Les astronautes flottent dans l'espace car ils sont en état de microgravité. En réalité, ils ne flottent pas, mais sont en chute libre permanente autour de la Terre, ce qui donne l'impression de flotter.
Quand un objet comme une station spatiale tourne autour de la Terre, il est en réalité en chute libre constante. En clair, il tombe en permanence vers notre planète, entraîné par la gravité terrestre. Mais il avance en même temps très vite vers l'avant, si vite que sa trajectoire courbe suit naturellement la forme de la Terre. Résultat : il tombe sans jamais toucher le sol, il tourne autour. À l'intérieur, les astronautes tombent exactement au même rythme que leur vaisseau, alors ils flottent dans une impression d'apesanteur. Un peu comme quand tu descends très vite en montagne russe ou dans un ascenseur rapide, sauf que là-haut, cette sensation dure tout le temps.
La microgravité, c'est quand tu ressens une pesanteur extrêmement faible, presque inexistante, mais ce n'est pas zéro. C'est différent de l'absence totale de gravité, qui n'existe pratiquement nulle part dans l'espace. En fait, les astronautes flottent parce qu'ils sont en chute libre permanente autour de la Terre. Ils tombent constamment vers elle, et comme tout leur environnement tombe au même rythme, ils ne sentent plus leur propre poids. C'est cette situation particulière de chute continue qui te donne cette impression que la gravité a quasiment disparu : on appelle ça la microgravité.
Pour flotter dans une station spatiale, les astronautes doivent se déplacer à une vitesse orbitale très importante, environ 28 000 km/h. À cette vitesse, leur trajectoire suit constamment la courbure de la Terre. Autrement dit, ils tombent vers le sol, mais avancent tellement vite qu'ils "ratent" continuellement notre planète. Cette chute libre permanente autour de la Terre les maintient en état d'apesanteur. Sans cette vitesse précise, impossible de rester en orbite : soit ils s'écraseraient, soit ils dériveraient dans l'espace.
Contrairement aux idées reçues, si un astronaute flotte dans sa capsule, ce n'est pas parce qu'il est très loin de la Terre. Même à 400 km d'altitude (comme dans la Station spatiale internationale), la gravité terrestre reste forte, à peu près 90% de celle au sol. Ce qui change vraiment quand tu t’éloignes, c’est que la vitesse nécessaire pour rester en orbite diminue à mesure que la distance augmente. Plus tu vas loin de la Terre, moins tu as besoin d’aller vite pour éviter de retomber. La sensation de flotter ne vient donc pas du manque de gravité, mais simplement du fait d'être en chute libre continue autour de notre planète.
Au départ, le corps des astronautes est complètement déboussolé par l'apesanteur. En orbite, le cerveau ne sait plus trop où est le haut et où est le bas, provoquant souvent des nausées ou du vertige pendant quelques jours. Heureusement, notre corps est malin et finit par s'adapter à cette nouvelle réalité : le cerveau réapprend vite à repérer son orientation autrement. Les muscles perdent rapidement en force, alors les astronautes suivent chaque jour des séances sportives sur des tapis roulants adaptés ou en se servant d'élastiques résistants. Les os aussi deviennent plus fragiles, car ils ne soutiennent plus aucun poids : pour contrer ça, ils font régulièrement des exercices spécifiques. Petit à petit, le corps retrouve un semblant d'équilibre dans cet étrange environnement où tout flotte.
En microgravité, les astronautes grandissent parfois temporairement de quelques centimètres, car leur colonne vertébrale se détend lorsqu'elle n'est plus soumise au poids du corps et à la gravité terrestre.
Contrairement aux idées reçues, les astronautes flottent non pas parce qu'il n'y a pas de gravité, mais parce qu'ils sont en chute libre perpétuelle autour de la Terre, suivant une trajectoire orbitale.
La microgravité ne concerne pas que les humains : même les flammes brûlent différemment dans l'espace. Elles prennent la forme de petites sphères bleues à cause de l'absence de convection, ce qui impacte directement la diffusion de la chaleur et l'alimentation en oxygène.
Saviez-vous que la sensation d'apesanteur peut temporairement perturber l'orientation spatiale des astronautes ? C'est pour cela qu'ils s'entraînent intensivement en piscine, simulant ainsi la microgravité avant de rejoindre l'espace.
En microgravité, la colonne vertébrale des astronautes s'allonge légèrement car la gravité ne comprime plus autant leurs disques intervertébraux. Ainsi, un astronaute peut gagner temporairement quelques centimètres de hauteur pendant son séjour spatial, mais cette taille revient à la normale dès qu'ils reviennent sur Terre.
Pour dormir confortablement, les astronautes utilisent des sacs de couchage fixés aux parois de la station spatiale, afin d'éviter de dériver librement pendant leur sommeil. Certains préfèrent même s'attacher légèrement avec des sangles afin de retrouver les sensations rassurantes d'avoir un support solide.
Techniquement oui, il serait possible de recréer une gravité artificielle en utilisant la force centrifuge obtenue grâce à la rotation d'une partie ou de l'ensemble de la navette spatiale. Toutefois, à ce jour, ce procédé n'a pas été mis en place sur les stations spatiales en raison de difficultés techniques, de coûts et d'aspects pratiques.
Sur de longues périodes, la microgravité affecte effectivement l'organisme humain. La perte de masse musculaire et osseuse, des changements cardiovasculaires ou encore une altération du système immunitaire sont produits par une absence prolongée de gravité. Voilà pourquoi les astronautes suivent quotidiennement une routine d'exercices physiques rigoureux.
Le terme d'apesanteur pourrait suggérer à tort l'absence totale de gravité. Toutefois, même en orbite, les astronautes subissent une légère force gravitationnelle appelée microgravité. Ils flottent parce qu'ils sont en chute libre continue autour de la Terre.

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