Les Incas buvaient du jus de coca en haute altitude car cette plante aide à lutter contre le mal des montagnes, en augmentant l'apport en oxygène dans le corps grâce à la présence de molécules actives comme la cocaïne.
En haute altitude, l'air est plus rare en oxygène, ce qui complique la respiration. Les Incas avaient trouvé un moyen malin : boire du jus de coca. Cette plante contient des substances comme la cocaïne à faible dose (rien à voir avec la drogue concentrée d'aujourd'hui, hein !) qui dilatent les vaisseaux sanguins et améliorent l'oxygénation des cellules. Résultat : le corps supporte mieux le mal des montagnes, une condition désagréable qui cause maux de tête, fatigue, vertiges ou essoufflement. Le jus de coca aide aussi à réduire la sensation de faim et stimule légèrement l'énergie physique, plutôt pratique quand on doit crapahuter dans les Andes toute la journée. Bref, une astuce naturelle pour rester actif sans trop galérer là-haut dans les sommets !
Chez les Incas, le jus de coca représentait bien plus qu'une simple boisson. Elle était perçue comme sacrée, servant d'offrande aux dieux lors de cérémonies religieuses, et accompagnant presque tous les rituels importants. Les Incas croyaient que la coca possédait une énergie spirituelle, permettant de connecter les humains au monde surnaturel. Mâcher les feuilles de coca ou boire son jus donnait de la force mentale et physique, un sentiment d'équilibre et d'unité avec la nature. C'était aussi un puissant symbole communautaire : échanger du jus ou des feuilles de coca exprimait amitié, respect ou alliance entre personnes ou groupes sociaux. Les prêtres Incas utilisaient régulièrement la coca pour prévoir l'avenir et interpréter les signes divins. Bref, pas question d'imaginer leur société sans cette feuille aux multiples pouvoirs.
La feuille de coca contient naturellement plusieurs alcaloïdes, principalement la cocaïne, mais en petites quantités, bien loin des concentrations utilisées comme drogue. Mâchée ou consommée en infusion (comme le jus de coca), elle fournit un léger effet stimulant grâce notamment à la présence d'autres composants comme les vitamines (B1, B2, C, E) et des minéraux tels que le calcium et le fer. Elle aide surtout à augmenter l'oxygénation du sang, aidant ainsi à mieux gérer le mal de l'altitude. Les Incas ressentaient alors moins la fatigue, les maux de tête ou les nausées liés à une altitude élevée, notamment grâce à l'amélioration de la respiration et à une meilleure circulation sanguine provoquées par ses alcaloïdes. De manière simple : boire du jus de coca permettait à leur organisme de compenser efficacement les effets du manque d'oxygène en haute montagne.
Les Incas commençaient généralement par mâcher les feuilles fraîches de coca pour en retirer le jus doucement libéré par la mastication. Parfois, ils ajoutaient un peu de chaux ou de cendres végétales afin d'activer et de libérer plus efficacement les substances bénéfiques. Sinon, ils faisaient sécher les feuilles, les réduisaient en poudre et les faisaient infuser comme une sorte de thé léger. Ce jus ou infusion était consommé tout au long de la journée, notamment lors d'activités physiques intenses ou de longs trajets en altitude, afin de diminuer la fatigue et de faciliter la respiration dans l'air raréfié des Andes. D'ailleurs, les Incas transportaient souvent ces feuilles dans de petites pochettes appelées chuspas, simples et pratiques, accompagnant quotidiennement leur routine.
Les Incas n'étaient pas les seuls à utiliser la feuille de coca : chez les peuples Aymaras et Quechuas, la coca était mâchée directement pour combattre les effets du mal des montagnes. Dans les Andes boliviennes, les communautés locales mâchent encore la feuille pour soulager la fatigue et les vertiges liés à l'altitude. Contrairement aux Incas qui consommaient principalement du jus de coca, d'autres cultures préféraient simplement mâcher et garder longtemps en bouche les feuilles pour extraire lentement leurs substances actives. Chez les peuples andins actuels, le processus de mastication, appelé localement acullico, est toujours accompagné d'une pincée de cendre ou de chaux vivante pour faciliter l'extraction des alcaloïdes de la coca et augmenter les effets bénéfiques.
Aujourd'hui encore, dans certains pays andins comme le Pérou ou la Bolivie, les feuilles de coca et leurs dérivés sont légalement consommés et vendus sur les marchés locaux pour combattre le mal d'altitude, notamment sous forme de thés, bonbons ou jus.
Les Incas mâchaient ou buvaient du jus de coca non seulement pour l'acclimatation à l'altitude mais aussi pour faciliter le travail physique intensif : la coca aidait à réduire la fatigue et augmenter l'endurance durant les longs trajets dans la cordillère andine.
Contrairement aux idées reçues, la consommation traditionnelle et modérée de coca sous forme de feuilles ou de jus n’induit pas d'addiction. C’est uniquement son dérivé concentré, la cocaïne, qui présente ces risques.
La feuille de coca contient plus de calcium que le lait, plus de protéines que les noix, et est riche en vitamines et minéraux essentiels, expliquant pourquoi elle était particulièrement précieuse en milieu montagneux où l'alimentation pouvait être limitée.
En plus de lutter contre les effets de l'altitude, la coca jouait un rôle fondamental dans les pratiques spirituelles et les cérémonies religieuses incas. Elle était aussi employée comme offrande aux divinités ou pour des usages médicinaux et sociaux, renforçant le lien communautaire.
Dans plusieurs pays d'Amérique du Sud, notamment au Pérou et en Bolivie, la consommation de feuilles de coca ou leur infusion sous forme de thé est parfaitement légale et fait partie intégrante de la culture locale. Cependant, dans de nombreux autres pays, elle reste encadrée ou strictement interdite en raison des lois sur les substances stupéfiantes.
Le principal bienfait est une meilleure oxygénation du sang grâce à la présence d'alcaloïdes stimulant la respiration et facilitant l'absorption d'oxygène, aidant ainsi à diminuer les symptômes du mal de l'altitude tels que les maux de tête, les nausées et la fatigue.
Les Incas utilisaient également d'autres aliments locaux comme le quinoa, riche en fer, protéines et glucides complexes, ainsi que la maca, racine adaptogène réputée pour augmenter la résistance physique et atténuer les symptômes liés à l'altitude.
Non, le jus de coca traditionnel consommé par les Incas est issu directement des feuilles de coca naturelles, mâchées ou infusées en boisson. Il ne concentre pas chimiquement les alcaloïdes actifs, contrairement à la cocaïne, une substance isolée et transformée chimiquement au 19ème siècle.

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