Le caoutchouc rebondit après avoir été comprimé en raison de sa structure moléculaire. Lorsqu'il est comprimé, les longues chaînes moléculaires du caoutchouc se déforment, emmagasinant de l'énergie potentielle. Lorsque la pression est relâchée, cette énergie est libérée, provoquant le rebondissement du caoutchouc.
Le caoutchouc est un polymère, une sorte de grande chaîne formée de milliers d'unités plus petites appelées monomères. Dans le cas précis du caoutchouc naturel, ces unités sont principalement de l'isoprène. Ces chaînes très longues sont arrangées de manière désordonnée, comme des spaghettis emmêlés. Mais ce qui rend le caoutchouc si particulier, c'est que ces chaînes sont reliées entre elles par des sortes de ponts chimiques appelés liaisons réticulaires (liaisons pontées). Ces ponts limitent les mouvements tout en laissant assez de liberté aux chaînes pour se déformer temporairement, d'où son incroyable capacité à s'étirer ou à être comprimé, puis à revenir rapidement à sa forme initiale.
Le caoutchouc est élastique grâce à ses molécules en forme de longues chaînes enroulées comme des spaghettis. Ces chaînes sont composées principalement de polymères, qui sont des molécules géantes constituées d'unités répétitives. Quand tu tires ou compresses du caoutchouc, tu obliges ces chaînes emmêlées et pliées à se déplier et s'étirer. Dès que tu relâches, celles-ci retrouvent spontanément leur forme initiale car elles bougent librement, mais préfèrent naturellement reprendre leur état enroulé et désordonné qui leur demande moins d'énergie. Cette propriété particulière vient surtout de la capacité du caoutchouc à résister aux changements permanents de structure ; il aime bien revenir à son état normal après déformation. C'est exactement comme quand tu tires sur un élastique : tu l'étends, puis hop, quand tu lâches, il revient aussitôt à sa taille et sa forme initiales.
Quand tu écrases un morceau de caoutchouc, tu lui apportes de l'énergie mécanique. Cette énergie ne disparaît pas : elle est temporairement stockée sous forme d'énergie potentielle élastique au sein des longues chaînes moléculaires du matériau. Ces chaînes se retrouvent comprimées et déformées, exactement comme des ressorts tendus prêts à relâcher leur énergie. Quand tu arrêtes d'appuyer, le caoutchouc retrouve sa forme initiale et libère rapidement cette énergie stockée, ce qui provoque son rebond. Toutefois, une petite part d'énergie se perd toujours sous forme de chaleur, ce qui explique pourquoi le caoutchouc ne rebondit jamais aussi haut que la hauteur d'où tu l'as lâché initialement.
Le rebond du caoutchouc dépend avant tout de la composition du matériau : plus il est pur et homogène, mieux il rebondit. La présence d'additifs ou d'impuretés modifie la capacité du matériau à reprendre sa forme initiale après compression. La façon dont les molécules sont organisées joue également beaucoup ; une structure moléculaire bien liée et flexible facilite un meilleur rebond. La température entre aussi dans le jeu : trop froid, le caoutchouc devient rigide et rebondit moins bien ; trop chaud, il devient mou et perd son élasticité. La durée de la compression change également les résultats ; si la pression est maintenue longtemps, le matériau récupère moins efficacement. Enfin, l'usure compte aussi : en vieillissant, le caoutchouc se craquelle, durcit et perd progressivement sa qualité de rebond.
Quand le caoutchouc devient plus froid, ses molécules bougent moins facilement, devenant du coup plus rigide et cassant. Résultat, il perd alors une bonne partie de son élasticité et rebondit moins bien : c'est typiquement ce qui arrive à une balle en caoutchouc laissée l'hiver dehors. À l'inverse, quand il fait chaud, les molécules deviennent plus mobiles, capables de s'étirer facilement et de revenir à leur forme initiale sans souci. Le caoutchouc est donc généralement plus souple et rebondit mieux à température élevée. Mais attention, dès que la température devient trop haute, il ramollit fortement, et son élasticité finit par diminuer. Il existe ainsi une plage de température idéale où le caoutchouc garde ses meilleures propriétés élastiques.
Le mot « caoutchouc » provient du langage indigène sud-américain « cao » (bois) et « ochu » (pleurs), signifiant littéralement « larmes de bois » en référence à la sève extraite de certains arbres.
À basse température, le caoutchouc perd sa flexibilité et devient rigide, ce qui réduit considérablement sa capacité à rebondir.
La vulcanisation, procédé inventé par Charles Goodyear en 1839, permet de rendre le caoutchouc plus durable et résistant en créant des liaisons chimiques entre les chaînes moléculaires.
Le latex naturel utilisé pour produire du caoutchouc est principalement récolté à partir de l'hévéa (Hevea brasiliensis), un arbre originaire d'Amérique du Sud.
Oui, en modifiant la formulation chimique, en ajustant le procédé de vulcanisation ou en intégrant des additifs spécifiques, il est possible d'améliorer considérablement l'élasticité, la résilience et ainsi la capacité de rebond du caoutchouc.
Oui, en vieillissant, le caoutchouc peut perdre une partie de son élasticité. Ce phénomène est lié à l'usure chimique, à l'exposition prolongée au soleil (rayons UV), à l'oxydation ainsi qu'aux températures extrêmes qui dégradent progressivement la structure moléculaire du caoutchouc.
À basses températures, les molécules du caoutchouc perdent leur mobilité, ce qui entraîne une rigidification du matériau. En conséquence, la balle absorbe moins efficacement l’énergie, et elle rebondit moins haut et devient davantage sujet à des fissures ou à une cassure en cas d'impact trop intense.
Le caoutchouc naturel possède généralement une élasticité supérieure au caoutchouc synthétique grâce à ses chaînes moléculaires longues et régulières. Cependant, certains caoutchoucs synthétiques spécifiques peuvent être conçus pour présenter des caractéristiques d’élasticité équivalentes voire supérieures selon les besoins industriels.
La qualité du rebond dépend principalement de la composition chimique du caoutchouc, du degré de réticulation entre ses molécules et de sa densité. Plus la structure moléculaire présente de longues chaînes flexibles, mieux l'objet rebondira après compression.
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Question 1/5