La couleur de la lave passe du blanc au rouge en raison de sa température. Quand elle est très chaude, elle émet une lumière blanche, puis en refroidissant, elle prend une teinte rouge orangée due à la présence de minéraux oxydés.
La lave très chaude débute par une couleur blanche ou jaune vif, car sa température dépasse souvent les 1000 à 1200°C. À ces températures élevées, les roches en fusion émettent énormément d'énergie sous forme de lumière intense. En refroidissant, la lave passe par des nuances orangées, puis rouges, traduisant une baisse progressive de chaleur. Plus la lave perd en température, plus elle tend vers une teinte sombre, allant jusqu'à devenir rouge foncé puis finalement presque noire, quand une croûte solide commence à se former et à durcir. Ce changement de couleur suit directement la baisse d'énergie thermique dégagée, ce qui signifie: coule vite et chaud, tu as du blanc-jaune; coule lentement et refroidis, tu passes au rouge sombre.
Quand la lave se refroidit très vite, sa température chute d'un coup. Résultat : sa couleur passe rapidement du blanc-jaune lumineux à une teinte rouge orangée, puis rapidement au rouge sombre. C'est parce que la couleur est directement liée à la température du matériau. En refroidissant brutalement, la lave perd vite de l'énergie thermique et les atomes s'agitent moins. Moins ils ont d'énergie, plus ils émettent une lumière faible, tirant vers le rouge sombre. Cette variation rapide explique souvent pourquoi près de la surface ou au contact de l'eau, la lave éclaire nettement moins fort et perd très vite son aspect brûlant.
La présence d'impuretés minérales (fer, soufre, magnésium...) change légèrement la teinte de la lave, en lui donnant parfois un aspect plus sombre ou plus rouillé à température égale. Plus une lave contient du fer, plus elle tire vers des nuances rouge foncé ou brunâtre lors du refroidissement progressif. La pression atmosphérique joue elle aussi sur la couleur observée : à faible pression, les gaz volcaniques s'échappent vite, la lave devient très vite terne et mate en refroidissant. À l'inverse, une pression plus importante peut prolonger la couleur brillante et vive de la lave chaude pendant davantage de temps. Autrement dit, impuretés et pression influencent le passage du blanc éblouissant à ce rouge plus sombre typique des coulées volcaniques refroidies.
La lave refroidie peut former différents types de roche selon son refroidissement et sa composition : basalte, rhyolite ou andésite ; chacun possédant des caractéristiques uniques exploitées en construction ou comme matériau décoratif.
Bien que la lave soit souvent représentée comme rouge vif dans la culture populaire, lorsqu'elle atteint sa température la plus élevée (au-delà de 1100°C), elle devient blanche et peut même sembler presque aveuglante à l'œil nu.
On utilise parfois la couleur visible de la lave pour estimer rapidement sa température approximative, ce qui aide scientifiques et volcanologues lors de l'étude des volcans actifs.
Le verre volcanique, ou obsidienne, est créé par le refroidissement ultra-rapide de la lave. Ce matériau est si lisse et aiguisé qu'il était utilisé par des civilisations anciennes pour fabriquer des pointes de flèches et des ustensiles de coupe.
La principale différence entre la lave et le magma réside dans leur emplacement : le magma est situé sous la surface terrestre, dans le manteau ou la croûte terrestre, alors que la lave est du magma qui est parvenu à la surface après une éruption volcanique. Une fois à la surface, le magma change d'appellation et devient lave.
La lave semble très brillante la nuit car la lumière qu'elle émet contraste fortement avec l'obscurité ambiante. Pendant la journée, la forte luminosité du Soleil réduit fortement ce contraste, donnant à la lave une apparence plus sombre ou moins éclatante.
La couleur de la lave est surtout un indicateur de température. Une lave blanche ou jaune vif est très chaude, plus fluide et généralement plus rapide, pouvant présenter un danger immédiat plus important. Par contre, une lave rouge foncé ou orangée est plus froide, moins fluide et progresse plus lentement, ce qui laisse généralement plus de temps pour s'en éloigner. Cependant, toute lave reste extrêmement dangereuse.
Sous des conditions très particulières, oui. Par exemple, la lave peut paraître bleue lorsque les flammes bleues associées à la combustion de gaz sulfuriques s'échappent à proximité d'un volcan, comme sur le volcan Kawah Ijen en Indonésie. Quant à une teinte verdâtre, elle peut exceptionnellement provenir du contenu minéral riche en cuivre ou autres éléments minéraux spécifiques, mais cela reste très rare.
La température maximale de la lave dépend principalement de sa composition chimique, mais elle varie généralement entre 700°C et 1200°C. Les laves basaltiques, par exemple, peuvent atteindre les températures les plus élevées, autour de 1100–1200°C, tandis que les laves rhyolitiques sont plus froides, variant entre 700 à 900°C.
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