Le café a été initialement interdit dans certaines cultures en raison de ses effets stimulants sur le système nerveux qui étaient perçus comme contraires aux pratiques religieuses ou morales en vigueur à l'époque.
Dans certains contextes religieux, notamment dans le monde musulman du 16ème siècle, le café a d'abord été vu comme une boisson suspecte, voire problématique. L'effet stimulant du café inquiétait parce qu'il ressemblait à une ivresse légère, contraire à certains principes religieux. Certains dirigeants religieux pensaient que le café poussait les gens à passer du temps inutilement dans les cafés, à tenir des discussions jugées immorales ou improductives et à négliger leurs obligations spirituelles. Résultat : la consommation était parfois vue comme allant à l'encontre des bonnes pratiques morales et religieuses. Plusieurs autorités islamiques ont alors prononcé des interdictions temporaires dans des villes comme La Mecque ou Le Caire. Du côté chrétien en Occident, certains religieux avaient même surnommé le café la "boisson du diable", à cause de ses origines étrangères et musulmanes, et de ses effets stimulants vus comme suspects. Ces interdictions n'ont pas duré très longtemps, mais elles montrent à quel point une petite tasse de café pouvait créer du remue-ménage moral et religieux.
À certaines périodes, le café a sérieusement dérangé les pouvoirs en place par son côté rassembleur. Les cafés, lieux publics où les gens se retrouvaient pour discuter politique ou échanger des nouvelles idées, inquiétaient particulièrement les dirigeants. Ils voyaient dans ces établissements des espaces potentiels de contestation, voire de rébellion. Du coup, pas mal de monarques et d'autorités gouvernementales ont tenté d'interdire ou de restreindre la consommation de café pour éviter la diffusion de pensées jugées trop contestataires ou dangereuses pour l’ordre établi.
Même côté économie, ce fut chaud : le café menaçait l'intérêt financier lié à d'autres boissons comme la bière ou le vin, qui généraient à l'époque de juteuses rentrées fiscales. Pas étonnant que des lobbyistes et commerçants influents aient fait pression sur les autorités pour empêcher la popularité grandissante de cette boisson "venue d’ailleurs" de faire du tort à leurs affaires.
Quand le café est arrivé en Europe et au Moyen-Orient, il a vite rendu les gens méfiants. À l'époque, on pensait que ses propriétés stimulantes pouvaient provoquer des troubles allant de l'insomnie au dérèglement complet du corps et de l'esprit. Certains médecins disaient même qu'il asséchait le cerveau ou qu'il causait l'impuissance. D'autres considéraient le café comme dangereux, capable de déclencher des maladies cardiaques ou des tremblements incontrôlables. Avec toutes ces inquiétudes accumulées, il est logique que des autorités aient fini par interdire ou fortement déconseiller cette nouvelle boisson bizarre et excitante.
Lors de son introduction, le café était perçu par beaucoup comme une boisson étrangère qui venait chambouler les habitudes établies. Certaines sociétés préféraient nettement leurs boissons traditionnelles comme le thé, la bière ou le vin, ancrées solidement dans leurs coutumes sociales. Du coup, ce breuvage venu d'ailleurs apparaissait comme un intrus suspect, représentant même parfois une menace pour l'identité culturelle. En Europe, par exemple, pas mal de gens voyaient d'un mauvais œil ces cafés remplis de discussions, craignant que ce lieu exotique affaiblisse les traditions locales. Le café a donc suscité une méfiance qui allait au-delà des questions de goût ou de santé, mais relevait plutôt d'un réflexe de défense culturelle face à quelque chose de nouveau et d'inconnu.
Lorsque le café est arrivé dans certaines régions, il a vite fait fureur, surtout sous forme de cafés, des lieux où on discutait librement, débattait politique et échangeait des idées. Rapidement, ces endroits sont devenus populaires car on pouvait critiquer ouvertement le pouvoir en place ou remettre en question l'ordre établi, sans contrôle strict des autorités. Forcément, ça n'a pas plu à ceux qui dirigeaient, qui ont alors craint que le café mène à des troubles sociaux, des rassemblements contestataires ou des émeutes. Certains dirigeants y ont vu une menace directe à la stabilité publique et ont tenté de fermer ces lieux ou d'interdire carrément la consommation de café pour conserver le calme et éviter tout risque de rébellion ou d'insurrection populaire.
Au 16e siècle, certains dirigeants ottomans craignaient que les cafés publics ne soient des lieux réunissant les opposants politiques, entraînant temporairement leur fermeture ou leur interdiction.
Le pape Clément VIII fut invité à condamner le café au 17e siècle en Europe, mais après l'avoir goûté, il l’approuva publiquement, contribuant ainsi à la popularisation de cette boisson dans le monde chrétien.
En Suède, au 18e siècle, le café était interdit pour des raisons sanitaires et économiques, poussant le roi Gustave III à mener une étrange expérience médicale pour prouver ses dangers — mais l'expérience démontra involontairement la relative innocuité du café.
On pensait dans certaines régions arabes historiques que le café avait des vertus mystiques et spirituelles, favorisant la méditation et la prière, d'où sa popularité initiale auprès des membres de soufisme dans le monde islamique.
Des cas célèbres incluent l'Empire ottoman du XVIe siècle, certaines villes européennes durant les XVIIe et XVIIIe siècles telles que Stockholm ou Venise, ainsi que certaines sociétés musulmanes orthodoxes où le café a été ponctuellement interdit par les autorités religieuses ou les dirigeants politiques.
Oui, car les maisons de café sont devenues des lieux de rencontre et d'échange d'idées politiques ou philosophiques pouvant menacer certains pouvoirs établis. En conséquence, certaines autorités ont tenté de limiter les rassemblements dans les cafés pour éviter les mouvements contestataires et préserver l'ordre public.
Historiquement, le café a été accusé d'entraîner divers troubles médicaux, comme des risques cardiaques accrus, des dérangements nerveux ou digestifs, et des comportements jugés socialement inadaptés dus à ses effets stimulants.
Le café a été perçu comme une substance pouvant inciter à des comportements immoraux ou à une dépendance interdite dans certaines traditions religieuses. Plus précisément, certains croyants voyaient sa consommation comme allant à l'encontre des règles sur les substances psychoactives ou stimulant artificiellement l'esprit.
Non, bien que le café ait provoqué plusieurs vagues de résistances initiales dans diverses cultures pour des raisons religieuses, économiques ou politiques, il a fini par être largement accepté et apprécié mondialement grâce à la popularisation progressive par les échanges commerciaux internationaux et l'évolution des mentalités.
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Question 1/5