Les tornades se forment souvent après de fortes chaleurs car la chaleur excessive favorise des conditions météorologiques instables, avec des masses d'air chaud s'élevant rapidement et rencontrant des masses d'air froid, créant ainsi des tourbillons violents.
Quand il fait très chaud, le sol emmagasine énormément de chaleur. Il chauffe à son tour l'air en surface, créant alors une couche d'air chaud légère qui monte rapidement parce qu'elle est plus légère que l'air froid situé plus haut. Cette montée brutale crée des mouvements verticaux intenses, ce qu'on appelle une forte instabilité atmosphérique. Tout cet air chaud qui monte rencontre en altitude de l'air plus froid, ce qui accélère encore la montée (un peu comme une bulle d'air chaud qui grimpe très vite dans un fluide plus froid !). Plus ces courants verticaux deviennent intenses à cause de la chaleur, plus l'atmosphère devient chaotique et propice au développement de nuages d'orages puissants, étape initiale de formation des tornades.
Après une forte chaleur, l'air chaud en surface s'élève vite parce qu'il est plus léger. Il rencontre brutalement l'air froid venu d'ailleurs, souvent en altitude ou arrivant rapidement par le côté. Cet affrontement crée une zone où ces masses d'air très différentes s'entrechoquent franchement, ce qui accentue l'instabilité dans l'atmosphère. Cette rencontre forme ce qu'on appelle un front, une sorte de frontière météo où tout dégénère rapidement. Là-dedans, l'air chaud grimpe rapidement, se refroidit en montant, condense son humidité, et finit par créer des nuages massifs chargés d'énergie prêts à exploser en orages violents. C'est dans ce contexte chaotique qu'apparaissent souvent les conditions favorables aux tornades.
Quand il fait très chaud, l'air à la surface devient très léger et grimpe vite vers le ciel, donnant rapidement naissance à des cellules orageuses. Ces cellules sont en fait des grosses colonnes d'air chaud qui montent en altitude et se refroidissent super vite : c'est comme une casserole d'eau surchauffée qui monte en vapeur. Quand ce phénomène se produit ultra rapidement et qu'il y a en plus du vent qui change de sens ou de vitesse avec l'altitude, ces cellules peuvent grossir et s'organiser pour former des orages spéciaux et très violents, appelés supercellules. Celles-ci possèdent un cœur rotatif, appelé mésocyclone, et c'est justement ce tourbillon bien organisé qui va pouvoir engendrer certaines des plus puissantes tornades. Bref, plus la montée d'air chaud est rapide et puissante, plus le risque de voir apparaître ces méga-orages à risque de tornades devient élevé.
Lorsqu'une masse d'air bien chauffée au sol rencontre une masse froide en altitude, l'air chaud, plus léger, va rapidement monter. Avec ces montées puissantes, des courants d'air commencent à tourner sur eux-mêmes à cause des différences thermiques bien marquées : ça crée ce qu'on appelle un cisaillement vertical des vents. En gros, le vent au sol souffle différemment qu'en altitude, et ça donne naissance à un rouleau horizontal d'air qui tourne comme un tube couché sur le côté. Quand ce tube est happé par un courant ascendant fort à l'intérieur d'un orage, il peut basculer à la verticale, formant ainsi le fameux mouvement rotatif nécessaire à l'apparition d'une tornade. Plus ces différences entre chaud et froid sont importantes, plus ce phénomène devient intense.
Le courant-jet, c'est une bande de vents très forts en altitude, qui circule un peu comme un ruban rapide autour de la Terre. Lorsqu'il souffle au-dessus d'une zone déjà agitée, par exemple un orage en formation, il agit un peu comme un moteur turbo : en accélérant le vent en altitude, il favorise une aspiration rapide de l'air chaud venant du sol. Ça renforce fortement la montée des courants chauds (ascendants) et facilite l'apparition d'une rotation dans les cellules orageuses. Résultat, ça booste sacrément l'énergie disponible pour déclencher ou amplifier les phénomènes tornadiques, surtout s'il existe déjà de fortes différences de températures au sol. Sans courant-jet, les tornades ont souvent du mal à atteindre une puissance importante.
Une tornade peut générer des vents pouvant dépasser les 400 km/h, suffisants pour soulever et projeter des objets très lourds tels que des voitures ou même des camions sur plusieurs centaines de mètres.
Les tornades n'ont pas toujours une apparence d'entonnoir visible : parfois, elles peuvent être transparentes et ainsi difficiles à détecter sans l'aide d'appareils radar spécialisés.
Bien que les tornades soient associées à des tempêtes puissantes dites 'supercellules', moins de 30% des supercellules produisent effectivement une tornade.
Le Canada arrive en deuxième position dans le classement mondial des pays observant le plus de tornades chaque année, derrière les États-Unis.
En cas d'alerte, cherchez abri immédiatement à l'intérieur du bâtiment le plus solide possible, de préférence une pièce éloignée des fenêtres et au plus bas étage, idéalement un sous-sol. Protégez-vous la tête et le cou, restez informé via la radio ou votre smartphone, et ne tentez pas de observer ou filmer le phénomène à l'extérieur.
De fortes chaleurs suivies d'une brutale arrivée d'air froid, une forte humidité ambiante et des orages violents accompagnés de cellules orageuses rapides notamment en forme de supercellules, constituent des indices fiables indiquant un risque élevé de formation de tornades.
Certaines études suggèrent que le réchauffement climatique pourrait influencer la fréquence et l'intensité des tornades en augmentant l'énergie thermique disponible dans l'atmosphère. Cependant, la relation directe entre le changement climatique et la fréquence précise des tornades reste complexe et fait encore l'objet de recherches approfondies.
La trajectoire précise d'une tornade est difficile à prévoir, car elle dépend de nombreux facteurs dynamiques et locaux très précis. Toutefois, les météorologues sont capables d'identifier précisément les zones à risque en anticipant la formation d'orages violents grâce à l'analyse des données satellite et radar.
Une tornade est une colonne tournoyante d'air rapide en contact avec le sol, se formant généralement sur terre ferme, tandis qu'une trombe marine se produit sur une étendue d'eau. Bien que similaires dans leur apparence et leur rotation intense, les trombes marines sont souvent moins destructrices.
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