Il est rapporté que selon Plutarque, Alexandre le Grand pleurait car il n'y avait plus de nouveaux territoires à conquérir, ce qui signifiait pour lui la fin de son ambition de domination mondiale.
Pour Alexandre, ses conquêtes allaient bien plus loin qu'annexer simplement des territoires. Son ambition était porteuse d'un rêve symbolique fort : unir tout le monde connu sous son autorité. Dominer des terres devenait l’expression vivante de sa grandeur personnelle, lui permettant de se revendiquer comme le successeur mythique d'Achille et d'Héraclès. Il voulait aussi démontrer aux Grecs, Perses et autres peuples qu'il était inarrêtable et choisi des dieux. Ses guerres devenaient alors une sorte de rituel initiatique, prouvant à lui-même et aux autres sa valeur exceptionnelle.
Alexandre le Grand a été élevé dans l'idée qu'il était destiné à de grandes choses. Ses victoires successives ont renforcé ce qu'on appelle un complexe d'invincibilité : il se croyait capable de tout. Sauf qu'au bout d'un moment, il atteint une sorte de mur psychologique lorsqu'il réalise qu'il n'y avait plus grand-chose à conquérir. Il se retrouve face au vide, sans nouveaux défis à relever. Ce choc de se retrouver confronté à ses propres limites provoque une réaction émotionnelle très forte, entraînant même parfois des épisodes de déprime ou de tristesse intenses chez lui. Ce sentiment traduit une sorte de vide intérieur : après avoir atteint ses objectifs les plus grands, il peine à accepter que sa quête puisse toucher à sa fin. L'homme qui avait toujours cherché à repousser les frontières de sa gloire se retrouve brutalement face à lui-même, forcé d'accepter que sa puissance n'est pas infinie.
Alexandre avait une ambition démesurée, un truc presque obsessionnel à vouloir laisser une empreinte éternelle dans l'histoire. Ce mec-là ne supportait tout simplement pas l'idée de limites à ses conquêtes ou à sa gloire. Conquérir toujours plus, accumuler toujours davantage d'exploits militaires, c'était comme une tentative de dépasser sa condition mortelle. Sa peur cachée, c'était sûrement celle d'être oublié après sa mort. Alors, quand il s'est rendu compte qu'il n'y avait littéralement plus rien à conquérir, c'est comme si la dure réalité le rattrapait : être humain, limité, vulnérable. Ce qu'il voulait vraiment, au fond, c'était l'immortalité à travers la renommée, une sorte d'existence infinie. Ne plus pouvoir progresser, c'était une sacrée claque à son ego et à ses rêves d'éternité. Voilà pourquoi, face à l'absence de nouveaux territoires, Alexandre était submergé par une sorte de désespoir existentiel.
Selon le célèbre historien grec Plutarque, Alexandre le Grand était pris d'émotions fortes, parfois extrêmes. Il relate un épisode où Alexandre pleure ouvertement en constatant qu'il n'y avait plus de territoires à prendre. Ces témoignages décrivent un homme aux sentiments exacerbés : il pouvait passer brusquement d'une joie intense à la tristesse ou à une colère fulgurante. Selon l'auteur romain Quinte Curce, Alexandre était aussi capable d'une grande compassion envers ses soldats blessés. L'image que donnent ces récits, c'est celle d'un dirigeant passionné et très humain, loin du cliché froid et calculateur souvent attribué aux grands conquérants.
Les pleurs d'Alexandre le Grand sont restés célèbres parce qu'ils symbolisent un truc assez fort : même les conquérants les plus puissants peuvent ressentir un immense vide existentiel en atteignant leurs objectifs ultimes. Cette anecdote a beaucoup inspiré les philosophes et artistes à travers les siècles, devenant le symbole universel de la quête infinie de l'Homme. Dans la philosophie notamment, ces larmes apparaissent souvent comme illustration parfaite du paradoxe entre l'ambition sans limites et la confrontation à la réalité humaine, limitée et fragile. Aujourd'hui encore, la scène de ses pleurs s'utilise parfois pour décrire la tristesse ou le vertige ressenti quand il n'y a plus aucun défi à relever, aucune frontière à franchir. Un moment qui reste gravé dans l'imaginaire collectif comme un rappel que, même au sommet, on peut ressentir profondément l'insatisfaction humaine.
Alexandre le Grand reçut à l'adolescence l'enseignement philosophique d'Aristote. Cette éducation influença considérablement sa vision du monde et son ambition, lui insufflant un désir profond de surpasser les héros mythiques comme Héraclès et Achille.
Selon Plutarque, Alexandre admirait profondément le héros grec Achille, au point de dormir souvent avec une édition annotée de l'Iliade sous son oreiller durant ses campagnes militaires.
Le célèbre philosophe Diogène, connu pour avoir vécu simplement et méprisé la gloire, refusa les propositions généreuses d'Alexandre le Grand, lui demandant simplement de s'écarter du soleil. Alexandre aurait par la suite exprimé son admiration envers la philosophie de Diogène.
Bien que ses conquêtes militaires soient impressionnantes, Alexandre le Grand est aussi célèbre pour avoir fondé plus de 70 villes, la plus connue étant Alexandrie d'Égypte, qui devint rapidement un centre majeur de savoir et de culture antique.
Alexandre le Grand est décédé très jeune, à l'âge de 32 ans, en 323 av. J.-C. à Babylone. Malgré sa courte vie, il a profondément marqué l'histoire mondiale par ses conquêtes et son héritage culturel.
Même si ce récit est rapporté par divers historiens antiques, notamment Plutarque, certains spécialistes pensent qu'il pourrait comporter une part symbolique, exprimant davantage la psychologie profonde d'un conquérant que des larmes littérales.
Les conquêtes d'Alexandre ont favorisé la diffusion massive de la culture grecque (ou hellénistique) en Orient, facilitant ainsi des échanges culturels, commerciaux et philosophiques qui influenceront durablement l'Occident et le monde oriental.
Les émotions exprimées par Alexandre, telles que ses pleurs liés à l'absence de nouveaux territoires à conquérir, révèlent probablement un individu confronté à son ambition illimitée, à sa solitude de chef suprême et à la crainte de ne pas laisser une marque immortelle dans l'histoire.
Alexandre le Grand a établi un empire immense s'étendant depuis la Grèce et l'Égypte jusqu'à l'actuelle Inde, couvrant ainsi plus de 5 millions de kilomètres carrés.
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