Explique pourquoi les lichens sont de bons indicateurs de pollution ?

En bref (cliquez-ici pour la version détaillée)

Les lichens sont de bons indicateurs de pollution car ils absorbent les substances présentes dans l'air et sont sensibles à la qualité de l'environnement. Leur présence ou leur absence, ainsi que leur aspect, permettent aux scientifiques d'évaluer le niveau de pollution atmosphérique.

Explique pourquoi les lichens sont de bons indicateurs de pollution ?
En détaillé, pour les intéressés !

Pourquoi les lichens sont sensibles aux polluants atmosphériques ?

Les lichens sont ultra-sensibles aux polluants atmosphériques parce qu'ils absorbent tout ce qui se trouve dans l'air. Ils n'ont ni racines, ni cuticule protectrice, donc ils sont directement exposés. Les polluants comme le dioxyde de soufre et les métaux lourds entravent leur photosynthèse et leur respiration. Bref, les lichens respirent tout, même les mauvais trucs, ce qui les rend parfaits pour détecter la pollution.

Comment les lichens absorbent-ils les polluants atmosphériques ?

Les lichens absorbent les polluants atmosphériques principalement à travers leur surface. Ils n’ont pas de racines comme les plantes, donc ils tirent tout ce dont ils ont besoin, eau et nutriments, directement de l’air. Quand l’air est pollué, les lichens absorbent aussi ces polluants. Les polluants peuvent inclure des gaz comme le dioxyde de soufre ou des particules fines. Les lichens sont capables de stocker ces pollutants dans leurs cellules, ce qui permet aux scientifiques de les analyser pour mesurer la qualité de l’air. Les lichens accumulent les polluants à un rythme qui dépend de leur environnement immédiat, ce qui les rend sensibles aux changements de qualité de l’air. C’est un peu comme si les lichens étaient des éponges naturelles, mais pour la pollution.

Les différents types de lichens indicateurs de pollution

On a différents types de lichens qui réagissent différemment aux polluants. Par exemple, les lichens fruticuleux, qui ressemblent à de petits arbustes ou fils, sont très sensibles à la pollution de l'air. Leur présence indique souvent un air propre. Les lichens foliacés, qui ont une forme de feuille, sont un peu plus résistants mais peuvent disparaître en présence d'une forte pollution. Puis, on a les lichens crustacés, qui ressemblent à des croûtes plaquées sur les surfaces. Ceux-là sont des vrais durs à cuire. Ils peuvent survivre dans des environnements pollués et leur abondance peut indiquer une pollution sérieuse. En observant la diversité et la présence de ces différents types de lichens, on peut obtenir une bonne idée de la qualité de l'air.

Comment utiliser les lichens comme bioindicateurs de pollution ?

Pour utiliser les lichens comme bioindicateurs de pollution, commence par observer leur abondance et leur diversité sur les arbres, les rochers ou les bâtiments. Chaque type de lichen réagit différemment aux polluants. Les lichens fruticuleux (en forme de petits buissons) et les lichens foliacés (en forme de feuilles) sont souvent sensibles à la pollution, tandis que les lichens crustacés (encroûtés sur leur support) sont plus résistants. Un déclin des lichens fruticuleux et foliacés peut indiquer une augmentation du niveau de pollution. Prends des échantillons pour les analyser en laboratoire et mesurer les concentrations de polluants comme le dioxyde de soufre ou les métaux lourds accumulés dans leurs tissus. C'est un bon moyen de relier directement la santé des lichens à la qualité de l'air dans leur environnement.

Études de cas : Lichens et pollution dans différentes régions

En Norvège, on a remarqué que les lichens étaient particulièrement absents près des zones industrielles. Les chercheurs ont comparé ces zones avec des régions reculées et proprettes, remarquant l’énorme écart de diversité de lichens.

À Paris, une étude a révélé que les lichens sur les arbres urbains contenaient des métaux lourds. Les chercheurs ont pu identifier les zones les plus polluées juste en observant la présence et la santé des lichens.

Dans le sud-ouest de l'Angleterre, des chercheurs ont suivi les changements dans les populations de lichens sur plusieurs décennies. Résultat : le retour de certaines espèces sensibles après une période de réduction de pollution industrielle a été observé.

En Inde, des études montrent une corrélation forte entre la pollution automobile et la disparition de lichens dans les centres urbains.

À Tokyo, les scientifiques ont été impressionnés par la disparition presque totale de certaines espèces de lichens dans les zones à fort trafic, tandis que des espèces tolérantes à la pollution colonisent les lieux sans problèmes.

Le saviez-vous ?

Bon à savoir

Foire aux questions (FAQ)

1

Pourquoi les lichens sont-ils considérés comme de bons bioindicateurs de pollution ?

Les lichens absorbent les polluants de l'air et leur présence peut révéler le niveau de pollution atmosphérique dans une région.

2

Comment les lichens peuvent-ils être affectés par la pollution ?

Les lichens sont sensibles aux polluants atmosphériques tels que les oxydes de soufre et d'azote, qui peuvent altérer leur croissance et leur survie.

3

Quelles zones sont propices à l'utilisation des lichens comme indicateurs de pollution ?

Les lichens sont particulièrement utiles dans les zones rurales ou peu urbanisées où la pollution de l'air est moins complexe et les sources de pollution sont plus identifiables.

4

Comment les scientifiques analysent-ils la présence de lichens pour évaluer la pollution ?

Les scientifiques utilisent des méthodes telles que la cartographie des espèces de lichens présentes et l'analyse des substances toxiques absorbées par les lichens pour évaluer la pollution atmosphérique.

5

Existe-t-il des espèces de lichens plus sensibles à certains polluants que d'autres ?

Oui, certaines espèces de lichens sont plus sensibles à certains polluants atmosphériques, ce qui peut permettre une évaluation plus précise de la qualité de l'air.

Sciences Naturelles

Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier !' :-)

Quizz

Question 1/5