La pressurisation des avions en haute altitude est nécessaire pour maintenir un niveau d'oxygène suffisant à bord, permettant ainsi aux passagers et à l'équipage de respirer normalement et de prévenir les effets néfastes de la faible pression atmosphérique, tels que l'hypoxie.
À haute altitude, l'air devient sacrément mince et sa pression chute, ce qui diminue fortement la quantité d'oxygène disponible. Nos poumons ont du mal à capter assez d'oxygène à ces altitudes, causant très vite des malaises, une fatigue intense voire une perte de connaissance. La pressurisation permet de reproduire une atmosphère similaire à celle du niveau de la mer dans l'avion. Comment ? On prélève une partie de l'air comprimé provenant des moteurs, on le refroidit puis il est envoyé dans la cabine pour maintenir une pression correcte et stable. Sans ça, impossible de voler confortablement sans risquer sa santé.
En altitude, l'air est moins dense et sa pression chute, ce qui se traduit par une diminution de la quantité d'oxygène disponible. Moins d'oxygène dans le sang, c'est vite problématique pour le corps. Les premiers symptômes ? Souvent des étourdissements, des nausées et puis ce fameux mal de tête tenace. Progressivement, cette hypoxie provoque des troubles de la vue, une réflexion moins rapide, des difficultés à raisonner et même parfois une légère euphorie. Bref, on perd en capacité de jugement sans forcément s'en rendre compte. Plus haut et sans apport sécurisé en oxygène, ça devient vite critique : perte de conscience, dommages cérébraux irréversibles, voire décès à terme. À côté de ça, il y a la baisse brutale de pression qui peut occasionner des douleurs aux oreilles, à cause d'une mauvaise égalisation de la pression interne et externe des tympans. Les sinus aussi peuvent s'enflammer ou se boucher, pas super agréable. Résultat : sans cabine pressurisée, même les plus robustes ne font pas long feu là-haut.
Sans pressurisation, à haute altitude, l'air devient extrêmement rare, réduisant dangereusement la quantité d'oxygène dispo pour l'organisme. Résultat, on risque une hypoxie rapide : cerveau au ralenti, perte de conscience en quelques minutes seulement et, dans le pire des scénarios, mort rapide. Autre gros souci : la chute soudaine de pression peut provoquer une décompression explosive, entraînant des blessures sévères et risquant même de trouer la structure de l'avion. À côté de ça, les températures chutent drastiquement ; sans cabine pressurisée, on gèle littéralement en altitude, avec des températures pouvant atteindre jusqu'à -50°C. Dernier détail sympa : une faible pression favorise aussi le risque de mal des montagnes, avec des symptômes style migraines violentes, nausées et désorientation. Bref, voler sans pressurisation n'a rien d'une petite promenade tranquille.
La pressurisation des avions civils est soumise à des règles précises pour assurer la sécurité des passagers. L'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale) fournit les grandes lignes, adoptées par la plupart des pays membres. Par exemple, la pression en cabine doit correspondre à une altitude inférieure à 2400 mètres pour éviter les risques liés au manque d'oxygène. Aux États-Unis, c'est la FAA (Federal Aviation Administration) qui fixe ses propres normes, souvent alignées sur les standards internationaux. Les avions doivent obligatoirement disposer d'un système de secours en cas de dépressurisation rapide, comme les célèbres masques à oxygène. Les compagnies aériennes ont l'obligation stricte de vérifier régulièrement leurs systèmes de pressurisation lors des entretiens techniques périodiques.
Les avions modernes utilisent principalement un système de pressurisation basé sur l'air prélevé au niveau des compresseurs des moteurs à réaction. Cet air chaud et comprimé passe ensuite par des refroidisseurs pour obtenir une température agréable en cabine et maintenir une pression confortable pour les passagers et l'équipage. Un dispositif appelé valve de régulation ajuste en permanence la pression intérieure en rejetant l'excès d'air vers l'extérieur. Ça permet au fuselage de l'avion de rester sous une pression plus élevée que l'air extérieur très peu dense à haute altitude.
Les avions récents comme le Boeing 787 Dreamliner utilisent une approche différente avec des systèmes électriques baptisés pressurisation électrique. Ces systèmes évitent l'utilisation directe d'air moteur, ce qui donne un contrôle plus précis de l'humidité et augmente le confort en cabine. Moins de fatigue, moins de déshydratation et une sensation générale plus agréable pendant les vols long-courriers. Grâce à ces avancées technologiques, les cabines pressurisées d'aujourd'hui garantissent sécurité et confort à des milliers de passagers chaque jour.
Les hublots des avions commerciaux sont de forme arrondie non seulement pour une question esthétique, mais surtout parce que cette forme répartit mieux les contraintes liées à la pression, réduisant ainsi les risques de fissures ou de ruptures catastrophiques.
À 10 000 mètres d'altitude sans cabine pressurisée, la perte de conscience survient en général en moins d'une minute en raison du manque d'oxygène. C'est ce que l'on appelle l'hypoxie hypobare.
En cas de dépressurisation rapide d'un avion, vous avez seulement quelques secondes pour enfiler votre masque à oxygène avant que l'hypoxie n'affecte votre capacité de réaction—d'où l'importance de bien écouter les consignes de sécurité avant le vol !
Le Boeing 787 Dreamliner possède un système innovant de pressurisation permettant de maintenir une altitude cabine nettement inférieure (autour de 1800 mètres au lieu de 2500 mètres pour les avions classiques), améliorant ainsi significativement le confort des passagers.
La cabine d'un avion volant à environ 10 000 à 12 000 mètres d'altitude est généralement pressurisée à un niveau équivalent à une altitude comprise entre 1800 et 2500 mètres environ, assurant une teneur en oxygène confortable pour les passagers et limitant les risques d'hypoxie.
Un individu moyen peut respirer sans assistance jusqu'à environ 2500 à 3000 mètres d'altitude. Au-delà de cette altitude, l'air devient progressivement trop raréfié en oxygène, rendant difficile une respiration efficace et mettant en péril les fonctions physiologiques.
En cas de dépressurisation brutale, les masques à oxygène se déploient automatiquement. Il est crucial que les passagers portent immédiatement ces masques, car à haute altitude, la quantité d'oxygène disponible est insuffisante, entraînant rapidement une hypoxie, un phénomène potentiellement fatal. Les pilotes procèdent également à une descente rapide vers une altitude plus basse et sûre dès que possible.
La sensation d'oreilles bouchées résulte de variations rapides de pression atmosphérique avec l'altitude. L'intérieur de l'oreille moyenne, espace clos contenant de l'air, s'équilibre habituellement via la trompe d'Eustache, mais lors d'un changement rapide d'altitude, ce tube n'arrive parfois pas à égaliser la pression suffisamment vite, créant cette sensation caractéristique d'oreille bouchée.
Une cabine insuffisamment pressurisée peut provoquer chez les passagers et l'équipage des troubles liés à l'altitude ou hypoxie, causant maux de tête, confusion, essoufflement ou perte de conscience dans les cas graves. Non corrigée rapidement, cette situation entraîne des risques graves pour la santé et même la survie des passagers.

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