Les écrans clignotent lorsqu'on les filme avec un autre écran en raison de la différence de fréquence de rafraîchissement des deux écrans. L'interférence entre ces fréquences provoque ce phénomène visible à l'œil humain.
Chaque écran affiche les images à une certaine fréquence, c'est-à-dire le nombre de fois par seconde où il se rafraîchit (en général entre 50 et 144 fois par seconde). Quand tu filmes un écran avec un autre appareil, il dispose lui aussi de sa propre fréquence de prise de vue. Si ces deux fréquences ne correspondent pas pile-poil, elles donnent naissance à ces fameux clignotements disgracieux. En gros, l'écran filmé est capturé à des moments différents de son rafraîchissement, ce qui explique que tu perçois parfois des bandes ou des pulsations visuelles assez gênantes. Plus les fréquences respectives sont éloignées ou dérèglées l'une par rapport à l'autre, plus le phénomène sera visible.
La vitesse d'obturation détermine combien de temps le capteur de la caméra reçoit la lumière. Avec une vitesse rapide, ton capteur capture un instant très bref, révélant souvent le clignotement ou le balayage de l'écran filmé, car il n'a pas le temps de lisser les variations lumineuses. À une vitesse plus lente, les variations se mélangent naturellement, et ce phénomène de scintillement devient moins visible. En pratique, choisir une vitesse d'obturation ajustée à celle de l'écran aide à obtenir une image agréable sans cet effet gênant de balayage sombre qui gâche tes vidéos.
L'effet de moiré apparaît quand deux motifs répétitifs se superposent, comme les pixels de ton écran filmés par ceux de ta caméra. Ça provoque ces drôles d'interférences visuelles, sortes de vagues ou de lignes parasites qui clignotent ou bougent bizarrement. En gros, deux grilles pas tout à fait alignées créent un troisième motif parasite qui peut devenir assez gênant à regarder. Ton écran possède une grille très fine de pixels ; quand tu la filmes avec la matrice du capteur de ta caméra, leurs deux structures s'entremêlent et génèrent cet effet visuel perturbant. Plus les motifs sont similaires en taille et en alignement, plus l'effet de moiré est fort et visible.
Les différents types d'écrans (LCD, LED, OLED, etc.) n'ont pas tous les mêmes façons de gérer leur affichage. Certains écrans, comme les écrans CRT à tube cathodique ou certaines dalles LED, actualisent leur image par balayages rapides ou par modulation lumineuse régulière, pouvant causer des effets de clignotement très visibles quand on les filme. Les réglages comme la fréquence de rafraîchissement (60 Hz, 120 Hz, etc.) ou même la luminosité influencent aussi énormément ces phénomènes de clignotements ou de bandes gênantes. Un écran bien réglé ou prévu spécialement pour être filmé (comme certains moniteurs pro ou des écrans HDR de tournage) aura beaucoup moins cet effet parasite gênant qu'un écran basique classique.
Quand il y a beaucoup de lumière autour de ton écran, les reflets et contrastes changent la façon dont ta caméra perçoit l'image. En gros, plus la pièce est lumineuse, plus il est compliqué pour la caméra de capter clairement ce qui apparaît sur l'écran. Ça accentue souvent les effets de clignotement ou de balayage, car la caméra peine à stabiliser l'image avec l'éclairage ambiant en concurrence. À l'inverse, filmer ton écran dans une pièce plutôt sombre ou avec une lumière douce diminue généralement ce problème. Un environnement sombre permet à ta caméra de mieux gérer l'exposition et réduit donc sensiblement ces effets visuels gênants.
Pour éviter les clignotements gênants en filmant un écran, vous pouvez ajuster la vitesse d'obturation de votre caméra à un multiple de la fréquence de rafraîchissement de l'écran (par exemple 1/60 ou 1/120 seconde).
Les anciens écrans cathodiques (CRT) présentaient un clignotement beaucoup plus perceptible qu'aujourd'hui, parce qu'ils rafraîchissaient l'image ligne par ligne, contrairement aux écrans modernes qui actualisent généralement toute l'image en une fois.
L'effet de moiré, motif d'interférence visuelle étrange que vous voyez parfois lorsque vous filmez certains écrans, est dû à la superposition de deux grilles ou motifs fins (comme les pixels et le capteur de votre caméra) légèrement désalignés.
Certains écrans utilisent une méthode appelée modulation de largeur d'impulsion (PWM) pour varier la luminosité. C'est cette modulation rapide du rétro-éclairage qui peut créer un effet de clignotement visible lorsqu'ils sont filmés.
L'effet dépend fortement du type d'écran (LCD, OLED, CRT) et de sa technologie de rafraîchissement, ainsi que de ses réglages spécifiques comme la fréquence de rafraîchissement ou la luminosité.
Oui, l'éclairage artificiel (néon, LED ou basse consommation) peut produire des interférences supplémentaires en raison de leur propres fréquences de scintillement et ainsi amplifier visuellement l'effet de clignotement.
L'effet de moiré est une interférence visuelle formée par la superposition de deux motifs répétitifs légèrement décalés ou de fréquences légèrement différentes. Dans le cas d'une caméra filmant un écran, cela se produit lorsque la grille de pixels de l'écran interagit visuellement avec le capteur numérique de la caméra.
Nos yeux perçoivent les changements très rapides comme constants, tandis que les caméras captent ces variations du rafraîchissement de l'écran de manière plus sensible, ce qui provoque le phénomène visuel de clignotement ou de scintillement.
Vous pouvez ajuster la vitesse d'obturation de votre caméra ou smartphone afin qu'elle corresponde ou s'accorde mieux à la fréquence de rafraîchissement de votre écran (par exemple, réglage à 1/50 ou 1/60 seconde).
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Question 1/5
