Certaines planètes n'ont pas d'atmosphère car elles n'ont pas suffisamment de gravité pour retenir les molécules gazeuses ou parce qu'elles ont perdu leur atmosphère suite à des processus comme l'érosion solaire.
La gravité d'une planète, c'est en gros sa capacité à retenir autour d'elle tout ce qui passe à proximité. Quand la planète est trop petite, sa force d'attraction est faible. Du coup, les molécules gazeuses qui devraient composer l'atmosphère s'échappent facilement dans l'espace, surtout les plus légères comme l'hydrogène ou l'hélium. C'est exactement ce qu'il s'est passé pour des corps célestes comme la Lune ou Mercure : trop petits, trop légers, avec une attraction gravitationnelle trop faible pour retenir durablement une atmosphère. Résultat, leur surface reste vide, sans vrai gaz à respirer ni protection gazeuse contre l'espace.
Le vent solaire, c'est surtout un flux brutal de particules chargées venant directement du Soleil. Lorsqu'une planète n'a pas de champ magnétique puissant pour se défendre, ces particules viennent carrément arracher les molécules de son atmosphère petit à petit. Résultat : au fil des millions d'années, la planète finit complètement dépouillée d'atmosphère, comme c'est le cas pour Mercure, trop proche du Soleil pour tenir tête à ce bombardement permanent. Mars, elle aussi, a perdu une bonne partie de son atmosphère à cause de ce vent solaire impitoyable. Pas de chance, sans protection efficace, c'est mission impossible pour garder une atmosphère stable sur la durée.
Certaines planètes comme Mars n'ont plus aujourd'hui de champ magnétique global. Résultat : plus de bouclier efficace contre le vent solaire, un flux puissant de particules chargées venant du Soleil. Sans ce bouclier, les particules solaires viennent directement éroder progressivement l'atmosphère, la "soufflant" petit à petit dans l'espace. Ce phénomène a rendu la planète rouge presque totalement dépourvue d'air au fil du temps. À la différence de Mars, la Terre, heureusement munie d'un champ magnétique bien actif, conserve une atmosphère dense et stable qui permet le développement de la vie.
Quand une planète connaît des températures très variables, la surface subit des changements brusques d'expansion (chaud) et de contraction (froid). À long terme, ces cycles thermiques finissent par fragiliser et fissurer la croûte rocheuse, relâchant les gaz qui auraient pu former une atmosphère. De plus, il devient presque impossible pour des molécules gazeuses de rester stables quand elles alternent sans cesse entre températures extrêmes. Cette variabilité thermique accentue donc la perte progressive d'une atmosphère déjà mince ou empêchée de se former. Mercure est le parfait exemple : elle encaisse environ +430 °C au soleil puis descend à -180 °C pendant sa nuit, empêchant tout espoir de maintenir une couche gazeuse stable.
Les planètes sans atmosphère subissent directement les collisions violentes des météorites, sans bouclier pour les atténuer ou les consumer. Chaque impact projette des débris et expulse de la matière hors de la planète, empêchant ainsi la formation durable d'une atmosphère. Petit à petit, ces chocs répétés causent une érosion constante : impossible pour l'air d'accrocher à la surface. Ce bombardement incessant empêche définitivement l'installation d'une couche gazeuse durable autour des petites planètes ou des corps célestes à faible gravité.
Sur Terre, le puissant champ magnétique généré par le noyau métallique liquide permet de détourner les particules chargées du vent solaire, protégeant ainsi efficacement notre atmosphère d'une érosion constante.
Notre Lune n'a pas d'atmosphère permanente car sa faible attraction gravitationnelle ne lui permet pas de retenir efficacement les molécules gazeuses qui pourraient s'y accumuler.
Mars possédait autrefois une atmosphère beaucoup plus dense qui a considérablement diminué au fil du temps en raison du vent solaire et de la perte progressive de son champ magnétique protecteur.
Certaines lunes dans le système solaire, comme Titan (satellite de Saturne), présentent des atmosphères étonnamment denses, parfois même plus substantielles que celle de certaines planètes.
Oui, des impacts météoritiques fréquents et violents contribuent à disperser graduellement une atmosphère en projetant une partie des gaz présents hors de la planète. Ces événements d'impact, fréquents dans l'histoire primitive du système solaire, peuvent fortement perturber l'atmosphère, notamment sur les planètes plus petites et moins protégées.
Mars a perdu son atmosphère principalement car sa petite taille a entraîné une baisse rapide de son activité géologique et la disparition de son champ magnétique initial. Sans ce mécanisme protecteur, le vent solaire a progressivement arraché l'atmosphère martienne, la réduisant considérablement.
Absolument. Une forte variabilité ou des températures extrêmement élevées peuvent engendrer l'évaporation rapide et durable des gaz atmosphériques, réduisant ainsi fortement la capacité d'une planète à conserver et développer une atmosphère stable.
Le vent solaire est composé de particules chargées énergétiques émises par le Soleil. Sans un champ magnétique protecteur, ce flux de particules peut impacter directement l'atmosphère d'une planète, arrachant progressivement ses gaz et l'appauvrissant au fil du temps.
Non, bien que cruciale, la gravité n'est pas le seul facteur. Le champ magnétique, la distance au Soleil, l'activité volcanique, ainsi que la composition chimique initiale de la planète jouent également des rôles essentiels dans la formation et le maintien d'une atmosphère.
La Terre possède une gravité suffisamment forte et un champ magnétique protecteur qui permettent de retenir son atmosphère gazeuse durablement. A l'inverse, Mercure ou la Lune n'ont ni la masse nécessaire ni de champ magnétique protecteur conséquent, rendant impossible la rétention d'une atmosphère significative face au vent solaire.
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Question 1/5