Certains jeux vidéo peuvent rendre accro en raison de mécanismes de récompense intégrés, tels que l'obtention de points, de niveaux ou de récompenses virtuelles, qui stimulent la libération de dopamine dans le cerveau et renforcent ainsi le désir de continuer à jouer.
Notre cerveau aime ce qui lui fait du bien. Quand on joue à un jeu vidéo, notre esprit active le circuit de la récompense, ce qui libère une substance chimique appelée dopamine. La dopamine, c'est un peu le moteur du plaisir et de la motivation. Plus on en reçoit, plus on veut reproduire l'expérience qui nous l'a fournie. Certains jeux sont conçus exprès pour déclencher ce mécanisme avec des récompenses fréquentes, imprévisibles et rapides, ce qui crée un effet addictif semblable à ce qu'on retrouve dans certaines addictions classiques. Notre cerveau adore aussi la sensation de progression et l'impression d'être de meilleur en meilleur, nous poussant à toujours continuer « juste encore un peu ». Les développeurs le savent très bien, et ils utilisent ces astuces psychologiques pour nous pousser subtilement à jouer toujours plus longtemps.
Les jeux vidéo utilisent souvent des systèmes de récompenses pour créer une sensation de plaisir immédiat et pousser le joueur à continuer. Dès qu'un objectif est atteint, le cerveau libère de la dopamine, une substance chimique qui rend heureux et satisfait. Plus les objectifs sont fréquents et faciles d'accès au départ, plus ça te pousse naturellement à jouer encore et encore pour retrouver cette sensation agréable. Petit à petit, les défis deviennent plus difficiles, ce qui t'encourage à persévérer encore davantage pour revivre l'expérience gratifiante initiale. Ce mécanisme de gratifications régulières combinées à des objectifs clairs nourrit ton envie de poursuivre sans t'en rendre compte, créant parfois un vrai cercle vicieux.
Un jeu avec un bon design immersif plonge complètement le joueur dans un univers virtuel, souvent grâce à une ambiance captivante, à des sons, des graphismes et à une interactivité poussée. La sensation de présence virtuelle créée par ce type de jeu fait perdre au joueur la notion du temps et incite à rester plus longtemps devant l'écran. Une narration bien ficelée, pleine de suspense, pousse également à continuer frénétiquement l'histoire pour découvrir ce qui arrive ensuite, exactement comme binge-watcher une série captivante. Cet effet d'immersion renforce le sentiment d'attachement aux personnages ou à l'univers du jeu, ce qui augmente encore davantage l'engagement émotionnel. Plus tu deviens attaché à un jeu, plus il devient difficile de décrocher.
Jouer en ligne, c'est souvent rejoindre toute une communauté, avec ses propres codes, ses amitiés et ses rivalités. On veut rester connecté pour ne rien manquer et parce que nos coéquipiers comptent sur nous. Pour certains, c'est un moyen de tromper la solitude ou de se sentir valorisé. D'autres deviennent vite accros à la compétition, au classement et à l'envie d'être meilleurs que les autres. Ce besoin de reconnaissance, de dépassement ou simplement d'appartenance pousse à continuer encore et encore. Résultat : on passe parfois beaucoup plus de temps qu'on ne voudrait, juste pour défendre sa place sur le podium ou rester actif au sein du groupe.
Les microtransactions, ce sont tous ces petits achats que tu peux faire directement depuis un jeu. Elles sont pensées pour te faire dépenser progressivement et régulièrement : acheter une nouvelle tenue pour ton personnage, débloquer un personnage puissant rapidement, ou envoyer des bonus à tes amis. Le truc, c'est qu'elles exploitent la tendance humaine à vouloir une gratification immédiate. Quand jouer devient frustrant ou que la progression ralentit, hop, une petite dépense et l'expérience de jeu repart de plus belle. Ces systèmes misent sur le fait que dépenser dans le jeu paraît *moins douloureux* que dépenser en vrai. Résultat, chaque transaction paraît anodine, mais à la fin, l'addition peut vite grimper.
Une étude menée à l'Université de Californie a révélé que les jeux vidéo déclenchent la libération de dopamine, le même neurotransmetteur associé au plaisir et impliqué dans les addictions aux substances comme la drogue et l’alcool.
Le système des loot boxes (« boîtes à butin ») présent dans de nombreux jeux vidéo actuels a été interdit en Belgique depuis 2018, car considéré comme un type de jeu d'argent pouvant entraîner des comportements addictifs.
Le principe psychologique appelé « effet Zeigarnik » explique pourquoi nous continuons souvent à jouer plus longtemps que prévu : notre cerveau se focalise plus intensément sur des quêtes ou des objectifs que nous avons déjà commencés mais que nous n'avons pas encore achevés.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l’addiction aux jeux vidéo a été officiellement reconnue comme trouble de santé mentale en 2018 sous le nom de « trouble du jeu vidéo » (gaming disorder).
Il est conseillé de définir des règles claires mais raisonnables sur les horaires de jeu, d'utiliser des alarmes ou des applications de contrôle parental pour rappeler au joueur le temps écoulé, et surtout de proposer en parallèle des activités alternatives enrichissantes afin d'éviter toute frustration.
Non, tous les joueurs réguliers ne deviennent pas automatiquement accros. L'addiction dépend de nombreux facteurs : prédispositions personnelles, environnement social, type de jeux joués ainsi que la capacité individuelle à gérer les émotions et la frustration.
Souvent, oui. Les jeux multijoueurs en ligne possèdent des mécanismes sociaux puissants tels que la coopération, la compétition et la pression sociale, ce qui augmente leur potentiel addictif par rapport aux jeux solos qui peuvent être moins immersifs socialement.
Les microtransactions sont conçues pour offrir des gratifications immédiates ainsi que des incitations constantes à rester engagé dans le jeu. Elles peuvent créer une compulsion à dépenser régulièrement de l'argent réel, augmentant ainsi l'engagement émotionnel et le risque addictif.
Parmi les signes fréquents figurent la négligence des responsabilités quotidiennes, l'isolement social progressif, l'incapacité à réduire le temps de jeu, des changements d'humeur liés à la possibilité ou non de jouer, ainsi que l'apparition d'un sentiment de détresse lorsque le jeu n'est pas accessible.
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Question 1/5