Les claviers d'ordinateur sont disposés en qwerty, du nom des six premières touches du clavier, car ce système de disposition a été conçu pour éviter les blocages mécaniques des premières machines à écrire. Cette disposition permettait de ralentir la frappe et d'éviter que les bras des lettres voisines ne se coincent entre eux.
Tout démarre vers les années 1860, avec un gars nommé Christopher Latham Sholes, qui bricole une des premières machines à écrire fonctionnelles. Son premier prototype disposait les touches par ordre alphabétique, mais vite il remarque un truc agaçant : les bras métalliques qui frappent les lettres s’emmêlent souvent lorsque les utilisateurs tapent rapidement des combinaisons courantes. Pour résoudre ce problème, Sholes tente plusieurs configurations différentes et finit par créer celle qu’on connaît sous le nom de QWERTY (nom donné par la suite aux six premières lettres du clavier). Cette nouvelle disposition éloigne justement les lettres souvent utilisées ensemble pour éviter que les bras ne se chevauchent. Le brevet est vendu en 1873 à l’entreprise Remington, qui produit la première machine commerciale équipée d’un clavier QWERTY.
À l'époque des premières machines à écrire mécaniques, des touches adjacentes frappées trop rapidement avaient tendance à s'emmêler entre elles. Christopher Sholes, l'inventeur du clavier QWERTY, a alors réparti les lettres de façon moins intuitive, précisément pour ralentir légèrement la frappe et éviter ces coincements fréquents. C'était une question purement mécanique, pas ergonomique. En espaçant stratégiquement les touches les plus utilisées, QWERTY réduisait les blocages typiques des tiges de frappe. Cette astuce, destinée au départ à améliorer le fonctionnement technique des premières machines, a fini par devenir un standard, alors même que nos claviers modernes n'ont plus ce problème d'emmêlement.
La machine à écrire Remington, qui dominait le marché au 19ème siècle, a popularisé le QWERTY. Ces machines se sont vendues en masse, entraînant une standardisation rapide. Du coup, les entreprises ont investi dans des formations pour leurs employés, renforçant encore davantage son adoption généralisée. Le principe économique était simple : une fois répandu partout, difficile économiquement de passer à autre chose sans perdre du temps et de l'argent. Les fabricants se sont alors adaptés au seul modèle qui faisait vendre, assurant ainsi encore plus la domination du clavier QWERTY.
Les utilisateurs prennent l'habitude des outils qu'ils utilisent quotidiennement. Pendant des décennies, le clavier QWERTY s'est imposé comme le standard sur quasiment toutes les machines à écrire puis sur les ordinateurs. Du coup, apprendre une autre disposition demande un effort conscient et décourage souvent les gens : il faut casser ses réflexes, ce qui peut être long et frustrant. Même si d'autres dispositions sont potentiellement plus efficaces, la plupart préfèrent garder leurs habitudes. Les entreprises suivent naturellement cette tendance car adopter un clavier inhabituel pourrait décourager leurs clients et travailleurs habitués à taper sur du QWERTY. Résultat : la disposition historique reste utilisée juste par la force de l'habitude, même si elle n'est plus techniquement la meilleure solution possible.
La configuration AZERTY, très répandue dans les pays francophones, diffère surtout par la position des lettres A, Q, Z, W, M et aussi pour ses touches spécifiques aux accents français. Pas très intuitive pour taper vite, mais adaptée aux particularités de notre orthographe.
Y'a aussi le clavier DVORAK, conçu spécifiquement dans les années 1930 pour maximiser la vitesse d'écriture en disposant les lettres les plus fréquentes pile sous nos doigts. En théorie, ça demande moins d'efforts pour frapper rapidement.
Un autre exemple est le clavier COLEMAK, une sorte de compromis récent : il modifie moins les habitudes du QWERTY que le Dvorak tout en laissant les touches fréquentes à portée immédiate.
Dans tous les cas, ces alternatives promettent de limiter la fatigue des mains, mais elles peinent à déloger le QWERTY bien installé depuis plus d'un siècle.
En moyenne, les doigts d'un utilisateur parcourent environ 1,6 km chaque jour sur un clavier QWERTY lors d'une utilisation standard au bureau.
Il existe des logiciels d'entraînement spécifiquement dédiés aux utilisateurs souhaitant changer leur disposition clavier, facilitant la transition vers des dispositions alternatives plus ergonomiques que le QWERTY.
Le clavier QWERTY a initialement été conçu pour ralentir la frappe des utilisateurs afin d'éviter que les tiges des touches des premières machines à écrire mécaniques ne se coincent entre elles.
Malgré son omniprésence aujourd'hui, la disposition QWERTY n'est pas la plus efficace pour la vitesse de frappe. Des dispositions alternatives telles que le clavier Dvorak ou Colemak permettent une saisie plus rapide et ergonomique.
Les premières machines à écrire rencontraient fréquemment des blocages mécaniques lorsque les touches utilisées successivement étaient trop proches. La disposition QWERTY a été créée intentionnellement pour espacer les caractères les plus fréquemment combinés, réduisant ainsi ces blocages mécaniques. Une disposition alphabétique était dès lors incompatible avec ces contraintes techniques initiales.
Des modèles ergonomiques ou des claviers adaptés (comme Dvorak ou Colemak) sont conçus pour réduire l'effort physique, la fatigue musculaire et améliorer le confort à long terme, particulièrement pour les personnes tapant beaucoup ou souffrant de douleurs chroniques dues à l'usage intensif du clavier traditionnel.
La disposition QWERTY est principalement utilisée dans les pays anglophones, tandis que d'autres pays utilisent parfois des configurations adaptées à leur langue et alphabet. Par exemple, le clavier AZERTY est courant en France, et le clavier QWERTZ en Allemagne. Ainsi, chaque pays a adapté les dispositions de clavier selon sa langue et ses spécificités linguistiques, expliquant cette diversité internationale.
Changer de disposition, comme passer du QWERTY au Dvorak ou au Colemak, nécessite une certaine période d'adaptation pendant laquelle la vitesse d'écriture diminue temporairement. Cependant, après quelques semaines d'entrainement régulier, les utilisateurs retrouvent, voire dépassent leur vitesse initiale de frappe.
Non, d'autres configurations telles que Dvorak ou Colemak ont démontré statistiquement une meilleure efficacité et moins de fatigue pour taper longuement. La popularité du QWERTY tient davantage à des raisons historiques et à la résilience des habitudes qu'à une réelle supériorité ergonomique.

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