La ville de Mexico s'enfonce chaque année principalement parce qu'elle est construite sur un ancien lac, le lac Texcoco, et l'extraction excessive des eaux souterraines pour répondre à ses besoins en eau a provoqué un affaissement du sol.
La ville de Mexico se situe dans un bassin entouré de montagnes, et à l'origine, il y avait là une série de lacs peu profonds. Ces lacs se sont remplis au fil des millénaires de dépôts sédimentaires comme des argiles et des limons. Ce mélange de sols meubles fait que le sol est instable, un peu comme une énorme éponge humide. Avec le temps, ces sédiments se compactent progressivement sous le poids des constructions et lorsque l'eau souterraine est pompée en grande quantité. Du coup, la structure géologique du bassin, faite principalement d'une couche assez épaisse de sédiments argileux, facilite énormément l'affaissement du terrain. En gros, on habite sur une grande surface molle et spongieuse, ce qui n'est clairement pas idéal pour une mégapole grandissante.
Sous Mexico, l'eau utilisée par les habitants provient en grande partie d'énormes réservoirs naturels souterrains qu'on appelle les aquifères. À force d'y puiser intensivement pour répondre aux besoins croissants de cette immense ville, ces aquifères n'ont plus le temps de se recharger naturellement grâce aux pluies. Résultat : le sol perd son soutien, comme une éponge remplie d'eau qu'on presse petit à petit. Moins d'eau souterraine signifie une baisse de pression et un tassement des couches de terre situées au-dessus. Ce phénomène, appelé la subsidence, explique en grande partie pourquoi Mexico s'affaisse plusieurs dizaines de centimètres chaque année.
La ville de Mexico est bâtie sur un ancien lac rempli de sols argileux, une matière qui a le vilain défaut de pouvoir se tasser énormément lorsqu'elle perd son eau. Imagine une grosse éponge mouillée : tant qu'elle est saturée en eau, elle reste volumineuse et ferme, mais dès qu'elle sèche, elle rétrécit et perd du volume. C'est exactement ce qui arrive ici : en pompant l'eau des aquifères souterrains pour leurs besoins, les habitants retirent petit à petit cette humidité de l'argile. Résultat, les couches d'argile se compactent, et le sol en surface se met à descendre, entraînant une lente mais certaine affaissement progressif de la ville entière, parfois jusqu'à plus de 10 cm par an dans certains quartiers ! Ce phénomène de compression est irréversible : même si l'on arrêtait tout de suite le pompage, l'argile ne reprendrait pas son volume initial.
L'affaissement à Mexico pose des risques sérieux pour les habitants et les infrastructures de la ville. Chaque année, ce phénomène endommage sérieusement des bâtiments, des routes, le métro, et perturbe même les réseaux de gaz et d'eau. Du coup, beaucoup d'habitations se fissurent ou deviennent carrément instables, menaçant directement la sécurité des personnes. Financièrement, la facture est salée : les réparations constantes grèvent lourdement les budgets municipaux, et réduisent les fonds disponibles pour d'autres services publics importants comme la santé ou l'éducation. Dans certains quartiers, la baisse progressive du sol augmente aussi les risques d'inondations. Résultat, les habitants les plus modestes, souvent vivant dans les zones sensibles, se retrouvent davantage exposés, accentuant les inégalités sociales.
La ville mise sur une meilleure gestion de l'eau, avec notamment des projets pour recharger naturellement les nappes phréatiques, en favorisant l'infiltration plutôt que le bitume partout. Une piste sérieuse consiste à réduire fortement l'extraction d'eau souterraine en raccordant davantage de quartiers à des sources extérieures, comme des réservoirs situés plus loin. Beaucoup d'efforts visent aussi à réparer les fuites du réseau d'eau potable—très nombreuses à Mexico—afin d'éviter le gaspillage. Certains experts explorent même l'idée d'injecter directement de l'eau traitée sous terre pour stabiliser les sols fragiles. Enfin, côté urbanisme, des programmes sensibilisent aujourd'hui la population à adopter des pratiques économes en eau pour soulager les réserves souterraines.
Le phénomène d'affaissement de Mexico a débuté dès l'époque coloniale avec les Espagnols, qui drainèrent progressivement les lacs environnants et accentuèrent involontairement l'instabilité du site.
Selon certaines estimations scientifiques, depuis le début du 20ème siècle, certaines parties de Mexico auraient perdu jusqu'à 10 mètres en altitude à cause du pompage intensif des nappes phréatiques.
À l’origine, Mexico était construite sur un lac, le lac Texcoco. Pour établir la ville, les Aztèques avaient initialement créé un ingénieux système de digues, canaux et jardins flottants appelés chinampas.
L'affaissement progressif de Mexico provoque régulièrement des fissures dans les infrastructures, perturbant considérablement les réseaux de distribution d'eau potable, d'électricité et même la stabilité des ouvrages historiques.
Le fait que Mexico ait été construite sur le site remblayé d'un ancien lac explique en partie la fragilité du sol argileux qui se tasse facilement lorsque l'eau des aquifères sous-jacents est pompée intensément. Cette structure géologique particulière exacerbe l'affaissement actuel.
Bien qu'elle ne risque pas littéralement de disparaître complètement sous terre, des zones spécifiques pourraient devenir inhabitables ou nécessiteront des travaux de relevage et de consolidation très coûteux si aucune action n'est entreprise rapidement pour freiner les causes de l'affaissement.
L'affaissement est très difficile à inverser complètement. Cependant, il peut être ralenti de manière significative par la gestion durable des eaux souterraines, la recharge artificielle de ces aquifères et la mise en place de politiques urbaines adéquates.
Non, d'autres grandes villes comme Jakarta, Venise ou encore Bangkok connaissent également un phénomène similaire dû à une combinaison d'extraction des eaux souterraines, d'urbanisation rapide et de structures géologiques particulières.
L'affaissement entraîne des problèmes tels que fissurations des bâtiments, destructions des infrastructures urbaines (canalisations, routes), risques accrus d'inondation et coûts économiques très élevés pour la réparation et l'entretien.
Certaines zones de la ville de Mexico s'enfoncent actuellement à un rythme pouvant atteindre jusqu'à 30 cm par an, principalement à cause de l'extraction intensive des eaux souterraines.
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Question 1/7
