Les Perses utilisaient des messagers à cheval car les chevaux leur offraient un moyen de transport rapide et fiable pour transmettre des messages sur de longues distances, ce qui était essentiel pour communiquer efficacement dans leur vaste empire.
À l'époque de l'empire perse achéménide (vers le VIe siècle av. J.-C.), les messagers montés deviennent incontournables. Vu la taille énorme et l'étendue de leur territoire, les Perses développent très tôt un système efficace pour communiquer rapidement. C'est sous le règne de Cyrus II puis surtout de Darius Ier que tout prend vraiment forme. Darius organise un véritable réseau postal à cheval, le fameux "Chemin Royal", long d'environ 2 500 kilomètres. Dans ce système, les cavaliers étaient relayés régulièrement dans des auberges-relais où ils changeaient de monture, ce qui assurait une vitesse maximale. Ce réseau visait à transmettre rapidement ordres militaires, nouvelles politiques et administratives à travers tout l'Empire perse.
Les Perses savaient que la vitesse de la communication faisait souvent la différence en cas de guerre. Du coup, ils avaient mis en place des cavaliers messagers hyper entraînés capables d'avertir rapidement des mouvements ennemis ou de donner les instructions militaires aux commandants sur le terrain. Ce système leur permettait d'avoir toujours un coup d'avance sur leurs adversaires et de coordonner leurs actions sur de longues distances. Grâce à ça, les décisions au sommet arrivaient direct au front en quelques jours seulement, voire en quelques heures parfois. Bref, les messagers à cheval, c'était un peu leurs emails urgents version antiquité.
Les Perses avaient organisé un vrai réseau, avec des stations relais placées régulièrement sur les grandes routes impériales. Ces stations, appelées chaparkhaneh, étaient espacées d'une journée de cheval environ. Chaque cavalier arrivait à son étape, changeait immédiatement de monture fatiguée contre une fraîche, et repartait aussitôt porter les messages vers l'étape suivante. Des fonctionnaires garantissaient le bon fonctionnement de ce système et tenaient des registres précis des passages, des relais et du courrier en circulation. Ce système horizontal, coordonné et bien équipé permettait aux Perses de faire circuler rapidement les ordres du roi ou des nouvelles importantes à travers leur immense territoire.
Les Perses disposaient de cavaliers entraînés, connus pour leur rapidité impressionnante et leur capacité à couvrir de longues distances sans se fatiguer. Sur les fameuses "Voies Royales", ces messagers à cheval pouvaient parcourir jusqu'à 250 kilomètres par jour, en se relayant régulièrement dans des postes prévus à cet effet. Avec ce système de relais bien rodé, une information pouvait traverser l'empire perse en quelques jours seulement, là où à pied il fallait des semaines. Cette efficacité exceptionnelle permettait à l'empereur et à ses gouverneurs de gérer un territoire immense sans perdre le fil des nouvelles fraîches. Les cavaliers perses devançaient leurs contemporains et plaçaient la rapidité de leur système postal à peu près à la vitesse de circulation maximale de l'époque. Même Hérodote, historien grec, s'est montré particulièrement admiratif devant cette organisation ultra-fluide, soulignant que ni pluie, ni neige, ni chaleur ne pouvaient freiner ces cavaliers dans leur mission essentielle.
Le système de messagerie à cheval développé par les Perses a servi de base à beaucoup d'autres grandes civilisations, dont notamment les Grecs et les Romains. Les Romains, particulièrement impressionnés, ont mis en place le Cursus Publicus, leur propre réseau de courriers à cheval, très organisé à travers leur empire. Même après la chute de Rome, l'idée de cavaliers messagers a continué d'inspirer les royaumes médiévaux européens, puis plus tard les Mongols, qui ont rendu le concept encore plus rapide et efficace. Sans l'avoir inventé, de nombreux peuples ont largement profité de l'idée perse pour communiquer vite et efficacement sur de grandes distances, posant ainsi les bases des systèmes postaux modernes.
Les messagers perses, également appelés 'pirradaziš', voyagaient de jour comme de nuit, quelle que soit la météo ou les dangers sur la route, symbolisant ainsi l'efficacité et la résilience légendaire de la Perse antique.
Selon l'historien grec Hérodote, une devise informelle non officielle des messagers perses disait : 'Ni la neige, ni la pluie, ni la chaleur, ni l'obscurité de la nuit ne les empêche d'accomplir rapidement leur tâche.' Cette phrase inspira plus tard l'insigne du service postal américain.
Les chevaux utilisés par les Perses étaient spécialement élevés pour résister aux longues distances et aux climats difficiles, constituant ainsi une composante essentielle de la rapidité et de l'endurance du système de messagerie.
Le réseau postal perse appelé 'Angarium' comptait environ 111 relais, espacés régulièrement à travers l'empire, permettant aux cavaliers de se relayer et ainsi de transmettre un message sur près de 2500 kilomètres en une semaine seulement.
Le réseau postal perse à cheval a fortement inspiré les systèmes postaux des civilisations suivantes, notamment les Grecs, les Romains (cursus publicus) et même les systèmes ultérieurs en Europe et en Asie, posant les jalons d'un service postal standardisé et rapide.
Bien que la majorité des cavaliers perses fussent des hommes, certaines femmes remplissaient d'importantes fonctions administratives ou géraient les stations relais, jouant un rôle précieux dans l'organisation globale du réseau.
Les messagers perses transportaient principalement les ordres administratifs et militaires impériaux, les rapports d'état, ainsi que des nouvelles urgentes. Leur réseau assurait une communication rapide et fiable à travers l'empire.
Le système postal perse était principalement basé sur les chevaux, mais ils pouvaient occasionnellement recourir à pied ou à des messagers utilisant d'autres moyens de transport dans des situations particulières. Toutefois, les chevaux étaient privilégiés pour leur rapidité et leur endurance.
Les messagers perses, connus sous le nom d'Angarum, pouvaient parcourir jusqu'à environ 250 kilomètres par jour grâce à une organisation efficace et au changement régulier de chevaux frais à des stations relais.
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