Certaines plantes n'ont besoin que de très peu de lumière car elles ont développé des mécanismes d'adaptation pour survivre dans des conditions de faible luminosité, comme la capacité à utiliser efficacement la lumière disponible ou à stocker davantage d'énergie.
Certaines plantes ont développé des pigments spéciaux pour tirer parti de la moindre quantité de lumière disponible. Parmi ces pigments, on trouve surtout les chlorophylles b, capables de capter des longueurs d'ondes lumineuses que la chlorophylle classique (chlorophylle a) absorbe mal. Ces pigments agissent comme des sortes d'antennes supplémentaires qui récupèrent et transfèrent efficacement la lumière vers les centres actifs de la photosynthèse. D'autres pigments intéressants, les caroténoïdes par exemple, viennent en renfort : ils accompagnent les chlorophylles et élargissent encore l'éventail de couleurs utilisables. Résultat, même dans une ombre épaisse ou au fond de sous-bois, ces pigments adaptés permettent aux plantes de continuer leur petite cuisine solaire.
Les plantes poussant à l'ombre gèrent le peu de lumière disponible en optimisant leurs réactions photosynthétiques. Elles possèdent notamment des antennes photosynthétiques particulièrement larges et fournies, capables de capter un maximum de photons même quand la lumière se fait rare. Certaines plantes, comme les fougères ou des plantes de sous-bois, adaptent aussi leur métabolisme en privilégiant des réactions dites photosynthèse à basse intensité lumineuse. De cette manière, elles arrivent à produire des sucres essentiels à leur croissance sans gâcher d'énergie, même quand l'environnement est très sombre. Pour maintenir un bon niveau de rendement, ces plantes modifient l'organisation interne de leurs feuilles, plaçant leurs chloroplastes de façon à mieux capter chaque photon qui passe par-là. Au final, grâce à ces quelques astuces biologiques, elles s'en sortent très bien, sans avoir besoin de bronzer toute la journée en plein soleil.
Certaines plantes sont des championnes quand il s'agit de pousser dans l'ombre, grâce à des adaptations malignes côté forme et fonctionnement interne. Par exemple, elles développent souvent de larges feuilles très fines, histoire d'attraper le moindre rayon lumineux qui passe dans le coin. D'autres préfèrent miser sur une forme allongée avec des tiges étirées pour atteindre tant bien que mal la lumière indirecte qui filtre à travers la végétation dense. Niveau interne, pas mal de ces plantes boostent leur taux de chlorophylle pour tirer profit au maximum du peu de lumière disponible. Certaines ralentissent même leur métabolisme et leurs besoins énergétiques pour économiser l'énergie qu'elles parviennent péniblement à récupérer. Sans oublier que plusieurs d'entre elles possèdent des réserves souterraines ou internes, comme des tubercules ou des rhizomes, qui donnent un coup de main bien utile quand la lumière se fait vraiment rare.
Les plantes poussant à l'ombre ne gaspillent pas leur énergie à produire des structures gourmandes ou inutiles. Elles ont un métabolisme ralenti comparées à celles vivant au plein soleil. Plutôt que de pousser rapidement et en abondance, elles misent sur une croissance plus lente, mais plus économe. Certaines gardent davantage d'énergie pour le strict nécessaire : entretenir leurs organes vitaux et grandir doucement. Bref, elles optimisent chaque rayon capté, évitant ainsi tout gâchis énergétique.
Les chloroplastes de certaines plantes d’ombre peuvent se déplacer dans les cellules, se positionnant de manière optimale pour capter un maximum de lumière en conditions très faibles.
La plante appelée « langue de belle-mère » (Sansevieria) est capable de purifier l'air la nuit en libérant de l'oxygène, ce qui est inhabituel car la plupart des plantes le font surtout la journée.
Certaines plantes dites « sciaphiles » possèdent des feuilles très larges et minces afin de capturer efficacement la moindre parcelle de lumière disponible.
Les mousses, particulièrement adaptées à la faible luminosité, peuvent survivre même avec seulement 1 % de la lumière solaire directe.
Les plantes ayant peu de lumière croissent plus lentement et consomment donc moins d'eau. Il est important de réduire la fréquence de l'arrosage afin d'éviter l'humidité excessive qui pourrait nuire à leur santé racinaire.
Il est recommandé de fertiliser avec modération, car ces plantes ont une croissance lente et nécessitent donc moins de nutriments. Une fertilisation légère et espacée suffit généralement.
Parmi les plus connues, on trouve le pothos, la plante araignée (chlorophytum), le lierre, ou encore l'aglaonema. Ces plantes nécessitent peu d'entretien et tolèrent bien les faibles niveaux de luminosité.
En général, oui. Comme ces plantes optimisent leur métabolisme pour s'adapter à une luminosité réduite, leur croissance est souvent plus lente pour mieux économiser leurs ressources énergétiques.
Oui, certaines plantes dites d'ombre, comme le zamioculcas ou la sansevieria, peuvent survivre avec une lumière artificielle ou très faible. Toutefois, une lampe horticole peut être utile pour garantir une croissance optimale sur le long terme.
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Question 1/5
