Les icebergs paraissent bleus car la glace absorbe préférentiellement les longueurs d'onde rouges de la lumière solaire, laissant passer les tons bleus qui sont ensuite réfléchis par la glace.
La glace, c'est tout simplement de l'eau gelée, mais ce qui est sympa, c'est comment ses molécules d'eau sont organisées. Lorsqu'elle gèle, l'eau se structure en un réseau régulier, formant des sortes de cristaux hexagonaux. Ce réseau ultra-ordonné, qu'on appelle une structure cristalline, joue un rôle essentiel dans la façon dont la glace interagit avec la lumière. Et attention, ici, pas question d'une glace pure à 100 % : il reste souvent quelques traces d'air emprisonnées dans de minuscules bulles, ou bien d'autres petites impuretés captées au moment où l'eau gèle. Tout ça va forcément influencer comment on perçoit finalement la couleur d'un iceberg.
Quand la lumière touche la glace de l'iceberg, plusieurs choses s'y passent. Une petite partie est directement réfléchie en surface, ce qui fait briller la glace. Mais la majorité de cette lumière traverse et pénètre à l'intérieur. Une fois dedans, elle subit une série de réflexions et diffusions internes : elle ricoche dans tous les sens sur les cristaux de glace. Durant ce trajet chaotique, une partie des couleurs contenues dans la lumière est absorbée. Plus la lumière explore les profondeurs glacées, plus les couleurs les plus chaudes du spectre, comme le rouge ou le jaune, disparaissent progressivement. Au final, seules restent principalement les nuances bleues, qui ressortent intensifiées quand elles refranchissent la surface vers ton œil. Alors même qu'au départ la glace peut sembler transparente ou blanche, ce jeu complexe de diffusion et d'absorption produit finalement une intense teinte bleutée.
La glace absorbe certaines couleurs mieux que d'autres. En fait, elle laisse traverser assez facilement les longueurs d'onde courtes correspondant aux teintes bleues, tandis qu'elle absorbe progressivement les longueurs d'onde plus longues comme le rouge, l'orange ou le jaune. Quand la lumière pénètre la glace, ces couleurs « chaudes » disparaissent petit à petit, ce qui fait que seuls le bleu et une partie du vert ressortent clairement à nos yeux. Plus l'épaisseur de glace est importante, plus cette absorption sélective devient évidente et donne à l'iceberg cette belle couleur bleutée.
La présence de petites bulles d'air dans la glace joue sur la couleur des icebergs. Quand il y en a beaucoup, la glace paraît plutôt blanche, car l'air réfléchit toutes les longueurs d'onde lumineuses mélangées. Moins il y a de ces bulles, plus la lumière pénètre profondément et plus l'iceberg apparaît bleuté. Les impuretés, comme les particules de terre ou autres débris, changent aussi la donne. Une glace avec plein d'impuretés prend des teintes plus sombres, parfois grises ou même verdâtres. La glace pure, au contraire, absorbe surtout les lumières rouges et jaunes, laissant passer davantage les bleues, ce qui lui donne cette belle couleur bleue limpide.
La couleur des icebergs dépend pas mal de la météo et de l'éclairage ambiant. Par temps gris ou couvert, le bleu paraîtra souvent plus profond, plus intense, à cause du contraste avec l'atmosphère terne. Inversement, en plein soleil, la glace peut sembler plus claire, parfois presque blanche, parce que la lumière forte réfléchie à sa surface masque partiellement le bleu perçu. L'angle d'observation change aussi la donne : sous certains angles, un iceberg apparaîtra plus opaque, plus blanc, alors que vu sous un autre, surtout depuis l'eau, il peut dévoiler des reflets bleu azur saisissants. Enfin, l'état général de la surface joue : une glace polie, lisse par l'érosion ou la fonte, sera bien plus éclatante et bleutée qu'une glace rugueuse et craquelée qui disperse différemment la lumière.
Seul environ 10% du volume total d'un iceberg est visible au-dessus de l'eau, le reste étant sous la surface, d'où l'expression 'la partie visible de l'iceberg'.
Certains icebergs peuvent dériver pendant plusieurs années et parcourir des milliers de kilomètres avant de fondre entièrement, affectant ainsi les courants océaniques locaux.
Le plus grand iceberg enregistré mesurait environ 295 kilomètres de long pour 37 kilomètres de large, soit une superficie proche de celle de la Belgique !
Lorsque la neige se compacte et se transforme en glace glaciaire, l'air emprisonné à l'intérieur est lentement chassé, ce qui accentue la teinte bleutée caractéristique des icebergs anciens.
Les icebergs bleus sont fréquents dans les régions polaires, comme près de l'Antarctique et du Groenland, où l'accumulation de neige et la compression créent des icebergs très compacts. Dans d'autres régions moins froides, ce phénomène est plus rare.
Oui, un iceberg peut apparaître vert, brun ou même noir lorsqu'il est mélangé à des impuretés, sédiments ou matériaux végétaux. Ces impuretés modifient la réflexion et l'absorption de la lumière, ce qui peut provoquer une large palette de couleurs inhabituelles dans certains icebergs.
Non, tous les icebergs ne paraissent pas bleus. La couleur bleutée est généralement observée dans les icebergs très compacts, où l'air a été comprimé hors de la glace, permettant à la lumière bleue de pénétrer profondément avant d'être réfléchie.
Oui, généralement, les icebergs très bleus sont composés d'une glace plus ancienne, ayant subi une forte compression. En revanche, les icebergs blancs contiennent souvent davantage de bulles d'air et représentent généralement une glace plus récente et moins dense.
Pas nécessairement. Toutefois, leur couleur indique souvent une haute densité et le fait qu'ils contiennent peu d'air et moins de fissures, ce qui peut les rendre très difficiles à repérer dans certaines conditions lumineuses ou météorologiques, augmentant ainsi potentiellement le risque pour la navigation.
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Question 1/6