Certains poissons, comme les poissons grimpeurs, peuvent respirer hors de l'eau grâce à leur capacité à absorber l'oxygène de l'air à travers leur peau, leurs muqueuses buccales et leur vessie natatoire.
Certains poissons disposent d'organes spéciaux pour respirer directement l'air hors de l'eau. Par exemple, certains utilisent une adaptation appelée poumon primitif, sorte de poche remplie d'air reliée à l'œsophage, qui leur permet de capter l'oxygène directement depuis l'air ambiant. Chez d'autres espèces, comme le gourami, c'est le fameux labyrinthe qui fait la différence : un organe dans leur tête qui agit comme une véritable éponge à oxygène quand ils viennent respirer en surface. Quelques-uns des gars les plus robustes, comme les périophtalmes, absorbent même l'oxygène directement à travers leur peau humide, on appelle ça la respiration cutanée. La clé de ces adaptations, c'est leur capacité à vivre dans des eaux pauvres en oxygène en profitant simplement du bon vieil air libre.
Un poisson bien cool qui se fait remarquer par ses prouesses aériennes, c'est sans doute le dipneuste, le fameux poisson-poumon. Quand sa mare s'assèche, il peut respirer de l'air grâce à un poumon primitif. Mais c'est pas le seul original dans l'histoire : le périophtalme, petit poisson au look rigolo avec ses yeux énormes perchés au sommet de la tête, se balade carrément sur terre en sautillant avec ses nageoires, et capte de l'oxygène directement dans l'air avec ses branchies adaptées. Mention bien spéciale aussi pour le gourami grimpant qui possède un organe respiratoire appelé labyrinthe lui permettant de capturer de l'air directement à la surface, histoire de survivre dans des eaux pauvres en oxygène. Quant au poisson-chat à respiration aérienne, lui aussi profite d'un organe spécialisé pour s'aventurer hors de l'eau durant quelques instants. Oui oui, il existe vraiment un paquet de poissons qui aiment faire un petit détour sur terre.
Des environnements aquatiques pauvres en oxygène dissous, comme les eaux stagnantes, troubles ou boueuses, incitent certains poissons à développer la respiration aérienne. Les étangs peu profonds ou les zones humides soumis à des périodes sèches offrent aussi une pression évolutive favorable : quand l'eau s'assèche ou devient chaude, la concentration en oxygène baisse fortement. Du coup, capter l'oxygène directement dans l'air devient un énorme avantage. Dans ces milieux, pouvoir respirer un peu à la surface permet presque littéralement de sauver sa peau. Certaines espèces profitent ainsi des périodes de sécheresse pour coloniser des territoires nouveaux ou temporaires, là où d'autres poissons ne survivraient tout simplement pas.
Pouvoir respirer hors de l'eau offre aux poissons un gros avantage : se déplacer d'une mare à une autre en période de sécheresse ou quand l'oxygène manque. Ça leur permet aussi d'échapper à certains prédateurs aquatiques ou encore d'avoir accès à une nourriture différente disponible sur terre. Mais attention, respirer de l'air présente aussi des limites pour ces poissons. Déjà, hors de l'eau, ils perdent rapidement de l'humidité à travers leur peau et leurs branchies, risquant vite la déshydratation. Le corps d'un poisson est adapté à l'eau, donc à l'air libre, il peine à soutenir son poids, se déplace lentement et devient très vulnérable aux prédateurs terrestres. Alors même si respirer hors de l'eau dépanne bien dans certaines situations, ça reste une stratégie à utiliser en dernier recours, pas une routine quotidienne.
En périodes de sécheresse sévère, certaines espèces de poissons respiratoires construisent un cocon en mucus séché pour protéger leur corps et maintenir leur humidité pendant qu'ils respirent de l'air en attendant le retour des pluies.
Les écailles épaisses de poissons comme l'arapaima d'Amazonie leur permettent de réduire les pertes d'humidité, un avantage clé quand ils remontent en surface pour inspirer de l'air !
Certains poissons pratiquant la respiration aérienne, comme le channa ou « poisson-tête-de-serpent », sont devenus des espèces invasives dans des régions où ils ont été introduits par erreur ou pour l'aquariophilie en raison de leur étonnante capacité d'adaptation hors du milieu aquatique !
Le poisson pulmoné africain peut survivre jusqu'à quatre ans hors de l'eau en s'enterrant dans la boue et en respirant de l'air grâce à son poumon primitif !
Ces poissons possèdent des organes spéciaux leur permettant de capter l'oxygène atmosphérique, tels que le labyrinthe chez les anabantidés ou les poumons chez les dipneustes. Ces organes facilitent la prise d'oxygène directement depuis l'air sans passer uniquement par les branchies.
La durée hors de l'eau dépend de l'espèce et de ses adaptations. Certains poissons comme les dipneustes peuvent survivre plusieurs mois grâce à une respiration pulmonaire, tandis que d'autres comme le gourami ne restent que quelques heures ou jours à l'air libre.
Aucun poisson respirant hors de l'eau ne peut pour autant vivre exclusivement sur terre. Bien qu'ils puissent survivre temporairement à l'air libre, ces poissons ont généralement besoin de retourner à l'eau pour des fonctions vitales telles que la nutrition, l'élimination des déchets ou la reproduction.
Habituellement, les poissons évoluent vers une respiration aérienne dans des habitats pauvres en oxygène dissous, comme les marécages stagnants, les eaux peu profondes ou les périodes de sécheresse prolongée. Dans ces conditions, la capacité à exploiter l'oxygène de l'air devient un réel avantage évolutif.
Non, seuls certains poissons possèdent des adaptations anatomiques spécifiques leur permettant de respirer hors de l'eau, comme les poissons-labyrinthes ou les dipneustes. Pour la plupart des poissons, sortir de l'eau entraîne rapidement la suffocation.
La respiration aérienne permet effectivement à certains poissons de survivre temporairement dans des milieux aquatiques pollués où la concentration d'oxygène dissous est faible. Cependant, cela ne les rend pas totalement immunisés aux effets toxiques directs des substances polluantes.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier !' :-)
Question 1/6