Les murs en briques s'effritent avec le temps principalement en raison de l'érosion causée par les intempéries, comme la pluie et le gel, qui dégradent le mortier et les briques elles-mêmes. De plus, les fluctuations de température provoquent l'expansion et la contraction des matériaux, ce qui peut entraîner des fissures et une dégradation structurelle.
Les briques sont souvent fabriquées à partir d'un mélange d'argile et d'eau, façonné puis cuit à haute température. Lors de la cuisson, ça devient dur et solide : on parle alors de céramique. Ce processus rend la brique résistante, mais aussi poreuse. Et c'est justement cette porosité qui devient un point faible avec le temps : l'eau entre facilement, ce qui finit par dégrader sa structure. Selon le type d'argile utilisé, la cuisson et les éventuels ajouts comme du sable ou d'autres substances minérales, la durabilité varie pas mal. Résultat, certaines briques restent en bon état pendant des siècles, tandis que d'autres commencent rapidement à s'effriter.
Les variations importantes de température entre le jour et la nuit provoquent une dilatation puis une contraction répétée des matériaux composant les briques. Cette alternance crée au fil du temps des petites fissures dans la brique et le mortier. La chaleur intense du soleil peut aussi assécher le matériau et le rendre cassant. À l'inverse, la pluie régulière dégrade progressivement les surfaces en provoquant une lente érosion qui amplifie les faiblesses existantes. Le vent, lui aussi, joue son rôle en abrasant petit à petit les briques, surtout s'il est chargé de poussières ou de particules abrasives. Plus ces conditions climatiques extrêmes se répètent, plus les briques deviennent vulnérables à un effritement progressif.
L'humidité est une ennemie sournoise des briques : elle s'infiltre dans leurs pores et y reste piégée. Dès qu'il se met à geler, cette eau coincée se transforme en glace, augmente de volume, et provoque des microfissures internes. Ensuite, quand ça dégèle, la glace fond et laisse des espaces vidés qui fragilisent définitivement les briques. Ce phénomène répété à chaque hiver, appelé cycle gel-dégel, casse progressivement la brique, la rend friable, jusqu'à ce qu'elle s'effrite carrément. Plus la température varie régulièrement autour du point de congélation, plus ce processus est rapide et destructeur.
La pollution atmosphérique peut sérieusement abîmer les briques. Quand l'air est chargé en polluants comme le dioxyde de soufre, ces substances réagissent souvent chimiquement avec les briques. Résultat : tu obtiens des composés acides qui rongent progressivement la surface des murs. De même, les pluies acides accélèrent le phénomène, dissolvant lentement les minéraux dans les briques et les joints, les fragilisant au fil du temps. Certaines particules issues de la pollution se déposent aussi en surface, créant une sorte de croûte qui empêche les briques de bien respirer, piégeant l'humidité à l'intérieur et favorisant ainsi leur détérioration progressive.
Un manque d'entretien régulier sur un mur en briques favorise l'apparition de petits trous et de fissures. Ces défauts deviennent rapidement des portes d'entrée à l'humidité, aux mousses et aux petites plantes invasives, qui grignotent lentement la brique à mesure qu'elles grandissent. Avec le temps, la surface du mur devient alors de plus en plus friable et vulnérable, ce qui augmente le risque de dégradation profonde ou même de chute localisée d'éléments de maçonnerie. Plus on laisse traîner, plus les travaux de remise en état coûteront cher.
Certaines briques modernes sont fabriquées en recyclant des déchets industriels tels que les cendres volantes provenant des centrales thermiques, ce qui permet de réduire les impacts environnementaux tout en conservant de bonnes propriétés mécaniques.
L'effritement des briques s'appelle 'desquamation'. Ce phénomène provient généralement de cycles répétés de gel et dégel, où l'eau infiltrée dans la brique augmente de volume lorsqu'elle gèle, fragilisant ainsi la structure.
Au XIXe siècle, la fumée issue de la combustion du charbon causait souvent des dommages importants aux murs en briques des zones urbaines, en raison de l'acidité élevée qui accélérait leur détérioration.
Appliquer un enduit respirant ou hydrofuge peut réduire significativement l'effritement des briques en limitant l'infiltration d'eau tout en permettant au matériel de respirer.
Oui, les polluants atmosphériques, tels que le dioxyde de soufre ou les particules fines, peuvent réagir chimiquement avec les minéraux contenus dans les briques, provoquant ainsi leur désagrégation plus rapide et fragilisant votre mur au fil du temps.
Oui, il est possible de réparer un mur en briques dégradé. Selon l'étendue des dommages, ces réparations peuvent consister en un rejointoiement des briques, un remplacement partiel des éléments abîmés, ou l'application de traitements spécifiques pour stabiliser et préserver le mur à long terme.
Pour protéger vos murs contre l'humidité, veillez à assurer un bon drainage des eaux de pluie loin du bâtiment, à installer des systèmes anti-humidité tels que des barrières ou des membranes imperméables, et à appliquer régulièrement des traitements hydrofuges pour faire barrière contre l'eau.
Un mur en briques correctement construit et entretenu pourrait durer plusieurs décennies, voire plus d'un siècle. Toutefois, cette durée varie considérablement selon la qualité initiale du matériau, la méthode de pose, les conditions climatiques et l'entretien réalisé au fil du temps.
Vous pouvez observer des signes tels que la présence fréquente de poussière ou de fragments de briques au pied du mur, une texture granuleuse en surface, ou encore des briques visibles avec des bords arrondis ou craquelés. Un examen régulier permet de détecter à temps ces symptômes.
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