Les pêcheurs traditionnels utilisent des oiseaux, tels que les cormorans, pour attraper les poissons car ces oiseaux plongent dans l'eau pour capturer les proies et les ramènent ensuite au pêcheur sans les avaler, permettant ainsi une pêche efficace.
La pêche à l'aide d'oiseaux est une technique ancienne pratiquée dès le 3ème siècle en Chine, puis plus tard au Japon. Depuis longtemps, les pêcheurs traditionnels utilisent principalement le cormoran pour capturer du poisson. Le principe est simple : ils attachent une ficelle autour du cou de l'oiseau pour empêcher l'ingestion de grosses proies, l'oiseau revient alors naturellement vers la barque où le pêcheur peut récupérer les prises. Cette méthode s'est progressivement répandue en Asie, et a même touché certaines régions d'Europe comme la Macédoine ou la Grèce antique. Aujourd'hui encore, dans certaines régions, cette pratique subsiste surtout comme attraction touristique et culturelle, notamment au Japon ou en Chine, préservant ainsi un héritage transmis de génération en génération.
Les pêcheurs traditionnels observent, entretiennent et travaillent souvent avec des oiseaux entraînés, créant une vraie relation de coopération. Ces pêcheurs prennent soin des oiseaux dès leur naissance, les nourrissent et créent un vrai lien de confiance. Sur l'eau, chacun a son rôle : les oiseaux plongent capturer les poissons grâce à leur agilité naturelle, tandis que le pêcheur récupère facilement la prise. Pour éviter que l'oiseau avale directement les poissons, les pêcheurs placent un anneau autour du cou du volatile, permettant à l'oiseau de saisir le poisson mais pas de l'avaler entièrement. Dès que la pêche se termine, l'oiseau est récompensé avec du poisson frais, renforçant encore davantage la complicité avec son maître. C'est une véritable collaboration équilibrée : les oiseaux facilitent le travail des pêcheurs, et réciproquement, les pêcheurs assurent nourriture et protection à leurs oiseaux.
Les oiseaux sont imbattables pour repérer un poisson sous l'eau grâce à leur vue exceptionnelle, bien meilleure que nos yeux humains. Pratique quand le poisson est discret et invisible depuis la barque. En plus, ces volatiles réalisent une pêche propre et efficace, sans trop de gaspillage ni d'efforts inutiles. Autre bénéfice sympa : ils peuvent plonger facilement en profondeur, parfois jusqu'à dix mètres, là où les filets ou hameçons classiques peinent à atteindre correctement. Pour les pêcheurs traditionnels, utiliser des oiseaux leur permet de récupérer du poisson frais rapidement et sans investir dans du matériel complexe ou coûteux. C'est aussi un moyen naturel et écolo d'attraper des poissons sans abîmer leur habitat ou gaspiller trop de ressources.
Parmi les oiseaux les plus fréquemment sollicités par les pêcheurs, on trouve surtout le cormoran, véritable champion plongeur. Depuis des siècles, en Chine ou au Japon notamment, le pêcheur lui attache un anneau au niveau du cou, juste assez serré pour l'empêcher d'avaler les gros poissons, mais il peut toujours gober les petits en récompense. Lorsqu'un bon poisson est attrapé, le pêcheur le récupère tranquillement, sans trop d'effort. Adaptables et efficaces, les cormorans travaillent souvent en groupe, plongeant à plusieurs pour rabattre les poissons vers la surface. Certains utilisent aussi l'anhinga, surnommé "oiseau-serpent", connu pour la finesse de son cou et sa rapidité dans l'eau. La technique reste globalement la même : diriger l'oiseau depuis une petite barque en bois, maintenir l'équilibre délicat entre contrainte et liberté, et profiter de l'agilité incroyable de ces partenaires ailés.
Les cormorans utilisés pour la pêche artisanale sont entraînés dès leur plus jeune âge pour s'adapter à travailler aux côtés des humains sans les craindre.
Les oiseaux utilisés dans ce type de pêche peuvent capturer plusieurs dizaines de poissons en une seule session, les pêcheurs valorisant ainsi leur rapidité et leur efficacité naturelle.
En Chine, la pêche traditionnelle au cormoran a été reconnue comme patrimoine culturel immatériel, car elle symbolise la relation harmonieuse entre l'homme et la nature.
Les pêcheurs mettent généralement une ficelle autour du cou du cormoran pour l'empêcher d'avaler de grands poissons ; cependant, l'oiseau peut tout de même avaler les petits poissons comme récompense.
La pêche avec des oiseaux est encore pratiquée dans certaines régions d'Asie, comme dans les provinces chinoises du sud, et certains villages du Japon, notamment autour du fleuve Nagaragawa. On la retrouve aussi de façon plus ponctuelle en Europe de l'Est et dans certaines régions reculées d'Afrique.
Non, les oiseaux pêcheurs, comme les cormorans, sont particulièrement adaptés aux prises de poissons de moyenne taille évoluant près de la surface ou à faible profondeur. Les gros poissons ou ceux évoluant en eaux profondes échappent généralement à leurs capacités naturelles de chasse.
Lorsque pratiquée traditionnellement, la pêche avec des oiseaux est généralement respectueuse envers ceux-ci. Les pêcheurs prennent soin de leurs oiseaux partenaires, veillant à leur santé et leur alimentation, puisqu'ils représentent un moyen de subsistance très précieux. Toutefois, il peut arriver que certaines pratiques modernes ou touristiques soient moins respectueuses, d'où l'importance de privilégier une approche éthique dans cette activité.
Les oiseaux pêcheurs sont généralement entraînés dès leur jeune âge afin qu'ils s'habituent au partenariat avec l'être humain. Les pêcheurs leur enseignent à revenir vers eux avec leur prise contre une récompense alimentaire. Ce processus repose en grande partie sur l'établissement d'une relation de confiance et d'une routine rigoureuse.
Les oiseaux traditionnellement utilisés en pêche incluent le cormoran, notamment en Chine et au Japon, mais également les pélicans dans certaines régions africaines et les aigles pêcheurs dans certaines zones d'Asie. Le cormoran reste toutefois l'oiseau le plus couramment associé à cette pratique ancestrale.
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