Il n'existe pas de consensus clair sur la raison exacte de la disparition du nez du Sphinx, mais les dommages intentionnels causés par des humains semblent être une explication plus probable que l'érosion naturelle.
Le nez du Sphinx de Gizeh fait l'objet de pas mal de théories et controverses historiques. Beaucoup ont longtemps cru que le nez avait été détruit par les boulets de canon des troupes de Napoléon Bonaparte lors de sa campagne en Égypte en 1798. Pourtant, il existe des preuves historiques que le Sphinx avait déjà le nez cassé bien avant que Napoléon débarque dans le coin—des dessins du XVIIIe siècle, avant l'expédition française, montrent déjà clairement le Sphinx sans nez. D'autres explications avancent l'idée d'un acte de vandalisme commis par un certain Muhammad Sa'im al-Dahr, un religieux iconoclaste du XVe siècle, qui aurait volontairement détruit le nez pour effacer des pratiques idolâtres locales. Autre piste : l'érosion naturelle. Le vent, le sable et les conditions climatiques extrêmes auraient progressivement fragilisé et finalement cassé le nez, comme on peut le constater sur d'autres parties du monument qui ont aussi bien subi les ravages du temps.
L'une des légendes les plus connues raconte que le nez aurait été cassé par un boulet de canon tiré par des soldats de Napoléon pendant la campagne d'Égypte, histoire qui s'est révélée complètement fausse. En réalité, des dessins réalisés avant l'arrivée des troupes françaises montrent clairement le Sphinx déjà privé de son nez. Une autre explication populaire assure que c'est un chef religieux musulman du XIVe siècle, nommé Muhammad Sa'im al-Dahr, qui aurait brisé volontairement le nez pour mettre fin à des pratiques idolâtres jugées païennes autour du monument. Cette version, dont l'historicité n'est pas totalement confirmée, circule encore beaucoup aujourd'hui dans la région. D'autres racontent que le nez aurait été détruit lors d'actes de vandalisme, ou simplement perdu avec l'usure naturelle des siècles—bref, personne ne sait exactement quelle légende a vu juste, ce qui laisse planer un petit mystère autour du célèbre visage du Sphinx.
Le nez disparu du Sphinx est vite devenu un symbole fort pour illustrer la fragilité du patrimoine culturel et historique. Ça a tellement marqué les esprits que la figure du Sphinx au nez cassé est devenue iconique, reconnaissable partout dans le monde et reprise dans plein de films, dessins animés et bandes dessinées. Symboliquement, ce nez absent est devenu synonyme de l'idée même du mystère antique, rappelant à chacun que le passé garde certains secrets impossibles à totalement déchiffrer. On l'utilise même comme exemple drôle ou ironique de la manière dont les monuments traversent l'histoire et résistent (ou pas !) à l'épreuve du temps.
Ce cas n'est pas isolé. Les monuments célèbres perdent souvent des morceaux sous l'effet du temps, des guerres ou de maladresses humaines. Par exemple, la statue de la Vénus de Milo a perdu ses deux bras depuis longtemps, sûrement après une chute ou un accident dont on ignore les détails exacts. Un autre exemple célèbre, c'est la destruction du nez sur la statue de Napoléon au sommet de la colonne Vendôme en 1871 pendant la Commune de Paris, symbole politique volontaire plutôt que simple détérioration naturelle. Dans une situation plus proche géographiquement du Sphinx, les visages gravés de l'art copte en Égypte ont souvent été mutilés lors de changements religieux ou politiques. Bref, le Sphinx n'est clairement pas le seul à avoir subi des dommages visibles et symboliques.
Le Grand Sphinx de Gizeh mesure environ 73 mètres de long et 20 mètres de haut, ce qui en fait la plus grande sculpture monolithique connue au monde à ce jour.
La barbe originale du Sphinx, désormais en fragments et exposée au British Museum à Londres, était probablement un ajout tardif, peut-être même postérieur à la construction initiale du monument.
À l'origine, le Grand Sphinx était peint de couleurs vives — principalement en rouge et bleu, comme l'attestent des traces retrouvées sur son visage et son corps lors de fouilles archéologiques récentes.
Le Sphinx de Gizeh n'est pas le seul monument antique victime du vandalisme historique : les statues grecques antiques ont souvent eu le nez cassé intentionnellement lors de conflits ou pour symboliser la domination d'un nouveau pouvoir.
Techniquement, une restauration du nez est possible, mais la plupart des spécialistes et archéologues sont opposés à cette idée. Restaurer artificiellement ce monument pourrait altérer définitivement son authenticité historique et culturelle. Aujourd'hui, l'accent est mis sur la conservation et la préservation des vestiges existants.
Oui, beaucoup d'autres monuments célèbres ont subi des dommages similaires. Par exemple, la Vénus de Milo ou la Victoire de Samothrace ont perdu des membres au fil du temps, principalement à cause d'accidents ou du vieillissement naturel des matériaux.
Le nez, dépassant davantage que les autres parties du visage du Sphinx, était une structure fragile et exposée. De plus, étant sculpté dans une roche calcaire sensible à l'érosion, le nez était naturellement plus vulnérable aux dommages causés par le temps et les intempéries.
Oui, plusieurs récits de voyageurs arabes ou européens datant de l'Antiquité tardive ou du Moyen Âge décrivent le Sphinx avec différents degrés de dommages faciaux. Cependant, les représentations certes fragmentaires datant d'avant le XVe siècle suggèrent généralement que le nez avait déjà disparu avant cette période.
Bien que les récits populaires imputent souvent la perte du nez au tir de canon des troupes de Napoléon, cette histoire est largement réfutée par les historiens. Des dessins antérieurs à l'époque napoléonienne montrent déjà le Sphinx sans son nez, suggérant que ce dommage est survenu avant l'arrivée des armées françaises en Égypte.
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