Jules César a été assassiné par un groupe de sénateurs principalement en raison de leur crainte grandissante de sa montée en puissance et de sa volonté de devenir dictateur de Rome, remettant en question le système républicain en place.
Au fil des ans, Jules César accumule les postes clés à Rome : général victorieux en Gaule, consul puis nommé dictateur à vie. À force d'enchaîner les succès militaires, César est devenu ultra-populaire auprès du peuple, ce qui inquiète sérieusement les Sénateurs. Petit à petit, il s'affranchit des règles censées limiter son pouvoir, concentre les décisions importantes entre ses seules mains, et ignore ouvertement l'autorité du Sénat. En gros, Rome commence de plus en plus à ressembler à une monarchie, avec César seul aux commandes, et ça, pas franchement au goût de tout le monde au Sénat. Cette dérive vers l'autoritarisme déclenche alors une sérieuse panique chez les Sénateurs attachés à leurs privilèges et à l'ancienne tradition républicaine.
À l'époque, beaucoup de sénateurs voyaient d'un mauvais œil que César détienne tant de pouvoir. Pour eux, ça voulait clairement dire la fin de la République romaine, où les pouvoirs étaient traditionnellement répartis entre plusieurs institutions et responsables pour éviter la dictature. César, en devenant dictateur à vie, avait supprimé toute limite à son autorité, ce qui inquiétait franchement les défenseurs des anciennes traditions politiques romaines. Ils craignaient une monarchie déguisée, ou pire, le retour d'un système de rois qu'ils détestaient tant depuis des siècles. Pour ces sénateurs, il fallait absolument intervenir pour préserver la République telle qu'ils la connaissaient.
Le Sénat romain était loin d'être un club d'amis. Pas mal de sénateurs redoutaient l'ambition débordante et l'influence écrasante de César, craignant de perdre leur propre statut. Certains avaient des comptes personnels à régler avec lui, nourrissant depuis longtemps des grudges tenaces. Par exemple, Cassius voyait César comme un rival insupportable, jalousant sa gloire militaire et son charisme auprès du peuple. Même Brutus, traditionnellement proche de César, était déchiré entre son amitié personnelle et cette idée qu'il se faisait du devoir républicain. Au Sénat, le ressentiment, la jalousie et la peur se mêlaient dangereusement, créant un environnement idéal pour que des intrigues meurtrières prennent forme.
L'assassinat de Jules César a été organisé en secret par un groupe d'une soixantaine de sénateurs, menés par Brutus et Cassius. Ils décident d'agir aux ides de mars (le 15 mars en calendrier romain), en 44 av. J.-C., pendant une réunion du sénat au théâtre de Pompée. Le jour venu, ils encerclent César sous prétexte de lui rendre hommage, puis ils le frappent brutalement de 23 coups de poignard. César, surpris par l'attaque, reconnaît parmi ses meurtriers son ami proche Brutus, ce qui amplifie encore sa stupéfaction et son désarroi. Affaibli par la blessure infligée par Casca, premier sénateur à avoir porté un coup, il s'écroule finalement au pied de la statue de Pompée.
Saviez-vous que le mot 'assassin' trouve son origine dans le terme arabe 'hashshashin', désignant au Moyen Âge une secte chiite réputée pour ses meurtres politiques ? Jules César, bien que célèbre victime d'assassinat politique, n'a aucun lien avec cette origine linguistique surprenante.
Deux des conjurés responsables de l'assassinat de Jules César, Brutus et Cassius, figurent dans l'œuvre 'La Divine Comédie' de Dante. Dans celle-ci, ils apparaissent dans le dernier cercle de l'Enfer, aux côtés de Judas Iscariote.
Le calendrier julien, instauré par Jules César peu avant sa mort, fut utilisé en Europe jusqu'au XVIe siècle, lorsqu'il fut remplacé par le calendrier grégorien. Cependant, certains pays ont conservé le calendrier julien jusqu'au XXe siècle !
Le célèbre avertissement 'Garde-toi des Ides de Mars' prononcé par un devin à Jules César relate un réel événement historique rapporté par plusieurs auteurs antiques, dont Plutarque et Suétone.
Le groupe de sénateurs qui a participé à cet assassinat était composé, entre autres, de Marcus Junius Brutus, Gaius Cassius Longinus et Decimus Junius Brutus. Ces sénateurs craignaient que César ne devienne roi et mettent ainsi fin à la République romaine.
La conséquence immédiate fut un vide politique et une période de conflits. L'assassinat plongea Rome dans plusieurs années de guerre civile et mena indirectement à la fin définitive de la République romaine avec l'avènement de l'Empire sous Auguste.
Le 15 mars, appelé les Ides de mars, était une date symboliquement importante du calendrier romain, traditionnellement associée aux échéances financières et politiques. Les conspirateurs ont choisi cette date stratégique pour mettre en valeur leur acte politique et attirer ainsi l'attention de l'ensemble des citoyens romains.
Selon certaines traditions historiques, César aurait prononcé la célèbre phrase : 'Tu quoque mi fili' (Toi aussi, mon fils). Cependant, cette phrase reste controversée : certains pensent qu'elle aurait pu être ajoutée par des auteurs postérieurs pour dramatiser l'événement. D'autres sources indiquent plutôt que César ne dit rien face aux conspirateurs.
Plusieurs sources antiques mentionnent qu'avant l'assassinat de César, il aurait reçu divers avertissements tels que des prodiges, des rêves prémonitoires et notamment les avertissements de l'haruspice Spurinna qui lui annonçaient un danger imminent vers les ides de mars.
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