La ville de Pripiat est toujours abandonnée en raison des niveaux élevés de radiation causés par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, rendant l'environnement dangereux pour l'habitation humaine. De plus, la zone a été largement contaminée, et même des décennies plus tard, les radiations restent suffisamment élevées pour poser des risques pour la santé.
Le 26 avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl connaît une explosion catastrophique, libérant dans l'air une énorme quantité d'éléments radioactifs, comme le césium-137, l'iode-131, et le strontium-90. Ce nuage radioactif contamine lourdement les sols, les eaux et toute la végétation environnante. La pluie et le vent répandent ensuite ces particules toxiques sur de vastes régions, ce qui explique la contamination durable de Pripiat. Le problème, c'est que beaucoup de ces substances mises en circulation restent dangereuses pendant très longtemps — comme le plutonium, dont la période radioactive est d'environ 24 000 ans. Résultat, la radioactivité reste élevée aujourd'hui encore, empêchant tout retour à une vie normale dans cette ville fantôme.
Même plus de trois décennies après l'accident, Pripiat reste contaminée. Les matières radioactives comme le césium-137, le strontium-90 ou encore le plutonium-239, sont encore présentes dans les sols, les bâtiments et la végétation. Ces éléments persistent car leurs périodes radioactives sont longues : le fameux césium-137 perd la moitié de sa radioactivité en environ 30 ans, tandis que le plutonium-239, lui, met plus de 24 000 ans. Ces particules radioactives sont fixées dans la terre, la poussière, et même intégrées par les plantes, rendant impossible toute forme d'habitation durable pour les humains sans risque important de contamination interne. Actuellement, même se balader un simple moment à Pripiat impose des mesures strictes de précaution.
Quelques jours après la catastrophe nucléaire, les autorités soviétiques décident de créer une zone d'exclusion de 30 kilomètres de rayon autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Le principe est simple : interdire strictement l'accès à cette zone contaminée (très contaminée même !) pour limiter tout risque sanitaire et empêcher que la contamination radioactive ne se propage. L'armée met en place des barrages routiers, des clôtures, et des postes de contrôle surveillant en permanence les zones d'entrée. Les habitants sont évacués rapidement en laissant toutes leurs affaires derrière eux, sans vraiment comprendre que ce départ serait définitif. Aujourd'hui encore, personne ne peut s'y installer, seuls quelques scientifiques et employés disposant d'autorisations spéciales sont autorisés à entrer temporairement dans ce périmètre.
Depuis l'accident, la région autour de Pripiat est devenue une sorte de sanctuaire naturel involontaire. Faute de présence humaine, la végétation a repris ses droits, envahissant complètement les rues, bâtiments et infrastructures de la ville désormais désertée. Mais attention, malgré l'apparente régénération de la nature, beaucoup d'espèces animales et végétales souffrent encore des effets de la radioactivité. Certains arbres grandissent avec des malformations, et plusieurs espèces animales affichent toujours des anomalies génétiques. Aujourd'hui, Pripiat ressemble à une ville figée dans le temps : bâtiments en ruines, autos rouillées, et forêts occupant tout ce qui était autrefois réservé aux habitants. Malgré ce décor post-apocalyptique impressionnant, des niveaux élevés de radiation persistent encore par endroits, maintenant cette zone complètement inhabitable pour l'être humain.
Le problème majeur à Pripiat reste l'exposition prolongée à la radioactivité. Le sol, les bâtiments, les végétaux, tout ça reste contaminé par des éléments radioactifs super dangereux comme le césium-137 ou le strontium-90. Si quelqu'un venait y vivre à nouveau, même aujourd'hui, ces substances pourraient provoquer à coup sûr des cancers, des maladies du sang ou des troubles génétiques. La poussière radioactive présente dans l'air serait respirée quotidiennement, contaminant facilement le corps humain. Sans parler des aliments—plantes, baies sauvages et animaux—qui accumulent ces éléments toxiques, devenant dangereux à consommer sur le long terme. Résultat : même des décennies après, habiter Pripiat reste clairement trop risqué pour la santé.
Malgré le danger encore présent, certaines formes de vie sauvage rares comme le lynx, l'ours brun et le loup prospèrent curieusement dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, profitant de l'absence prolongée de l'homme.
On estime que certaines zones de Pripiat resteront inhabitables pendant encore plusieurs milliers d'années, à cause du césium-137, un isotope radioactif présent en grande quantité depuis l'accident.
Les visites touristiques dites 'extrêmes' dans les environs de Pripiat doivent être autorisées par des experts radiologiques et nécessitent obligatoirement l'emploi d'un compteur Geiger pour surveiller en permanence la radioactivité ambiante.
Certains objets à Pripiat, pourtant abandonnés depuis 1986, restent très radioactifs jusqu'à aujourd'hui, notamment des chaussures, vêtements et meubles ayant été directement exposés aux poussières radioactives après l'explosion.
Oui, il ne faut jamais ramener d'objet provenant d'une zone contaminée comme Pripiat. Ces objets, même apparemment inoffensifs, peuvent être très radioactifs et représenter un sérieux danger sanitaire à long terme.
Depuis l'évacuation humaine, l'absence d'activités anthropiques et de contrôles réguliers sur la végétation a permis un retour massif, voire anarchique de la flore. Cependant, la végétation présente dans cette zone subit toujours des effets indésirables dus à la contamination radioactive.
La faune autour de Tchernobyl est étonnamment riche. Loups, bisons européens, renards, cerfs et sangliers y ont élu domicile. Cependant, les chercheurs étudient encore les effets à long terme de la radioactivité sur ces espèces, notamment concernant leur santé et leur reproduction.
On estime généralement que Pripiat restera inhabitable pendant encore plusieurs milliers d'années. La demi-vie du césium-137, principal contaminant, est d'environ 30 ans, mais d'autres éléments radioactifs comme le plutonium ont une durée de vie beaucoup plus longue.
Il est possible de participer à des visites guidées encadrées de Pripiat, mais la zone reste radioactivement contaminée. Les visites restent très réglementées : durée limitée, port obligatoire de dispositifs de protection adaptés et passages obligatoires par des contrôles radiologiques.

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