Nous éternuons les yeux fermés par réflexe pour protéger nos yeux des sécrétions nasales qui pourraient être expulsées lors de l'éternuement.
Lorsqu'on éternue, les yeux se ferment sans même qu'on y pense. Ce réflexe est là pour une bonne raison : protéger nos yeux. Quand on éternue, on expulse rapidement de l'air, des gouttelettes, et potentiellement des microbes hors de nos voies respiratoires. Cette expulsion violente crée une sorte de réaction automatique chez nos paupières, qui se referment immédiatement en prévention. Nos yeux évitent ainsi de recevoir directement ce qu'on rejette en éternuant, comme une sorte de réaction de sécurité. Ce petit réflexe instantané et inconscient est donc avant tout là pour éviter les irritations ou la contamination de nos yeux sensibles.
Quand tu éternues, un message nerveux est envoyé au cerveau par le biais du trijumeau, un nerf crânien qui couvre une large partie du visage. À ce moment-là, ton cerveau déclenche automatiquement une réponse réflexe, activant à la fois tes muscles respiratoires pour expulser l'air à toute vitesse et tes muscles des paupières pour fermer les yeux. Cette coordination est gérée par des zones spécifiques du tronc cérébral, une région centrale qui assure des actions automatiques vitales, sans que tu aies à réfléchir ou même à t'en rendre compte. Ce mécanisme neurologique de synchronisation garantit que tes yeux restent fermés durant un éternuement, même s'il est difficile voire impossible d'aller contre ce réflexe.
Lorsqu'on éternue, des milliers de petites gouttelettes chargées de microbes et d'autres particules sortent violemment par le nez et la bouche. Ce réflexe de fermer les yeux sert justement à protéger la surface sensible des yeux contre ces projections potentiellement contaminantes. L'œil est une porte d'entrée facile pour les virus et les bactéries, avec ses muqueuses délicates et humides particulièrement vulnérables. Du coup, en fermant instinctivement les paupières, le corps évite que ces micro-organismes atterrissent directement à la surface de l'œil et réduisent ainsi les risques d'infection ou d'irritation.
Pendant un éternuement, plusieurs muscles du visage se contractent automatiquement, notamment le muscle orbiculaire, celui responsable de fermer les paupières. Ce muscle fait un cercle autour de ton œil, comme un élastique, et se serre par réflexe dès que t'éternues. D'autres muscles faciaux participent aussi au mouvement réflexe, comme ceux du front et des joues, pour créer une fermeture efficace et complète, empêchant toute particule extérieure d'atteindre tes yeux au moment où tu expires violemment par le nez et la bouche. C'est une sorte de combinaison musculaire automatique que ton corps enclenche, sans même te demander ton avis.
Ce réflexe automatique remonterait très loin dans notre histoire : fermer instinctivement les yeux pendant l’éternuement était autrefois utile pour protéger l’œil. À une époque où l'environnement était rempli de poussières, de débris et de microbes, fermer immédiatement les yeux évitait ainsi d’y envoyer toutes ces saletés lors d’un éternuement soudain. Ce réflexe protecteur très efficace s’est donc inscrit progressivement dans notre patrimoine génétique, transmis de génération en génération, sans grande modification depuis. Pas franchement très glamour, mais assez futé de la part de nos ancêtres, finalement.
La vitesse moyenne d'un éternuement atteint environ 160 km/h, ce qui explique pourquoi se couvrir la bouche et le nez lors d'un éternuement est recommandé pour limiter la propagation des microbes.
Un éternuement implique de nombreux muscles faciaux qui se contractent simultanément, ce qui explique pourquoi il est quasiment impossible de garder un visage détendu durant l'éternuement.
L'éternuement est déclenché par la stimulation des nerfs du nez, mais étonnamment, une exposition soudaine à la lumière vive peut également provoquer chez certaines personnes une réaction appelée 'éternuement photique'.
Chez certaines personnes, fixer les yeux sur une lumière intense provoque un réflexe immédiat d'éternuement : ce phénomène est connu sous le nom de syndrome ACHOO (Autosomnal Dominant Compelling Helio-Ophthalmic Outburst).
Il s'agit d'un phénomène appelé réflexe photo-sternutatoire. Environ 18 à 35 % des personnes possèdent ce réflexe génétique où une lumière vive déclenche involontairement l'envie d'éternuer.
Retenir régulièrement un éternuement peut augmenter la pression nasale et interne, entrainant parfois des désagréments comme des douleurs à l'oreille, aux sinus ou, exceptionnellement, des lésions auditives bénignes. Il vaut donc généralement mieux éviter cette pratique.
Oui, il est recommandé de ne pas boucher entièrement les narines, mais plutôt d'appuyer légèrement sur la base du nez ou d'effectuer une légère pression horizontale au dessus des lèvres. Cette méthode permet d'atténuer la force d'un éternuement sans provoquer un risque pour la santé.
Non, généralement on éternue rarement pendant un sommeil profond car le corps réduit la réactivité à certains stimuli. Cependant, il est possible d'être réveillé brièvement par un éternuement lors des stades de sommeil léger.
L'éternuement répété arrive lorsque l'irritation ou la stimulation du nez n'a pas été complètement éliminée au premier éternuement. Le corps continue alors à éternuer jusqu'à ce que les voies nasales soient dégagées.
En général, essayer d'éternuer avec les yeux ouverts n'entraîne pas de dommage grave, mais cela reste extrêmement difficile car le réflexe automatique ferme les paupières immédiatement afin de protéger les yeux de toute projection.

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