Les racines des arbres peuvent fissurer le béton en se développant et en exerçant une pression sur le matériau lorsqu'elles rencontrent des obstacles comme le béton, ce qui peut causer des dommages.
En grandissant, les racines des arbres poussent constamment à la recherche d'eau et de nutriments, s'étendant peu à peu dans toutes les directions. Cette croissance se fait lentement mais avec une pression régulière. Le problème apparaît surtout lorsque les racines rencontrent un obstacle solide comme du béton : au lieu de s'arrêter, elles continuent à pousser, exerçant une force mécanique sur la structure. À la longue, cette pression finit par provoquer des petites fissures qui deviendront progressivement plus importantes avec le temps. Le béton paraît solide, mais il a des failles microscopiques où les racines peuvent s'infiltrer et pousser petit à petit, aggravant encore plus les dommages. Voilà pourquoi certaines dalles, fondations ou même des routes finissent par se fissurer sous l'effet des racines.
Les racines poussent en direction de l'eau, en général là où le sol est plus humide. Problème : souvent, l'eau s'accumule sous les dalles de béton, surtout quand le drainage est mauvais ou lorsqu'il y a de petites fuites dans les tuyaux enterrés. Du coup, les racines filent directement vers ces endroits humides et concentrent leur croissance sous ou contre la structure en béton. Ça crée une pression mécanique continue qui finit par fissurer puis soulever le béton. En plus, l'eau peut fragiliser directement le béton en s'infiltrant par microscopiques fissures et en gelant : ça dilate, ça fend, les racines s'y mettent, et là, bonjour les dégâts.
Tous les arbres n'ont pas le même potentiel à fissurer le béton. Certains, comme les peupliers, saules ou platanes, possèdent naturellement des racines particulièrement envahissantes : leur système racinaire est très étendu et pousse vite, en cherchant activement l'eau. D'autres espèces, comme les érables ou les tilleuls, causent généralement moins de dégâts car leur croissance racinaire est plus lente et compacte. Même à taille égale, un arbre au système racinaire puissant et agressif aura toujours plus de facilité à déformer un trottoir ou fissurer une fondation en béton. Le choix d'espèces adaptées devient donc essentiel lorsqu'on veut éviter de se retrouver avec un trottoir tout cabossé ou un mur fissuré après seulement quelques années.
Quand le sol devient sec, les racines vont chercher l'eau plus profondément ou vers toute source d'humidité disponible. Si un trottoir ou une fondation en béton accumule de l'humidité en dessous, les racines vont automatiquement se diriger vers cette zone. Périodes de forte chaleur, sécheresses répétées ou un mauvais drainage autour d'une construction favorisent ce phénomène. À long terme, quand les racines grossissent, elles exercent une pression mécanique sur le béton, ce qui peut provoquer des fissures. Autre point important : si le sol est compacté ou pauvre en oxygène, les racines se fraient parfois un chemin latéralement en surface, amplifiant ainsi leur pression contre les structures en béton voisines.
La pression exercée par la croissance racinaire peut atteindre jusqu'à 15 bars, soit l'équivalent de la pression présente à 150 mètres de profondeur sous l'eau, suffisante pour déformer progressivement, voire casser des structures solides comme le béton.
Planter des arbres trop près d'une construction, particulièrement des espèces telles que le Peuplier ou le Saule, augmente fortement le risque de fissurations dues au développement extensif de leurs systèmes racinaires.
Certaines racines d'arbres peuvent s'étendre horizontalement sur une distance dépassant deux à trois fois la hauteur de l'arbre lui-même, leur permettant ainsi d'atteindre des sources d'eau éloignées et laissant penser que le point d'origine d'une fissure se trouve en réalité beaucoup plus loin.
Les racines d'arbres ne provoquent pas toutes directement des fissures ; parfois, elles aggravent des dégâts déjà existants en s'infiltrant dans de petites fissures dues au climat ou au vieillissement naturel du béton, ce qui accentue peu à peu les dommages structurels.
Pour prévenir les dommages causés par les racines, il est recommandé d'utiliser des barrières anti-racinaires, de choisir des espèces à croissance racinaire moins invasive, ou encore de respecter une distance minimale entre les arbres et les structures bétonnées.
Oui. Même si initialement mineures, les fissures créées par les racines peuvent s'élargir progressivement, fragilisant ainsi l'intégrité structurelle de constructions telles que les trottoirs, fondations et murs.
Oui, il est possible d'élaguer partiellement les racines dans certains cas. Toutefois, cette opération doit être réalisée avec précaution, idéalement par un professionnel, afin de préserver la santé de l'arbre tout en protégeant les structures avoisinantes.
La distance recommandée dépend des espèces d'arbres. Généralement, une distance égale ou supérieure à la moitié de la hauteur adulte de l'arbre est conseillée afin de minimiser les risques liés aux racines sur les structures en béton.
Les arbres à croissance rapide et aux racines agressives telles que le peuplier, le saule et le platane sont les plus susceptibles de causer des dégâts aux structures en béton, en raison du développement rapide et étendu de leur système racinaire.
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