Le vent tourbillonne autour des bâtiments en raison de la turbulence induite par l'interaction entre le flux d'air incident et la forme complexe et irrégulière des structures. Cela crée des zones de basse pression et de haute pression qui génèrent des tourbillons et des vortex.
Quand le vent frappe un bâtiment, il est obligé de contourner l'obstacle et change du coup de trajectoire. À cause de ça, il accélère souvent, se comprime contre les façades, ou se divise en différents flux. Sur les côtés et à l'arrière, l'air forme des zones à pression plus faible, ce qui entraîne la création de turbulences et de courants tourbillonnaires en forme de spirale. Plus la structure est imposante, plus cet effet devient évident, rendant les rues environnantes souvent très ventées ou au contraire étonnamment abritées. La forme spécifique des bâtiments influence aussi : les angles vifs et façades plates augmentent clairement le phénomène de déviation et les changements brusques de vitesse du vent.
Le vent, lorsqu'il rencontre une structure urbaine, est en partie dévié de sa trajectoire initiale. Selon la taille et la forme des bâtiments, l'air ralentit ou accélère, et il se crée des zones de haute pression d'un côté, et de basse pression de l'autre. Cette différence de pression force l'air à se déplacer rapidement autour des façades et des angles, initiant des mouvements rapides qui finissent par se transformer en tourbillons. Ces derniers prennent souvent naissance dans les coins aigus et les espaces restreints entre les constructions. Résultat : l'air tourbillonne de façon désordonnée près des bâtiments, formant parfois des rafales imprévisibles au niveau des trottoirs.
La forme et la hauteur des bâtiments influencent directement comment l'air bouge autour d'eux et facilitent parfois l'apparition de tourbillons. Si une façade présente des angles vifs ou irréguliers, l'air va facilement se détacher par endroits, créant des petites turbulences qui grandissent ensuite en tourbillons plus gros juste derrière le bâtiment. De même, un édifice très haut agit comme un mur imposant pour le vent, l'obligeant à circuler autour et au-dessus. Ce contournement entraîne des différences de pression, ce qui peut former en aval des courants tourbillonnaires plutôt gênants pour les piétons en bas. Les formes aérodynamiques plus arrondies permettent généralement une circulation d'air moins perturbée, alors que les bâtiments avec des formes complexes ou très rectangulaires augmentent nettement la formation de ces courants tourbillonnaires près du sol.
Quand plusieurs bâtiments sont rapprochés dans une zone urbaine dense, le vent se faufile entre eux et se retrouve obligé d'accélérer. Ça donne alors un effet couloir, avec des courants qui deviennent particulièrement forts au niveau des rues étroites, phénomène appelé effet Venturi. Quand ces courants rapides rencontrent des angles ou d'autres courants d'air venus de rues adjacentes, ils tournent sur eux-mêmes et créent des tourbillons. Ces zones à courants tourbillonnaires sont souvent ressenties au pied des immeubles et dans les places ouvertes, où piétons et cyclistes peuvent clairement remarquer ce changement brutal. La configuration du quartier, la hauteur variable des bâtiments et leur proximité accentuent encore ces effets, pouvant transformer une simple balade en sortie venteuse pas très agréable.
Les ingénieurs en aérodynamique utilisent souvent des souffleries urbaines miniatures afin d'étudier et prédire comment les vents vont circuler autour des futurs bâtiments d'une ville.
La structure incurvée de certains gratte-ciel modernes, comme celle du « Walkie-Talkie » de Londres, peut concentrer le vent et créer des courants suffisamment forts pour déséquilibrer les piétons au niveau du sol.
Dans les quartiers urbains denses, le phénomène appelé « effet canyon urbain » amplifie les vitesses du vent. Les rues étroites et les bâtiments hauts créent un effet d'entonnoir qui accélère les rafales.
Certains architectes conçoivent désormais leurs bâtiments avec des ouvertures spécifiques ou des formes aérodynamiques pour réduire la formation de turbulences gênantes et améliorer le confort des riverains.
Dans la plupart des cas, ils peuvent simplement être gênants ou inconfortables. Cela dit, les bâtiments très hauts ou rapprochés peuvent produire des tourbillons suffisamment puissants pour rendre la marche plus difficile, voire dangereuse, en particulier pour les cyclistes, les personnes âgées ou celles ayant une mobilité réduite.
La géométrie complexe ou irrégulière d'un bâtiment peut provoquer des turbulences imprévisibles et des micro-tourbillons locaux. Ces formes peuvent parfois atténuer certains courants d'air ou, au contraire, créer des zones d'accélération soudaine du vent.
Oui, c'est effectivement le cas. Les hauts bâtiments modifient les trajectoires naturelles du vent en créant des courants ascendants ou descendants et peuvent même influencer localement la température et le niveau d'humidité. Cela signifie qu'ils participent à la création d’espaces urbains ayant leur propre climat spécifique.
Oui, diverses solutions architecturales, comme la conception aérodynamique de structures, l'intégration d'éléments brise-vent, la création de végétation et d'espaces verts ou l'espacement intelligent entre les bâtiments, peuvent significativement atténuer ces phénomènes de vent tourbillonnant autour des constructions urbaines.
Les bâtiments agissent comme des barrières au flux d'air. Lorsqu'un courant d'air atteint un immeuble, il est contraint de contourner la structure, accélérant ainsi au niveau des coins et créant des vents plus forts à ces endroits précise.
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Question 1/5
