Le verre trempé est plus résistant que le verre ordinaire car il subit un traitement thermique spécifique qui le rend plus dur et plus durable face aux chocs et aux variations de température.
Le verre trempé, c'est du verre ordinaire soumis à un traitement thermique particulier. On chauffe d'abord le verre à très haute température (autour de 650 à 700°C) jusqu'à devenir mou sans pour autant fondre. Ensuite, on refroidit très rapidement la surface du verre à l'aide de jets d'air froid. Ça crée une différence de refroidissement : la surface du verre refroidit vite et se contracte, alors que l'intérieur refroidit plus lentement. Du coup, l'extérieur du verre entre en état de compression permanente, tandis que l'intérieur est sous tension. Cet équilibre compressif-tensif donne au verre trempé ses propriétés mécaniques particulières et sa robustesse exceptionnelle comparée au verre classique.
Le verre ordinaire a une structure globalement homogène, avec une tension similaire partout en surface et à l'intérieur. À l'inverse, le verre trempé possède une structure spéciale : sa surface est mise sous compression (comprimée vers l'intérieur), tandis que son cœur est soumis à une légère tension. Ces contraintes opposées viennent directement du processus de fabrication spécifique du verre trempé, basé sur un refroidissement rapide. Cette organisation interne, façon sandwich, donne au verre trempé sa capacité à mieux encaisser chocs et impacts, contrairement au verre classique, très fragile.
La résistance accrue du verre trempé vient principalement d'un truc malin : un jeu de tensions internes. Lors du processus de production, on chauffe le verre à très haute température avant de le refroidir très brutalement, en soufflant de l'air froid dessus. Ce refroidissement hyper rapide crée un déséquilibre : la surface refroidit plus vite et se contracte immédiatement, tandis que l'intérieur reste chaud plus longtemps et refroidit lentement. Résultat, la surface durcie finit par être en état de compression, tandis que le cœur reste en tension. Quand tu donnes un choc à un verre trempé, ces tensions complémentaires rendent le matériau beaucoup plus résistant : pour fissurer le verre, il faudrait d'abord que la contrainte appliquée vienne à bout de cette zone comprimée en surface. Ce n'est pas gagné, donc ton verre trempé encaisse largement mieux les coups qu'un verre ordinaire.
Le verre trempé supporte mieux les contraintes parce que sa surface extérieure est constamment sous contrainte de compression. Ça veut dire qu'il paraît être "serré" en permanence, du coup, il résiste mieux quand il reçoit des chocs ou des flexions accidentelles. En comparaison, le verre ordinaire, qui n'a pas ces tensions internes équilibrées, craque rapidement quand on le sollicite un peu trop. Côté résistance thermique, même constat : le verre trempé supporte nettement mieux les écarts brutaux de température. Il peut facilement encaisser de forts chauds-froids sans se fissurer, alors que le verre classique, lui, peut parfois éclater au moindre choc thermique un peu élevé.
Dans l'automobile, les vitres latérales et arrières utilisent généralement du verre trempé, car il se brise en petits morceaux moins coupants qu'un verre ordinaire, protégeant ainsi les passagers. De même, les écrans de mobiles haut de gamme comme l'iPhone bénéficient souvent du verre trempé pour limiter les fissures suite à des chocs accidentels, diminuant grandement le risque de casse. Chez toi, la porte du four ou encore la cabine de douche en utilisent également pour leur résistance élevée aux écarts de température et leur sécurité renforcée en cas de choc. Enfin, dans diverses installations sportives—par exemple les vitres des terrains de squash—le verre trempé est préféré, sa solidité supportant sans problème impacts et vibrations régulières.
Bien que très résistant aux chocs et aux contraintes thermiques, le verre trempé reste sensible à des dommages sur ses bords. Une ébréchure minime sur un coin peut diminuer significativement sa solidité globale.
Certaines gouttes, appelées « larmes de Prince Rupert », se forment par trempe du verre et présentent une résistance impressionnante contre les chocs à leur extrémité large, tout en pouvant éclater entièrement si leur extrémité fine est endommagée.
Lorsqu'il se brise, le verre trempé se fragmente en petits morceaux moins dangereux, contrairement au verre ordinaire qui produit des éclats coupants. Cela en fait une option plus sûre pour une utilisation domestique et industrielle.
Grâce à sa résistance thermique accrue, le verre trempé peut supporter des variations soudaines et importantes de température, idéal pour des applications comme les portes de fours ou les plaques de cuisson.

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