Le mouvement perpétuel est impossible car il contredirait le premier ou deuxième principe de la thermodynamique, qui énoncent respectivement que l'énergie ne peut être créée ni détruite et que des systèmes isolés tendent vers un état d'entropie maximale.
La règle du jeu dans l'univers, c'est que l'énergie ne sort jamais de nulle part et ne disparaît jamais vraiment. Elle passe simplement d'une forme à une autre ou d'un endroit à un autre. Si tu démarres un système avec une certaine quantité d'énergie, impossible de ressortir avec plus à la fin : le bilan énergétique reste toujours à l'équilibre. Voilà pourquoi une machine qui produirait sans cesse sa propre énergie, ça relève du fantasme pur et dur. Le mouvement perpétuel impliquerait de créer ou gagner de l'énergie gratuitement, un truc totalement impossible niveau physique. Quand on croit avoir trouvé le moyen d'obtenir ce miracle, on oublie souvent un élément caché qui balance l'énergie ailleurs, et on revient toujours au point zéro.
Les principes de la thermodynamique interdisent clairement l'idée même du mouvement perpétuel. Pour faire simple, le premier principe, c'est celui de la conservation de l'énergie—ça signifie que l'énergie ne peut pas être créée à partir de rien, ni détruite : elle ne fait que changer de forme. Pas moyen donc d'avoir une machine qui produit infiniment de l'énergie sans apport initial. Et puis arrive le deuxième principe, basé sur l'idée que tout processus énergétique tend à augmenter ce qu'on appelle l'entropie, c'est-à-dire le désordre global. Autrement dit, il est impossible d'avoir un cycle où 100 % de l'énergie serait récupérée sans aucune perte, car tôt ou tard, une partie partira forcément sous forme de chaleur inutile. C'est un peu comme essayer de ranger éternellement une chambre sans qu'elle se dérange jamais : sympa à imaginer, mais impossible dans les faits.
Quand deux surfaces se touchent et bougent l'une sur l'autre, elles génèrent du frottement, et ce frottement transforme une partie de l'énergie du mouvement en chaleur. Du coup, tu perds à chaque fois un peu d'énergie que tu ne peux pas récupérer pour garder ton système en mouvement. Même l'air provoque des frottements qui ralentissent tout ce qui tourne ou glisse. Par exemple, une roue qui tourne finira toujours par s'arrêter progressivement, justement à cause de ces pertes énergétiques. Impossible dans ces conditions de continuer à tourner indéfiniment sans rajouter régulièrement un coup de pouce énergétique pour compenser ce qui est perdu.
Toutes les machines, même les mieux pensées, font face à des limites incontournables : la résistance des matériaux, l'usure, la fatigue mécanique, ou encore les imperfections de fabrication. Chaque pièce, même conçue avec précision, finit par s'user ou casser. Même si on imagine un mécanisme ultra huilé ou un axe monté sur roulement à billes, il y aura toujours une perte d'énergie, aussi minime soit-elle. Les matériaux utilisés, que ce soit l'acier, le cuivre ou même le diamant, présentent tous une résistance interne qui transforme peu à peu une partie de l'énergie cinétique en chaleur. Et puis techniquement parlant, aucun moteur, aucune roue ni aucun roulement n'est réellement parfait. Ces petites imperfections présentes, invisibles à l'œil nu, suffisent à stopper net le fantasme de la machine idéale, perpétuelle et sans effort.
Au cours des siècles, de nombreux inventeurs ont tenté de créer des machines à mouvement perpétuel, mais jusqu'à présent, aucune n'a pu fonctionner durablement sans apport d'énergie externe.
En 1775, l'Académie des sciences de Paris décida officiellement de ne plus examiner les propositions concernant le mouvement perpétuel, jugeant le sujet impossible au regard des connaissances scientifiques de l'époque.
Même en absence de frottement apparent, les lois fondamentales de la thermodynamique empêchent une machine de produire autant d'énergie qu'elle en consomme, rendant impossible toute machine à mouvement perpétuel.
Le « pendule d'État » installé à l'Université d'Otago en Nouvelle-Zélande détient le record du plus long mouvement continu observé, en oscillant sans s'arrêter depuis 1864. Toutefois, il ne s'agit pas d'un vrai mouvement perpétuel, car il consomme lentement de l'énergie potentielle gravitationnelle.
Cela provient souvent d'une mauvaise compréhension des lois physiques ou d'espoirs de découvertes révolutionnaires. De plus, le mythe du mouvement perpétuel exerce un attrait intellectuel durable sur les inventeurs, les rêveurs et les passionnés cherchant à défier les fondements reconnus de la science contemporaine.
Oui, de nombreux inventeurs au fil des siècles ont essayé de créer des dispositifs à supposé mouvement perpétuel. Cependant, après analyse scientifique détaillée, toutes ces tentatives ont échoué en raison des lois physiques et des pertes d'énergie inévitables, notamment les frottements et les résistances.
La deuxième loi affirme que l'entropie, ou désordre, dans un système fermé tend toujours à augmenter avec le temps. En d'autres termes, toute transformation d'énergie entraîne des pertes irréversibles sous forme de chaleur ou friction, empêchant ainsi une machine de fonctionner indéfiniment sans apport externe d'énergie.
Bien que les aimants génèrent des forces sans apport apparent d'énergie, ces forces seules ne peuvent pas maintenir un mouvement perpétuel. Tout mouvement généré finit par ralentir puis s'arrêter à cause des pertes énergétiques dues aux frottements, résistances de l'air et autres contraintes physiques.
Cela contredit les principes fondamentaux de la physique, particulièrement la conservation de l'énergie, qui stipule que l'énergie totale d'un système isolé reste constante. Ainsi, aucune machine ne peut produire continuellement de l'énergie sans un apport extérieur.
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Question 1/5