Le chocolat devient dur et cassant s'il est mal tempéré car les cristaux de graisse présents dans le chocolat ne sont pas correctement alignés lors du processus de refroidissement, ce qui entraîne une structure instable et une texture désagréable.
Quand on rate le tempérage, ça chamboule la cristallisation naturelle du beurre de cacao dans le chocolat. Normalement, le beurre de cacao forme des petits cristaux réguliers et stables appelés cristaux bêta, qui assurent une belle texture ferme, lisse et brillante. Mais en foirant le tempérage, d'autres cristaux instables apparaissent : du coup, le chocolat devient dur, cassant et terne. Le beurre de cacao cristallise alors de manière désorganisée et forme des amas rugueux, avec cet aspect blanchâtre bien connu. Sans des conditions de température précises, fini la bonne texture, bonjour l’effet « plaque de béton ».
Un mauvais tempérage amène le beurre de cacao à former des gros cristaux instables. Ces cristaux grossiers, contrairement à une cristallisation fine et harmonieuse, rendent le chocolat cassant, terne et très dur sous la dent. Normalement, un tempérage réussi produit de petits cristaux uniformes : c'est là que ton chocolat est brillant, croquant et fondant juste comme il faut. À l'inverse, les gros cristaux formés quand le refroidissement est mal géré donnent une texture granuleuse et désagréable. Bref, ton chocolat perd tout son côté soyeux à cause de ces gros cristaux qui viennent gâcher la dégustation.
Pendant le refroidissement, si la température n'est pas la bonne, le chocolat aura du mal à former des cristaux stables. Une température trop élevée empêche la formation de ces fameux cristaux type beta V, et tu te retrouves avec une texture molle et collante. À l'inverse, si tu refroidis trop vite ou trop froid, la cristallisation tourne au chaos : les cristaux se forment de manière désordonnée et deviennent gros et irréguliers. Résultat, ton chocolat devient plus dur, cassant, avec un aspect blanc-gris pas très appétissant qu'on appelle le blanchiment gras. Maintenir une température juste et stable, c'est donc le secret pour que ton chocolat soit à la fois brillant à croquer et joliment croquant.
L'humidité est un vrai problème dans la préparation du chocolat, car elle entraîne une coagulation épaisse et pâteuse. En présence d'eau, le sucre contenu dans le chocolat fond en partie et se recristallise ensuite en cristaux grossiers, menant à une texture granuleuse voire sablée désagréable. Résultat : ton chocolat devient pâteux, difficile à manier et perd son côté lisse et brillant. Même une toute petite quantité d'eau suffit à produire un chocolat épais, cassant et granuleux qui gâche la sensation fondante recherchée.
Le chocolat brillant et qui 'croque' parfaitement en bouche a été tempéré avec soin, favorisant la formation de cristaux de beurre de cacao spécifiques nommés cristaux de type V.
La fine pellicule blanche parfois visible sur le chocolat, appelée 'blanchiment gras', se forme justement lorsqu'il est mal tempéré ou exposé à des variations de température, changeant la disposition des cristaux du beurre de cacao.
Même un faible taux d'humidité peut provoquer le phénomène appelé 'grippage' du chocolat fondu, le rendant pâteux, terne et difficile à utiliser en pâtisserie ou chocolaterie.
Lorsqu'un chocolat est bien tempéré, il fond à une température proche de celle du corps humain (environ 34 à 35°C), ce qui explique son agréable sensation fondante en bouche.
Les signes courants sont l'apparition d'une texture granuleuse, un manque de brillance, une couleur terne et une cassure cassante ou friable au lieu d'une cassure nette et lisse.
En général, pour le chocolat noir, chauffez entre 50 et 55°C puis refroidissez autour de 27-28°C avant de remonter légèrement à 31-32°C. Pour le chocolat au lait, chauffez à 45-50°C, refroidissez autour de 26-27°C et remontez à 29-30°C. Pour le chocolat blanc, chauffez à 40-45°C, baissez vers 25-26°C puis finissez à 28-29°C.
Le tempérage complet prend généralement entre 15 et 25 minutes, selon la quantité de chocolat utilisée, le matériel employé et la technique spécifique de tempérage choisie (ensemencement ou tablage).
Ces traces blanchâtres appelées « fat bloom » apparaissent généralement lorsque le beurre de cacao remonte à la surface du chocolat à cause d'un mauvais tempérage, de fluctuations de température ou d'excès d'humidité.
Oui, il est tout à fait possible de récupérer du chocolat mal tempéré en le refondant doucement au bain-marie, puis en le tempérant à nouveau en respectant cette fois précisément les courbes de température recommandées selon son type (chocolat noir, au lait ou blanc).
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Question 1/5