Le calendrier maya était basé sur des observations astronomiques très précises, comme les cycles de la Lune et de la planète Vénus. Les Mayas avaient un grand savoir en astronomie et en mathématiques, ce qui leur permettait de développer un calendrier extrêmement précis sans avoir besoin de la technologie moderne.
Les Mayas observaient pendant des années les mouvements du Soleil, de la Lune, de Vénus et d'autres corps célestes, à l'œil nu, mais avec une précision étonnante. À force de patience, ils remarquaient les cycles réguliers, notaient les éclipses, les éclats des étoiles ou les déplacements subtils des planètes. Les prêtres-astronomes mayas relevaient ces informations quotidiennement : ça leur permettait de prévoir avec exactitude les phénomènes célestes. Ils ne disposaient pourtant d'aucun télescope ni d'instruments modernes — simplement d'observations attentives et répétées, consignées avec rigueur pendant des générations. Grâce à cela, ils élaboraient un calendrier ultra-précis capable de prédire précisément les équinoxes, les solstices ou des événements astronomiques rares, avec très peu d'erreurs.
Les Mayas utilisaient un système numérique assez différent du nôtre, basé sur le chiffre 20 (qu'on appelle vigésimal), plutôt que sur 10 comme notre système actuel. Pourquoi 20 ? Probablement parce qu'ils utilisaient leurs doigts des mains et des pieds pour compter. Plutôt malin, non ? Ce système leur permettait des calculs rapides et précis, notamment en astronomie. Ils représentaient les nombres avec juste trois symboles super simples : un point pour un, une barre pour cinq et une coquille stylisée pour le zéro. Oui, ils avaient inventé leur propre zéro, presque en même temps que les Indiens en Asie, une belle avancée pour l'époque ! Grâce à ces trois petits symboles, ils calculaient facilement d'énormes nombres et pouvaient prévoir avec précision des événements célestes étalés sur des siècles. Pas mal du tout pour un peuple sans calculatrice, hein ?
Les Mayas étaient vraiment doués pour construire des monuments pile-poil alignés sur certains événements astronomiques. Par exemple, à Chichén Itzá, la pyramide d'El Castillo est orientée tellement précisément qu'à chaque équinoxe, une illusion parfaite d'un serpent (appelé Kukulkan) semble descendre lentement les marches de l'escalier. Un autre exemple bluffant : à Uxmal, le bâtiment appelé Palais du Gouverneur est aligné précisément avec l'emplacement de Vénus à certains moments clés de l'année. Ce genre d'alignement montre bien que la précision du calendrier maya n'était pas uniquement théorique, mais concrétisée directement dans leur architecture. Ils connaissaient parfaitement les mouvements du Soleil, de la Lune et même de certains astres, et ils s'en servaient judicieusement dans leurs constructions. Pas mal pour une civilisation sans télescope ou GPS, non ?
Les Mayas associaient étroitement leur religion à leur manière de calculer le temps. Convaincus que chaque astre, dieu ou événement naturel avait une signification particulière, ils observaient le ciel avec soin pour savoir précisément quand honorer telle ou telle divinité. Les cérémonies religieuses dépendaient donc directement de ces repères astronomiques, ce qui les poussait à atteindre une grande fidélité dans les cycles temporels. Par exemple, ils voyaient dans les éclipses ou les cycles lunaires des moments clés à interpréter comme des messages divins, d'où l'importance de la précision du calendrier pour prévoir ces phénomènes avec exactitude. Cette vision religieuse avait donc un rôle crucial : elle les motivait à affiner sans cesse leurs calculs pour rester en harmonie avec leurs croyances.
Les Mayas faisaient circuler leur savoir astronomique via des codex, sortes de livres manuscrits très détaillés. Des prêtres et astronomes spécialisés transmettaient oralement ces connaissances, de génération en génération, en apprenant par cœur des observations et des calculs. Grâce à cette mémoire collective rigoureuse, peu d'informations se perdaient. Les inscriptions gravées sur des monuments servaient aussi à ancrer durablement leurs découvertes pour les générations futures. Cette méthode à la fois orale et écrite a permis aux Mayas de préserver une précision étonnante dans l'élaboration de leur calendrier.
Contrairement à notre système décimal moderne basé sur dix, les Mayas utilisaient le système mathématique vigésimal basé sur vingt, ce qui leur permettait des calculs complexes extrêmement précis.
Les pyramides mayas telles que celle de Kukulcán à Chichén Itzá étaient construites pour marquer précisément les équinoxes : au cours de ces journées, l'ombre du soleil dessine un serpent descendant les marches.
Le calendrier maya était composé de plusieurs cycles distincts, dont le plus connu, le calendrier Tzolk’in, comptait 260 jours : il était utilisé principalement à des fins religieuses et cérémonielles.
Les Mayas avaient calculé la durée réelle de l'année solaire à 365,242 jours, une approximation incroyablement proche de la mesure moderne, qui est de 365,2422 jours.
Non, cette croyance très répandue relève d'une mauvaise interprétation. En réalité, le calendrier maya indiquait simplement la fin d'un grand cycle temporel (13e baktun), marquant le passage vers un nouveau cycle. Il ne s'agissait aucunement d'une prédiction de fin du monde.
Le système mathématique maya basé sur le chiffre 20 facilitait des calculs astronomiques très détaillés et complexes. L'utilisation du zéro, une innovation importante dans leur mathématique, permettait d'effectuer des calculs précis sur longues périodes, garantissant ainsi la fiabilité de leur calendrier.
Les structures architecturales mayas, comme les pyramides et les observatoires, étaient soigneusement alignées avec des événements célestes tels que les équinoxes et solstices. Ces alignements permettaient aux astronomes de confirmer et d'affiner leur calendrier et prédictions.
Les Mayas disposaient d'un système d'écriture glyphique complexe qu'ils gravaient sur des stèles, des murs de temples et dans des codex manuscrits. La formation des prêtres et astrologues était rigoureuse et reposait sur une transmission orale et écrite précise et continue, assurant ainsi la pérennité et l'exactitude de leurs connaissances astronomiques.
Grâce à leur calendrier très précis, les Mayas étaient capables de prévoir des éclipses lunaires et solaires, les mouvements de la planète Vénus et même certaines phases spécifiques d'autres planètes. Cette précision provenait de leur observation minutieuse et régulière du ciel nocturne pendant plusieurs siècles.
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