Le mont Everest est surnommé le 'toit du monde' car il est le point culminant de la Terre, avec une altitude de 8 848 mètres au-dessus du niveau de la mer.
L'expression "toit du monde" ne date vraiment pas d'hier : elle vient en réalité du terme sanskrit "Sagarmatha", signifiant à peu près "front (ou tête) du ciel". À l'origine, les anglophones ont aussi repris l'expression anglaise "Roof of the World" utilisée pour parler du plateau tibétain voisin – un énorme plateau perché à une altitude impressionnante. Avec la découverte officielle par les Britanniques au 19e siècle que l'Everest était le sommet le plus haut de la planète, cette jolie métaphore est naturellement passée au sommet lui-même. Depuis, surnommer l'Everest "toit du monde" s'est imposé un peu partout comme une évidence, une image toute simple mais très parlante pour illustrer ce lieu où la Terre semble littéralement toucher le ciel.
Le mont Everest culmine à une altitude hallucinante de 8 848 mètres, ce qui en fait la montagne la plus haute de la planète. À titre de comparaison, le célèbre Mont Blanc d'Europe ne dépasse même pas les 4 810 mètres, quasiment moitié moins haut que l'Everest. Même le K2, pourtant surnommé la "montagne sauvage", s'arrête à 8 611 mètres, soit plus de 200 mètres en dessous. Cette différence peut sembler minime à l'échelle d'une carte du monde, mais dans le réel, ces quelques centaines de mètres comptent beaucoup pour les alpinistes, qui décrivent chaque ascension vers les ultimes sommets comme particulièrement exigeante physiquement et mentalement. D'ailleurs, au-dessus de 8 000 mètres, on parle de "zone de la mort", là où l'oxygène manque tellement que chaque pas devient un exploit. Le mont Everest y règne donc en maître absolu, justifiant bien son surnom.
Le mont Everest se trouve au cœur de l'Himalaya, une chaîne de montagnes impressionnante qui sépare le plateau tibétain au nord des plaines indiennes au sud. Il joue un rôle clé dans la formation du climat régional, agissant comme une barrière massive qui stoppe les courants humides venant du sud. Résultat : le versant sud reçoit des précipitations abondantes (merci à la mousson !), tandis que le côté nord est beaucoup plus sec, presque désertique par endroits. Sa hauteur extrême lui permet aussi d'influencer les courants atmosphériques, affectant la météo à plus grande échelle. De plus, ses glaciers géants forment une immense réserve d'eau douce, essentielle pour des millions d'habitants en aval, approvisionnant fleuves sacrés et plaines fertiles tout autour.
Depuis très longtemps, le mont Everest est davantage qu'une simple montagne, c'est devenu un véritable symbole culturel et spirituel, surtout pour les peuples Sherpa du Népal et du Tibet. Dans la mythologie tibétaine, le sommet est souvent associé à Chomolungma, la « Déesse mère du monde », protectrice et sacrée aux yeux des habitants locaux. Sa hauteur vertigineuse l'a transformé en défi ultime pour les alpinistes du monde entier, nourrissant des récits légendaires d'explorations, de courage, mais aussi de tragédies. Ces histoires, parfois héroïques, parfois dramatiques, ont façonné un imaginaire populaire qui dépasse largement les frontières de l'Himalaya, inspirant de nombreux films, romans, et documentaires devenus cultes. Aujourd'hui, le mont Everest symbolise à la fois le rêve de dépassement personnel, l'ambition de triompher de l'impossible, et une profonde révérence face aux forces de la nature.
Le premier couple marié à atteindre le sommet de l'Everest l'a fait en 1990 : il s'agissait des grimpeurs népalais Pem Dorjee Sherpa et Moni Mulepati, qui ont également célébré leur mariage au sommet même.
Le mont Everest croît encore lentement chaque année, d'environ 4 millimètres par an en moyenne, principalement en raison du mouvement des plaques tectoniques.
Les alpinistes appellent généralement l'altitude supérieure à 8 000 mètres la 'zone de la mort', car le niveau d'oxygène y est insuffisant pour maintenir la vie humaine pendant une période prolongée.
Sur les flancs de l'Everest, on peut trouver des fossiles marins datant d'il y a environ 450 millions d'années, preuve que la chaîne de montagnes himalayenne provient de fonds océaniques anciens poussés vers le haut par la tectonique des plaques.
Du sommet de l'Everest, la visibilité peut être très large mais la courbure terrestre reste difficilement perceptible à l'œil nu, contrairement à ce qui est parfois pensé. Toutefois, ce sommet offre un panorama exceptionnel s'étendant sur plusieurs centaines de kilomètres.
Généralement, une expédition pour atteindre le sommet du mont Everest dure environ deux mois, y compris les périodes d'acclimatation nécessaires aux alpinistes pour s'habituer à l'altitude et aux conditions extrêmes.
La première ascension réussie répertoriée a été réalisée le 29 mai 1953 par Edmund Hillary, un alpiniste originaire de Nouvelle-Zélande, et Tenzing Norgay, un sherpa originaire du Népal.
Malgré son altitude exceptionnelle, le mont Everest n'est pas considéré comme le sommet le plus difficile techniquement à escalader. D'autres montagnes, telles que le K2 dans l'Himalaya ou l'Annapurna au Népal, sont jugées plus dangereuses et difficiles sur le plan technique.
La hauteur exacte du mont Everest est estimée à 8 848,86 mètres au-dessus du niveau de la mer, selon les dernières mesures réalisées en 2020. Cette altitude peut évoluer légèrement au fil du temps en raison des mouvements tectoniques.
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