Le verre est translucide car sa structure atomique lui permet de laisser passer une quantité significative de lumière, tandis que les métaux ont une structure cristalline qui absorbe la lumière, les rendant opaques.
Le verre, c'est avant tout un matériau qu'on qualifie de solide amorphe. Cela veut dire que ses atomes sont disposés de façon plutôt désordonnée, comme s'ils avaient été figés en plein mouvement, à la manière d'une photo prise sur le vif. À l'opposé, le métal possède généralement une structure cristalline : ses atomes se rangent gentiment en ordre régulier et périodique, presque comme les soldats d'une parade militaire. Cette organisation joue grandement sur la façon dont ces matériaux interagissent avec la lumière. Le chaos apparent du verre autorise la lumière à traverser tranquillement sa structure, alors que la régularité atomique stricte du métal, avec ses électrons libres, bloque net le passage du rayon lumineux.
Quand la lumière passe à travers un matériau, les interactions des photons avec les électrons sont capitales. Dans le cas du verre, les électrons sont fermement liés aux atomes. Résultat : lorsqu'un photon arrive, ces électrons ne peuvent pas facilement l'absorber ou le réfléchir, ils laissent donc filer la lumière à travers eux quasiment sans interagir. C'est ce qui rend le verre translucide. Au contraire, dans un métal, les électrons sont plutôt libres, capables de bouger facilement d'un atome à l'autre. Quand ces électrons mobiles rencontrent un photon, ils l'absorbent ou le réfléchissent rapidement, empêchant ainsi la lumière de passer. C'est ce phénomène, lié directement à la mobilité des électrons, qui donne au métal son aspect brillant et opaque.
La conductivité électrique vient en gros des électrons libres, ces électrons capables de se balader facilement entre les atomes d'un matériau. Dans le métal, il y a tellement d'électrons libres qu'une onde lumineuse qui essaie de traverser perd rapidement son énergie : elle est directement absorbée, ou alors réfléchie à la surface. Résultat, le métal paraît opaque et brillant. Dans le verre en revanche, pas ou très peu d'électrons libres pour stopper les rayons lumineux. Ils passent tranquille à travers, parce qu'ils n'ont pas à affronter ces bataillons d'électrons mobiles pour leur barrer la route. C'est pour ça que le verre reste translucide, tandis que le métal ne laisse rien passer.
Chaque photon, cette petite particule de lumière, transporte une certaine quantité d'énergie. Cette énergie dépend de la couleur : bleu et ultraviolet, photons très énergiques ; rouge ou infrarouge, photons moins chargés. Quand ces photons voyagent dans un matériau, ils peuvent rencontrer des électrons. Dans le métal, ces électrons sont nombreux et hyperactifs, prêts à absorber quasi toutes les énergies lumineuses et les renvoyer, ce qui rend le métal opaque et brillant. Dans le verre, c'est autre chose : ses électrons ne captent efficacement que des photons très énergétiques, genre ultraviolets, et laissent filer tranquillement la plupart des photons de lumière visible. Résultat : le verre reste translucide, il laisse passer nettement plus la lumière sans trop d'absorption ni de réflexion.
Les défauts structuraux dans un matériau, c'est un peu comme des bosses sur une vitre : ça change la façon dont la lumière les traverse ou rebondit dessus. Dans le cas du verre, ces défauts sont limités ou bien trop petits pour stopper sérieusement la lumière, ce qui le rend assez clair à l’œil. À l'inverse, les défauts dans les métaux — grains irréguliers, impuretés ou dislocations — dispersent énormément la lumière. Cette dispersion intense casse net le passage lumineux et rend ainsi le métal opaque. Un matériau sans trop de défauts, c'est souvent plus transparent. Plus il y a de bosses et d'imperfections structurales, plus c'est embrouillé pour les photons qui essaient de passer : résultat, moins de transparence.
Les verres opaques utilisés en décoration contiennent souvent un grand nombre de défauts internes ou de cristaux finement dispersés, ce qui diffuse fortement la lumière au lieu de la laisser passer librement.
Saviez-vous que le silicium, utilisé principalement pour fabriquer les composants électroniques, peut ressembler à un métal brillant mais devient translucide ou transparent sous forme mince ? Ce paradoxe est lié à son statut semi-conducteur unique.
Certains métaux peuvent devenir translucides ou même transparents lorsqu'ils sont rendus très fins (quelques nanomètres d'épaisseur). Par exemple, l'or en feuille ultra-mince apparaît alors semi-transparent et prend une couleur bleu-vert surprenante.
La couleur du verre peut varier énormément, dépendant d'impuretés ou d'ajout volontaire d'autres éléments chimiques. Par exemple, le verre vert des bouteilles traditionnelles est dû à la présence d'oxyde ferreux.
À haute température, la structure interne du matériau peut changer, créant davantage d'irrégularités atomiques et d'imperfections structurelles qui dispersent la lumière de manière aléatoire, conduisant ainsi au passage progressif vers l’opacité.
Le verre coloré est généralement translucide voire transparent en fonction des pigments utilisés. Certains ions métalliques présents dans le verre absorbent des fréquences spécifiques de lumière, donnant couleur tout en laissant passer une partie du spectre lumineux.
En général non, mais certains métaux comme l'or peuvent devenir partiellement transparents lorsqu'ils sont étirés en feuilles extrêmement minces (feuilles d'or de quelques nanomètres), permettant à une partie très limitée de la lumière de passer grâce à des phénomènes quantiques spécifiques.
Les impuretés, telles que certains ions métalliques ou des contaminants structuraux, peuvent absorber ou dévier sélectivement certaines longueurs d'onde de la lumière, réduisant ainsi la transparence du matériau et lui donnant une apparence trouble ou colorée.
Le verre possède une structure atomique amorphe qui permet aux photons de traverser avec peu d'interactions, alors que le métal contient une mer d'électrons libres réagissant fortement avec la lumière, bloquant ainsi la transmission lumineuse même sur une couche très mince.
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Question 1/5