpantes, d'arbustes et d'arbres, ce qui les faisait ressembler à de simples reliefs rocheux naturels ou de petits monticules ordinaires. La nature avait en quelque sorte repris ses droits, et même en passant à quelques mètres, il était presque impossible de soupçonner la présence de l'ancienne cité. Seules des recherches méticuleuses et un défrichage intensif supervisé par l'archéologue Hiram Bingham en 1911 ont permis de révéler au monde la réalité des extraordinaires vestiges enfouis sous cette épaisse couverture végétale.
La tradition orale locale faisait référence à Machu Picchu sous plusieurs noms différents avant sa redécouverte par le monde occidental, contribuant ainsi à son mystère et à la difficulté des chercheurs à l’identifier.
Cette ancienne cité est construite selon une ingénierie remarquable : à Machu Picchu, les Incas ont édifié les murs sans coulis, en taillant les pierres avec une telle précision que même aujourd'hui une lame de couteau ne peut pas glisser entre deux pierres adjacentes.
Selon les historiens, Machu Picchu aurait été abandonnée moins d'un siècle après sa construction, probablement en raison de l'arrivée des conquérants espagnols ou d'une épidémie majeure.
Bien que souvent appelée la ‘cité perdue des Incas’, Machu Picchu n'était en réalité jamais complètement oubliée par les habitants locaux qui connaissaient son existence sans pour autant divulguer son emplacement aux explorateurs étrangers.
La cité représente un remarquable exemple d'architecture inca, combinant parfaitement la technique, la nature et le relief montagneux. De nombreuses questions restent ouvertes quant à sa fonction exacte, sa signification culturelle et les raisons de son abandon, ce qui continue à susciter l'intérêt scientifique.
La cité restait très éloignée des routes principales et bien camouflée par une végétation dense et un relief accidenté. Ainsi, les Espagnols ne l'ont jamais repérée durant leur période de conquête et n'ont laissé aucun registre précis à son sujet.
Les forêts subtropicales épaisses recouvrant les ruines ont permis à Machu Picchu de rester caché pendant plusieurs siècles. Les constructions en pierre étaient envahies par les racines, les arbustes et les mousses, ce qui a rendu les structures presque invisibles de loin.
La cité du Machu Picchu a été redécouverte officiellement en 1911 par l'explorateur américain Hiram Bingham, accompagné de guides locaux. Bien que d'autres personnes l'aient probablement découverte auparavant, la visite de Bingham est considérée comme déterminante pour sa renommée internationale.
Oui, certains habitants locaux connaissaient bien l'existence de ce site. Cependant, ils se montraient souvent discrets ou protecteurs à son égard, gardant secrètes les informations sur son emplacement précis vis-à-vis des explorateurs extérieurs.

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