En altitude, l'air est moins dense et contient moins d'oxygène, ce qui peut entraîner une diminution de la capacité des sportifs à fournir des efforts physiques intenses. Cela peut conduire à la fatigue plus rapidement et à des performances amoindries.
Quand on monte en altitude, l'air devient plus rare : moins concentré, moins dense, mais toujours composé de 21 % d'oxygène. Donc, même si le pourcentage ne change pas, comme la pression atmosphérique baisse, tu vas respirer bien moins de molécules d'oxygène par respiration. Ça diminue ce qu'on appelle la pression partielle d'oxygène, c'est-à-dire la quantité réelle d'oxygène disponible pour ton corps. Résultat : l'organisme doit bosser deux fois plus en altitude pour se fournir en oxygène. Le rythme cardiaque s'accélère, la respiration devient plus profonde, les jambes paraissent plus lourdes, et forcément les performances peuvent en prendre un coup.
Les polluants atmosphériques comme l'ozone, le dioxyde d'azote ou encore le monoxyde de carbone irritent rapidement les voies respiratoires lorsqu'on respire plus intensément, par exemple lors d'un effort physique en altitude. Ces substances peuvent déclencher une inflammation ou une contraction des bronches, réduisant ainsi le débit d'air vers les poumons. Résultat, le sportif ressent un souffle court, peut éprouver des sensations d'étouffement, et sa récupération après l'effort devient plus lente. Si l'exposition est prolongée ou régulière, ces effets s'accentuent : la capacité pulmonaire diminue graduellement, diminuant ainsi à terme les performances globales du sportif. C'est alors plus compliqué de tenir son rythme, surtout quand le corps a déjà du mal à gérer l'altitude.
Respirer un air chargé en allergènes (pollens, spores, etc.) ou en particules fines diminue clairement la capacité respiratoire d'un sportif. Ces particules irritent les voies respiratoires en provoquant inflammations et rétrécissements, obligeant l'athlète à fournir davantage d'efforts pour respirer normalement. Résultat : sentiment d’oppression thoracique, souffle court, performances en baisse et fatigue prématurée. Même chez les sportifs sans allergies connues, une exposition prolongée peut induire une sensibilité respiratoire nouvelle, compliquant sérieusement les entraînements ou compétitions en altitude.
Le corps des sportifs peut s'adapter progressivement à une mauvaise qualité de l'air en altitude. Confrontés à des polluants ou à une teneur réduite en oxygène, leurs organismes déclenchent différents mécanismes. D'abord, niveau respiratoire : respiration plus rapide et plus profonde pour capter un max d'oxygène. Ensuite, le corps augmente le nombre de globules rouges pour boost les capacités à transporter l'oxygène vers muscles et organes. Cette réponse s'appelle polyglobulie. À force de s'entraîner dans ces conditions pas idéales, un athlète améliore aussi sa capacité pulmonaire, permettant une meilleure filtration des particules irritantes. À noter toutefois que même si ces adaptations semblent avantageuses, elles peuvent avoir des limites : une exposition prolongée à un air vraiment pollué ou riche en allergènes peut quand même nuire durablement aux performances.
Selon certaines études, s'entraîner en altitude à une mauvaise qualité de l'air peut paradoxalement limiter ou ralentir les bénéfices d'une acclimatation optimale, du fait des inflammations respiratoires causées par les polluants atmosphériques.
Les particules fines issues des polluants environnementaux en montagne, comme celles émises par le chauffage au bois ou le trafic routier local, peuvent pénétrer profondément dans les poumons, réduisant notablement la fonction pulmonaire des sportifs pendant l'effort.
Même en altitude, la présence de pollen peut affecter considérablement les performances physiques des athlètes souffrant de rhinites allergiques ou d'asthme allergique, en intensifiant les symptômes respiratoires et en limitant la capacité à absorber l'oxygène.
Une étude a démontré que des niveaux élevés de pollution atmosphérique peuvent diminuer le VO2max (capacité maximale d'absorption d'oxygène), un paramètre fondamental de la performance des athlètes d'endurance.
Plusieurs outils de suivi existent comme les indices AQI (Air Quality Index), accessibles via des applications dédiées ou les sites météorologiques locaux, pouvant aider les sportifs à évaluer la qualité de l'air avant leur activité.
Un air pollué en altitude peut affecter la capacité pulmonaire du sportif, provoquer une irritation des voies respiratoires, diminuer la capacité du sang à transporter l’oxygène et par conséquent altérer la performance générale.
Bien qu'une certaine acclimatation à l’altitude soit possible, il est difficile pour le corps humain de compenser totalement les effets nocifs de l'air pollué. Toutefois, une exposition progressive combinée à des protocoles adaptés peut minimiser les impacts négatifs.
Oui, les sportifs allergiques doivent surveiller les périodes de pollinisation et vérifier la présence d'autres allergènes ou irritants potentiels. Porter un masque respiratoire adapté lors des pics d'allergies et privilégier certaines heures pour l'entraînement sont des précautions utiles.
Parmi les polluants atmosphériques les plus fréquents en altitude on trouve l'ozone, les particules fines (PM2.5 et PM10), les oxydes d'azote et parfois la fumée issue de feux de forêt ou d'activités agricoles à proximité.
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