La Révolution française a aboli le calendrier républicain car celui-ci a été associé à la période révolutionnaire et à la politique de la Terreur. Après la chute de Robespierre en 1794, le calendrier a été perçu comme un symbole de l'extrémisme révolutionnaire et a été abandonné en faveur du retour au calendrier grégorien traditionnel.
Après la Révolution française, les révolutionnaires décident de remplacer le calendrier traditionnel, jugé trop lié à l'Église et à l'Ancien Régime. Ils mettent alors en place le calendrier républicain, censé être plus rationnel, basé sur les saisons et la nature. Mais rapidement, ce calendrier devient source d'embrouilles au quotidien, car les gens ne s'y retrouvent pas facilement. En plus, la majorité des pays voisins continuent avec le calendrier grégorien, ce qui complique énormément les échanges commerciaux et administratifs. Petit à petit, le calendrier républicain apparaît comme un casse-tête inutile, surtout après la chute de Robespierre et la période appelée le Directoire, quand les élans révolutionnaires perdent de leur intensité. Tout ça ouvre la voie vers un possible retour au calendrier classique, plus pratique et surtout largement accepté partout ailleurs.
Le calendrier républicain était étroitement lié au régime politique de la Révolution française et surtout à ses excessifs les plus radicaux, genre les Montagnards et les Jacobins. Quand Napoléon Bonaparte arrive au pouvoir, il veut calmer le jeu et se débarrasser des symboles révolutionnaires extrêmes pour mieux stabiliser le pays et asseoir son autorité. Le calendrier républicain, très connoté politiquement et lié aux souvenirs parfois sanglants de la Terreur, représentait un obstacle à son ambition. De plus, l'Europe entière utilisait le calendrier grégorien, et pour une France qui cherchait à reprendre une place centrale sur la scène internationale, rester isolée avec un calendrier différent devenait problématique. Ce choix politique de revenir à quelque chose de plus classique marquait clairement une rupture avec les idéaux les plus extrêmes de la Révolution pour faire place à une image plus modérée et rassurante du régime.
Le calendrier républicain a provoqué un énorme cafouillage dans la société française de l’époque. Le rythme des semaines, passé de sept à dix jours (décades), posait un casse-tête quotidien pour l'organisation du travail, du repos et même du marché local. Résultat : les commerçants et marchands avaient du mal à faire coller leurs échanges avec l’habitude bien installée du calendrier grégorien. Les ouvriers, eux, râlaient car ils avaient moins de jours de repos chaque mois, ce qui perturbait leur vie familiale et sociale. Chez les paysans, même combat : impossible de concilier les nouveaux mois, aux noms décalés et abstraits, avec les réalités pratiques de l'agriculture, habituée aux rythmes des fêtes religieuses et des saisons clairement repérées. Tout ce bazar a renforcé les critiques envers ce calendrier jugé trop éloigné des usages concrets et quotidiens des Français.
Le calendrier républicain, avec ses semaines de dix jours appelées décades, perturbait pas mal la vie quotidienne des gens. La semaine traditionnelle à sept jours rythmait depuis très longtemps les habitudes comme les marchés ou surtout les célébrations religieuses. Avec dix jours d'affilée de boulot, les travailleurs n'appréciaient pas franchement ce nouveau rythme épuisant, surtout les campagnes attachées à leurs habitudes ancestrales. Les marchands galéraient aussi à commercer avec l'étranger, qui utilisait encore le calendrier classique, d'où une jolie pagaille logistique dans les échanges. Cette complexité quotidienne, mêlée à un rejet général chez une bonne partie de la population, a fini par convaincre que ce calendrier était décidément trop compliqué et surtout bien peu pratique au quotidien.
En 1806, Napoléon décide finalement de remettre en vigueur le calendrier grégorien. On abandonne ce calendrier révolutionnaire pourtant bien original, mais franchement pas très pratique au quotidien. La population respire, car revenir au calendrier classique, c'est comme retrouver un repère familier après une période de confusion. Pour l'Église catholique, ce retour calme le jeu, car le calendrier républicain avait clairement mis en avant l'idéal laïc en supprimant les traditionnelles fêtes religieuses. Alors oui, politiquement parlant, c'est aussi Napoléon qui en sort gagnant : rétablir le calendrier grégorien, c'est poser un geste qui rapproche la France des autres pays européens, et ça aide à stabiliser les relations diplomatiques. On laisse donc derrière nous les mois aux noms étranges (Ventôse, Brumaire, Thermidor...), même s'ils continueront à inspirer les historiens et les écrivains plus tard.
À la place des semaines traditionnelles de 7 jours, le calendrier républicain incluait des décades de 10 jours, ce qui simplifiait la division des mois, mais rendait le rythme quotidien beaucoup plus fatigant pour la population privée du rythme hebdomadaire habituel.
Le calendrier républicain renommait tous les mois de l'année avec des noms liés aux conditions climatiques ou agricoles du moment, par exemple 'Vendémiaire' (mois des vendanges) ou 'Nivôse' (mois de la neige).
Si le calendrier républicain était encore en vigueur aujourd'hui, votre date de naissance serait très différente ! Vous auriez peut-être fêté votre anniversaire pendant 'Fructidor' (mois des fruits) ou 'Thermidor' (mois de la chaleur).
Le calendrier républicain a été instauré en 1793 pour marquer symboliquement une coupure avec l’Ancien Régime et l’influence religieuse, remplaçant ainsi les références chrétiennes par des termes inspirés de la nature et des saisons.
Le calendrier républicain divise l'année en 12 mois égaux de 30 jours, auxquels s'ajoutent cinq ou six jours complémentaires selon l'année (appelés les sans-culottides). Les mois sont divisés en trois décades (10 jours) au lieu de semaines de 7 jours, supprimant les dimanches et les fêtes religieuses traditionnelles. Ce fut une rupture nette avec le calendrier grégorien basé sur des semaines religieuses et des mois de longueurs variées.
Le calendrier républicain a été utilisé officiellement pendant environ 12 ans, du 24 octobre 1793 (an II) jusqu'au 1er janvier 1806, date où Napoléon Ier a officiellement rétabli le calendrier grégorien en France.
Le calendrier républicain était impopulaire car il perturbait profondément les habitudes quotidiennes, mensuelles et annuelles des Français. De plus, il compliquait le commerce, en particulier les relations économiques avec les pays voisins utilisant le calendrier grégorien. Sa complexité et son manque de reconnaissance internationale ont également nui à sa popularité.
Oui, certaines traces subsistent aujourd'hui. On retrouve ainsi des usages notamment historiques ou littéraires. Par exemple, certains événements liés à la Révolution française sont parfois datés selon ce calendrier. Des collectionneurs et passionnés d'histoire continuent aussi à étudier et diffuser les particularités dudit calendrier dans les milieux culturels.
Le calendrier républicain a été instauré en France le 24 octobre 1793, sous la Convention Nationale. Il avait pour but principal de rompre avec les traditions de l'Ancien Régime et l'influence religieuse en introduisant un calendrier plus rationnel et laïque.
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Question 1/5