Il fait plus froid en altitude car la pression atmosphérique diminue à mesure que l'on monte, ce qui entraîne une diminution de la température. En moyenne, la température baisse d'environ 0,6°C tous les 100 mètres en altitude.
Plus tu grimpes en altitude, plus l'air devient léger. En bas près du sol, la pression atmosphérique est forte parce que tout l'air situé au-dessus appuie dessus. Mais en altitude, moins d'air pèse au-dessus de ta tête, donc la pression atmosphérique diminue. Quand la pression diminue, l'air se relâche, les molécules se dispersent davantage, entrent moins souvent en collision, et l'atmosphère devient moins dense. Résultat : moins il y a de molécules, moins il y a d'agitation moléculaire, donc moins l'air peut contenir de chaleur. Autrement dit, il fait plus froid simplement parce que l'air, devenu plus mince, ne retient plus aussi efficacement la chaleur.
En altitude, l'air plus mince absorbe moins bien la chaleur solaire. En vrai, c'est surtout le sol qui chauffe l'air grâce aux rayons du soleil : au niveau de la mer, une couche d'air dense capture et retient davantage cette chaleur. Mais plus on grimpe, plus l'air devient rare et disparaît petit à petit. Résultat, l'air des hauteurs, bien moins dense, retient faiblement la chaleur venue du bas, il est donc plutôt frisquet là-haut. Avec moins de molécules pour piéger cette chaleur, l'air se refroidit vite, même en plein soleil.
La géographie impacte clairement la façon dont la température change lorsqu'on prend de l'altitude. Déjà, selon qu'on se trouve près de l'équateur ou vers les pôles, la température en altitude ne sera pas la même. Les régions montagneuses proches de l'équateur peuvent connaître des différences de températures brutales entre leur pied bien chaud et leurs sommets glacés, alors que près des pôles, cette différence reste moins marquée puisque le climat est déjà froid au sol. Aussi, l'orientation des versants a beaucoup d'influence : un versant exposé sud reçoit plus de soleil qu'un versant au nord, et peut donc se réchauffer davantage, même en altitude. De même, si une montagne est isolée, elle subira directement les vents froids sans obstacle pour ralentir leur progression, tandis que dans une chaîne de montagnes, la proximité d'autres reliefs peut atténuer ou amplifier ces effets selon leur disposition.
L'humidité joue beaucoup sur la température ressentie en altitude. L'air humide retient mieux la chaleur : c'est comme un petit coussin thermique. Lorsque l'air monte, il refroidit et l'humidité se condense, formant des nuages. Ces nuages font écran, limitent les rayons du soleil le jour et empêchent la chaleur de filer trop vite la nuit — un peu comme un couvercle. En altitude, l'air étant plus sec, moins d'humidité veut aussi dire moins d'effet isolant, d'où des températures plus fraîches. Sans cette couverture humide protectrice, la température chute nettement plus et on ressent rapidement le froid.
Quand l'air monte en altitude, il subit une baisse de pression. Cette baisse permet à l'air de se détendre, ce qui provoque alors une perte d'énergie thermique. L'air se refroidit donc naturellement : c'est ce phénomène qu'on appelle le refroidissement adiabatique. Autrement dit, tu prends de l'air, tu le fais monter, sa pression diminue, il se dilate, et résultat, il rafraîchit tout seul sans aucune aide extérieure. On distingue deux cas : air sec ou air humide, mais dans tous les cas, ça explique pourquoi en montant une montagne, le fond de l'air devient franchement frisquet sur le chemin du sommet.
Saviez-vous que certains oiseaux migrateurs peuvent modifier leur altitude de vol pour exploiter les variations de température et de vent, économisant ainsi leur énergie lors de longs trajets ?
Saviez-vous qu'en moyenne, la température diminue d'environ 6,5°C tous les 1000 mètres d'altitude supplémentaires ? C'est ce qu'on appelle le gradient thermique moyen !
Saviez-vous que l'eau bout à une température plus basse en altitude ? Par exemple, au sommet du Mont Blanc (4810 m), l'eau bout à environ 85°C au lieu de 100°C au niveau de la mer.
Saviez-vous qu'en haute altitude, il est plus facile d'attraper des coups de soleil ? L'air plus fin absorbe moins les rayons ultraviolets nocifs, ce qui augmente le risque pour votre peau.
En général, on dit que tous les 1000 mètres d'élévation, la température diminue d'environ 6,5°C. Ainsi, dès quelques centaines de mètres au-dessus du niveau de la mer, on peut déjà ressentir une baisse notable de la température.
Même en plein été, l'altitude des sommets limite l'air chaud en raison de la faible densité atmosphérique, ce qui permet à la neige de subsister toute l'année. Les températures restent très fraîches voire négatives en raison de la faible absorption d'énergie solaire dûe à la faible densité de l'atmosphère.
Oui, cela peut arriver localement sous l'effet d'un phénomène appelé inversion thermique. C'est quand une couche d'air plus chaude s'installe au-dessus d'une couche d'air froid, souvent dans des vallées étroites ou pendant des périodes anticycloniques. Mais c'est une condition provisoire, qui ne modifie généralement pas la règle selon laquelle la température diminue en altitude.
En altitude, l'atmosphère plus mince filtre moins efficacement les rayonnements ultraviolets (UV) issus du soleil. Ainsi, la peau est davantage exposée aux UV, augmentant rapidement le risque de coups de soleil, de brûlures et de dommages cutanés.
En montant en altitude, la pression atmosphérique diminue, permettant à chaque inspiration de contenir moins de molécules d'oxygène. Le corps reçoit donc moins d'oxygène, ce qui provoque une respiration plus rapide et moins confortable.
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Question 1/4