La foudre peut frapper un avion en plein vol car les avions traversent parfois des zones de forte activité électrique, où les charges électriques peuvent se décharger sur l'aéronef en raison de sa conductivité relative. Les avions modernes sont toutefois conçus pour résister à de telles décharges électriques.
En vol, l'avion devient une cible privilégiée de la foudre car il perturbe fortement le champ électrique de l'air autour de lui. En traversant un air chargé électriquement, sa carcasse métallique, très conductrice, concentre naturellement les charges électriques, favorisant ainsi un éclair artificiel. De plus, lorsqu'il traverse des nuages orageux, l'avion accumule des charges électriques à sa surface, ce qui augmente encore plus ce phénomène d'attraction. Cette accumulation de charges attire la foudre comme un aimant attire le métal, le rendant encore plus exposé, même si les pilotes essayent souvent d'éviter les zones agitées. Malgré tout, ce phénomène reste fréquent et tout à fait normal, surtout quand les conditions météo sont mauvaises.
Les avions traversant des zones d'orages ou de fortes turbulences courent clairement plus de risques de se faire frapper par la foudre. Pourquoi ? Parce qu'un orage est un peu comme une grosse batterie chargée électriquement : les différences de charges entre nuages ou entre nuages et sol génèrent facilement des éclairs. Et plus l'avion passe près ou directement à l'intérieur de gros nuages cumulonimbus ou des zones avec beaucoup de cristaux de glace ou d'humidité, plus sa présence perturbe l'équilibre électrique. Ces perturbations favorisent ainsi des décharges. L'altitude de vol joue aussi : les avions volant souvent à haute altitude traversent davantage de régions orageuses, et ils deviennent alors une cible temporaire et attirent la foudre naturellement.
Quand la foudre frappe un avion, le courant circule en général sur la surface extérieure de la carlingue grâce à ce qu'on appelle "l'effet cage de Faraday". C'est plutôt impressionnant mais souvent sans gravité directe pour les passagers. Par contre, certains composants sensibles comme les antennes de communication ou les capteurs électroniques peuvent être endommagés. Il arrive aussi que la foudre laisse des petites marques d'impact, des sortes de brûlures superficielles sur la carlingue, surtout aux extrémités des ailes ou de la queue où la foudre rentre et sort de l'avion. Les pilotes peuvent parfois voir leurs instruments clignoter ou s'éteindre quelques instants, mais généralement tout revient vite à la normale. Après avoir reçu un coup de foudre, l'avion sera quand même inspecté dès l'atterrissage pour s'assurer que rien d'important n'a été abîmé.
Les avions actuels utilisent principalement le principe de la cage de Faraday, une enveloppe métallique qui permet au courant électrique d'un éclair de circuler autour de la cabine sans pénétrer à l'intérieur. Le fuselage, souvent en aluminium ou en matériaux composites renforcés par de fines couches métalliques conductrices, guide ainsi tranquillement la foudre tout autour de l'appareil. On trouve aussi des déperditeurs électrostatiques aux extrémités des ailes ou de la queue : ces petites antennes pointues évacuent les charges électriques accumulées, limitant l'apparition des éclairs. Enfin, les systèmes électroniques essentiels et les réservoirs de carburant sont protégés par une isolation spécifique ou des blindages additionnels pour éviter tout dommage en cas d’impact direct.
En mai 2016, un avion Boeing 737 de la compagnie Icelandair se prend un éclair juste après son décollage de l'aéroport Keflavik. L'impact crée un gros trou dans le nez de l'appareil, obligeant les pilotes à vite retourner au sol. Autre exemple impressionnant : en 2019, un Airbus A380 d'Emirates Airlines, reliant Dubaï à Auckland, est frappé en pleine tempête, tous passagers à bord. L'avion poursuit sa route sans dégât majeur, révélant l'efficacité du blindage intégré. Et puis, cas plus célèbre, le Boeing 747 présidentiel américain (Air Force One) est régulièrement touché par la foudre : pourtant, grâce à son blindage spécial en métal conducteur, l'éclair glisse sur la coque et continue direct sans dommages sérieux. Ces histoires montrent que même bien protégés, les avions ne sont pas à l'abri des coups de foudre en plein ciel.
Le fuselage en aluminium d'un avion agit comme une 'cage de Faraday', dirigeant le courant électrique autour de l'appareil et protégeant ainsi passagers et systèmes internes.
Malgré les milliers de volts libérés par un éclair, les appareils modernes subissent rarement des dommages importants grâce aux normes strictes établies par les autorités de l'aviation pour résister à ces phénomènes.
Les avions évitent les cumulonimbus, ces gros nuages orageux extrêmement chargés en électricité, grâce à des radars météorologiques avancés aidant les pilotes à contourner les zones à risques.
Durant la conception d'un avion, les ingénieurs effectuent des tests en laboratoire en recréant des impacts de foudre artificiels afin de valider la robustesse des matériaux et la sécurité du design.
Oui, les conditions météorologiques telles que les cumulonimbus, les tempêtes électriques, la turbulence et les fronts orageux augmentent sensiblement le risque de frappe par la foudre. Toutefois, les avions suivent généralement des trajectoires évitant ces zones dangereuses.
Lorsqu'un avion est frappé par la foudre, les passagers peuvent percevoir un bref flash lumineux et entendre un bruit sourd, ce qui est normal. Ce phénomène provient du courant électrique traversant rapidement le fuselage, mais il est sans danger grâce aux dispositifs de protection présents dans l'avion.
Selon les statistiques, un avion commercial est en moyenne frappé par la foudre environ une fois par an. Cependant, dans la très grande majorité des cas, ces incidents ne causent aucun dommage important ni danger pour les passagers à bord.
Non, grâce aux normes de sécurité strictes et à la conception spécifique des avions modernes, la foudre n'affecte généralement pas la sécurité des passagers. Les avions sont conçus pour conduire l'électricité à travers le fuselage et la dissiper sans risque.
Bien que rare, si la foudre provoque un dommage superficiel (tel un léger impact sur une partie externe), les pilotes appliquent des protocoles précis afin d'évaluer l'état de l'avion. Après avoir atterri, une vérification minutieuse est effectuée par les équipes de maintenance avant tout nouveau vol.
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