Dallol, en Éthiopie, est réputée pour être l'un des endroits les plus chauds sur Terre en raison de sa situation géographique dans la dépression de Danakil, une région en dessous du niveau de la mer avec un climat désertique extrême, où les températures annuelles moyennes sont parmi les plus élevées au monde. La combinaison du relief, de l'absence de végétation et de l'intense activité géothermique contribue à ces conditions climatiques extrêmes.
Dallol se trouve au nord-est de l'Éthiopie, dans la région désertique du Danakil, en plein cœur de la dépression de l'Afar. Cette zone est située à environ 130 mètres sous le niveau de la mer, ce qui en fait l'un des points terrestres les plus bas du globe. Son relief unique, encerclé par des montagnes volcaniques, la protège des vents et accentue la chaleur torride qui s'y concentre. L'isolement naturel du lieu limite aussi fortement l'accès à l'eau et à l'humidité extérieure, amplifiant encore plus les conditions extrêmes de cette zone.
Dallol détient régulièrement des records mondiaux en termes de chaleur. La température annuelle moyenne y tourne autour de 35°C, avec des pointes dépassant facilement les 45°C durant les mois les plus chauds. Pire encore, les nuits n'offrent presque aucun répit, avec des températures nocturnes rarement sous les 30°C. La combinaison d'un soleil impitoyable, d'une quasi absence de pluie et d'une humidité très faible font qu'ici, tu cuis littéralement toute l'année. L'air surchauffé stagne sur cette région basse, ce qui amplifie encore plus cette sensation étouffante constante.
La région de Dallol se situe directement sur une zone de failles tectoniques, où l'écorce terrestre est particulièrement fine et fragile. Résultat, elle abrite une activité volcanique et géothermique super intense : des sources chaudes acides, des geysers colorés et d'étranges bassins de sels jaunes, verts ou orangés font partie du décor étrange. La chaleur générée par ce magma proche de la surface contribue fortement aux températures extrêmes. Ce phénomène géologique exceptionnel fait de Dallol un véritable laboratoire naturel à ciel ouvert pour étudier comment fonctionne notre planète à l'endroit où elle est la plus agitée et brûlante.
Le climat extrême de cette région a façonné un environnement particulièrement hostile avec peu de végétation permanente, quelques rares espèces végétales très résistantes parviennent à survivre. Côté animal, seules quelques espèces adaptées, principalement des insectes résistants à la sécheresse, arrivent à supporter ces chaleurs extrêmes. Les habitants locaux — principalement des Afars semi-nomades — se sont adaptés depuis longtemps à ces conditions extrêmes grâce à leur connaissance fine du terrain, se déplaçant régulièrement vers des points d'eau plus accueillants. Ils exploitent également depuis longtemps le sel minéral, abondant dans la région, avec des caravanes qui traversent quotidiennement ces étendues brûlantes pour transporter cette précieuse ressource. La gestion de l'eau constitue l'adaptation majeure : la population connaît parfaitement l'emplacement des oasis, même temporaires, leur permettant de survivre au quotidien dans l’un des coins les plus chauds du monde.
Dallol concurrence largement des endroits connus pour des chaleurs extrêmes comme la Vallée de la Mort aux États-Unis, le désert libyen d'El Azizia ou encore la région du Désert de Lut en Iran. Alors que la Vallée de la Mort a déjà atteint les 56,7 °C (record officiel), Dallol reste très proche avec ses températures moyennes annuelles extrêmes, régulièrement au-delà de 35 °C. Autre différence majeure : l'humidité. À Dallol, l'humidité très présente due aux sources chaudes rend la chaleur encore plus étouffante, contrairement à l'air sec typique des déserts comme celui de Lut ou du Sahara. Cette combinaison chaleur extrême et humidité élevée rend ainsi Dallol particulièrement remarquable à l'échelle mondiale.
En 1960, la température maximale enregistrée officiellement à Dallol atteignait 49°C à l'ombre, ce qui en fait l'un des records mondiaux historiques de températures les plus chaudes relevées par les stations météo officielles.
Bien que l'environnement de Dallol soit hostile et extrême, des communautés nomades Afar s'adaptent en permanence à ces conditions, vivant notamment du commerce du sel extrait des vastes plaines salines environnantes.
Le volcan Dallol, situé à proximité immédiate de la ville, est unique au monde : son cratère coloré contient des bassins d'acide sulfurique, aux couleurs vives vertes, jaunes et rouges, créant des paysages surnaturels souvent comparés à des décors extraterrestres.
Les conditions extrêmement dangereuses imposées par le volcanisme actif et la présence d’émissions gazeuses toxiques à Dallol rendent ce lieu particulièrement difficile à explorer, même pour les scientifiques et les aventuriers les plus expérimentés.
Des visites touristiques sont possibles mais nécessitent souvent une logistique complexe et une bonne préparation préalable. Il est vivement conseillé d'être accompagné de guides professionnels afin d'assurer la sécurité face aux températures extrêmes et à l'activité géologique locale.
Les couleurs inhabituelles du paysage de Dallol sont la conséquence de dépôts minéraux et de sels issus de sources chaudes acides, saturées de minéraux et mélangées à l'activité volcanique souterraine, générant ainsi des teintes vibrantes de jaune, vert, orange ou rouge.
Oui, la région est particulièrement intéressante pour les scientifiques grâce à sa géothermie exceptionnelle, son activité volcanique et ses paysages minéraux colorés uniques. Elle est étudiée comme un analogue terrestre à d'autres planètes où les conditions climatiques extrêmes pourraient être similaires.
Dallol détient des températures moyennes journalières parmi les plus élevées du monde. Des records absolus dépassant fréquemment les 45°C sont enregistrés, avec des températures quotidiennes souvent supérieures à 40°C tout au long de l'année.
Actuellement, Dallol est quasiment inhabitée en permanence à cause de ses conditions climatiques extrêmes et inhospitalières. Les habitants présents sont généralement des travailleurs saisonniers, scientifiques ou chercheurs venus étudier l'environnement particulier de la région.

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