Les chats étaient vénérés dans la culture égyptienne en raison de leur association avec la déesse Bastet, déesse de la joie, de la musique et de la maternité. Les chats étaient également considérés comme des protecteurs, chassant les rongeurs nuisibles qui menaçaient les récoltes des Égyptiens.
Dans l'Égypte ancienne, les chats étaient perçus comme des créatures à part, capables de se déplacer librement entre le monde des vivants et celui des morts—un rôle assez prestigieux. Les Égyptiens croyaient qu'ils possédaient une véritable énergie spirituelle, une sorte de puissance magique, leur permettant de repousser les mauvais esprits et conjurer le malheur. On pensait même qu'un simple regard de chat pouvait détecter et avertir d'une menace spirituelle invisible aux humains. De plus, après leur mort, les chats étaient souvent momifiés avec soin, afin qu'ils puissent rejoindre paisiblement leurs maîtres dans l'au-delà. Pour les anciens Égyptiens, un chat dans le foyer, c'était bien plus qu'une simple compagnie animale, c'était presque une sorte de talisman vivant.
Pour les Égyptiens, avoir un chat à la maison, c'était comme avoir un vrai petit garde du corps contre les mauvais esprits. On croyait fermement qu'ils avaient un don particulier pour chasser les entités maléfiques ou les énergies négatives. Par exemple, en observant leur vigilance et leur habileté à voir dans l'obscurité, les gens pensaient qu'ils possédaient une sorte de clairvoyance leur permettant de repérer les dangers invisibles à l'œil humain. Leurs yeux brillants dans la nuit représentaient d'ailleurs symboliquement ce pouvoir protecteur contre les mauvais sorts et les forces du chaos. Concrètement, en accueillant un chat chez soi, on cherchait à protéger sa famille, sa maison ou ses récoltes en tenant à distance malchance, maladies et mauvaises influences.
L'Égypte ancienne adorait plusieurs divinités félines, mais la plus célèbre reste la déesse Bastet à tête de chatte. Elle incarnait la fertilité, l'amour maternel, la douceur et protégeait le foyer. Lors de certaines célébrations religieuses, les Égyptiens se réunissaient en masse pour honorer Bastet, apportant même des momies de chats en guise de dons pour gagner ses faveurs et assurer son soutien. Une autre divinité notable, Sekhmet, était représentée sous les traits d'une lionne redoutable, symbolisant la puissance guerrière et la vengeance divine. Ces figures sacrées ont nettement influencé la manière dont les Égyptiens considéraient les chats au quotidien, faisant d'eux des animaux vénérés et incontournables dans les pratiques rituelles de l'époque.
Les Égyptiens voyaient dans les chats des créatures porte-bonheur aux pouvoirs protecteurs. Quand un chat venait à mourir, la famille entrait souvent dans un deuil profond, au point de se raser les sourcils en signe de tristesse. On retrouvait fréquemment leurs corps momifiés, placés dans de petites tombeaux spéciaux entourés d'offrandes pour leur voyage dans l'au-delà. Des milliers de ces félins momifiés sont retrouvés aujourd'hui dans des cimetières sacrés. Certains rituels allaient jusqu’à honorer leur souvenir par des offrandes régulières, souvent alimentaires, en espérant attirer leur esprit protecteur aux côtés des vivants.
Dans l'Égypte ancienne, faire du mal à un chat, c'était partir immédiatement au devant des pires ennuis. Ces animaux bénéficiaient d'un statut hyper protégé, défini légalement : tuer un chat, même involontairement, pouvait être puni par la peine de mort. Rien que ça ! Si un incendie éclatait, les Égyptiens préféraient parfois sauver un chat avant de penser à leurs biens matériels. À la mort d'un chat familial, c'était la grosse tristesse à la maison : les maîtres se rasaient souvent les sourcils pour marquer leur deuil. Et impossible de sortir un chat du territoire égyptien : ces animaux étaient considérés comme des trésors nationaux strictement protégés, interdits d'exportation.
Exporter clandestinement un chat hors des frontières de l'Égypte antique était considéré comme un crime grave, tant ces animaux étaient considérés comme une richesse nationale sacrée.
Les familles égyptiennes faisaient souvent le deuil en se rasant les sourcils après le décès de leur chat domestique, marquant ainsi leur profonde tristesse et leur respect envers l'animal.
Lors d'incendies ou autres catastrophes, les anciens Égyptiens sauvaient avant tout leurs chats, considérant leur vie parfois même au-dessus de leurs propres biens matériels.
La déesse Bastet, représentée sous la forme d'une femme à tête de chatte, symbolisait à la fois la fertilité, la maternité, la protection du foyer et le plaisir de vivre, illustrant parfaitement la place privilégiée du chat en Égypte antique.
Oui, les chats étaient présents auprès de toutes les couches sociales, de la famille royale aux foyers plus modestes. Quelle que soit la richesse de la famille, la protection spirituelle offerte par les chats était considérée comme essentielle dans la vie quotidienne égyptienne.
Parmi les divinités félines les plus connues figurent Bastet, déesse protectrice du foyer, représentée sous la forme d'une chatte ou d'une femme à tête de chat ; et Sekhmet, déesse guerrière protectrice du pharaon, représentée sous forme de lionne.
À la mort d'un chat domestique, les familles égyptiennes pouvaient organiser de véritables rites funéraires, incluant un processus d'embaumement, et des périodes officielles de deuil. Les propriétaires se rasaient parfois les sourcils en signe d'affliction.
Oui, les archéologues ont découvert plusieurs cimetières spécialement dédiés aux chats, notamment à Bubastis, la ville sacrée de la déesse Bastet. Des milliers de momies félines y ont été retrouvées, témoignant du respect et de l'importance que les Égyptiens accordaient aux chats.
Absolument. Les chats étaient fortement appréciés en raison de leur capacité à éloigner les rongeurs et les serpents des réserves alimentaires, protégeant ainsi efficacement les précieuses récoltes céréalières égyptiennes. Ce rôle a contribué en partie à leur statut sacré.
Les chats étant des êtres sacrés et associés à la protection divine, les tuer constituait une offense grave envers les divinités. Ainsi, blesser ou tuer un chat pouvait entraîner des peines très sévères, allant de sanctions financières à la peine capitale.
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