Les lichens sont de bons indicateurs de pollution car ils absorbent les substances présentes dans l'air et sont sensibles à la qualité de l'environnement. Leur présence ou leur absence, ainsi que leur aspect, permettent aux scientifiques d'évaluer le niveau de pollution atmosphérique.
Les lichens sont hyper sensibles aux polluants à cause de leur structure très simple : ils n'ont pas de racines, pas de cuticule protectrice ni aucun tissu complexe comme les plantes classiques. Ça les rend particulièrement vulnérables, puisqu'ils absorbent directement par toute leur surface ce qu'il y a dans l'air ou sous la pluie : les nutriments, mais aussi les substances toxiques. En plus, leur rythme de croissance très lent les force à accumuler ces polluants durant longtemps. Et donc, quand il y a beaucoup de pollution atmosphérique, ça perturbe leur capacité à faire la photosynthèse, limite leur croissance ou même les tue carrément. Ils deviennent alors des marqueurs très clairs pour mesurer la qualité d'un environnement.
Les lichens, c'est simple, ils n'ont ni racines ni cuticule protectrice, alors ils absorbent directement depuis l'air ce qui leur tombe dessus. Leur surface agit un peu comme une éponge, capturant facilement les polluants atmosphériques, notamment les métaux lourds (comme le plomb, le mercure ou le cadmium) ou encore les gaz (comme le dioxyde de soufre). Cette absorption directe les rend particulièrement sensibles aux changements atmosphériques. Du coup, quand l'air devient trop sale, les lichens accumulent rapidement ces substances toxiques, nuisant directement à leur croissance ou même provoquant leur disparition à certains endroits. En analysant les lichens, on voit précisément quels polluants traînent dans l'air et en quelle quantité : ça donne vite une bonne idée de la qualité de l'air qu'on respire.
Les lichens n'ont pas tous la même tolérance à la pollution : certains sont très sensibles aux polluants, tandis que d'autres y résistent mieux. On observe généralement trois grandes catégories. D'abord, les lichens crustacés, plats et incrustés à même les surfaces (roches, murs), plutôt résistants à la pollution. Ensuite les lichens foliose, qui ressemblent à de petites feuilles plates : eux supportent moins bien la pollution, et disparaissent dès que l'air se dégrade un peu. Enfin, les lichens fruticuleux, en forme de petites touffes ou arbustifs, qui sont super fragiles face aux polluants, et indiquent clairement un air propre lorsqu'ils sont présents. En jetant simplement un œil aux lichens présents dans une zone, on peut déjà se faire une idée rapide de la qualité de l'air.
Pour utiliser les lichens comme bioindicateurs, observe surtout leur abondance, leur diversité et leurs types présents sur un site. Si tu remarques que les lichens fruticuleux ou foliacés (ceux ressemblant à de petites feuilles ou touffes) deviennent rares ou inexistants au profit des lichens crustacés (plats, incrustés sur les roches ou arbres), c'est souvent pas bon signe : ça indique généralement une augmentation de la pollution atmosphérique. On peut aussi mesurer directement la quantité de certains polluants accumulés dans les lichens en laboratoire, c'est plus précis mais évidemment plus compliqué. Habituellement, on compare l'état des lichens de zones potentiellement polluées avec ceux d'endroits protégés ou naturels pour avoir un repère clair sur l'état de la qualité de l'air environnant.
Dans plusieurs régions industrielles d'Europe (comme le nord de la France ou la Ruhr en Allemagne), les lichens sensibles comme ceux du genre Usnea ont pratiquement disparu à cause de niveaux élevés de dioxyde de soufre (SO₂). À l'inverse, des études en Scandinavie ou dans les montagnes du Canada montrent que ces lichens reviennent progressivement une fois les polluants mieux contrôlés. Au Royaume-Uni, on utilise depuis les années 1970 l'échelle de Hawksworth et Rose pour caractériser rapidement la pollution de l'air grâce à la présence ou l'absence de certaines espèces indicatrices. Plus récemment aux États-Unis, des recherches menées dans les parcs nationaux montrent clairement que des lichens sensibles disparaissent près des grandes villes, tandis que les plus résistants (Xanthoria, par exemple) continuent à proliférer. Ces cas montrent sans ambiguïté à quel point la santé et le type de lichens présents dans une zone peuvent refléter la qualité réelle de l'air qu'on respire.
Les lichens ne possèdent pas de racines. Ils absorbent la quasi-totalité de leurs nutriments et des polluants directement depuis l'atmosphère, ce qui en fait des indicateurs très précis de la qualité de l'air ambiant.
Certains lichens peuvent absorber des polluants radioactifs comme le césium, ce qui a permis de suivre l'impact environnemental après la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
Le lichen le plus ancien jamais découvert aurait environ 8 600 ans ! Sa longévité exceptionnelle lui permet d'être un témoin de l'évolution de l'environnement sur de longues périodes.
À cause de leur extrême sensibilité, certains lichens disparaissent complètement des zones urbaines, faisant de leur présence ou absence un outil précieux pour évaluer rapidement la pollution urbaine.
Les lichens servent surtout d'indicateurs qualitatifs montrant l'état global de la qualité de l'air dans un milieu donné. Ils ne remplacent pas les analyses chimiques précises mais constituent un excellent outil de premier diagnostic environnemental.
Les lichens sont très sensibles aux polluants atmosphériques tels que le dioxyde de soufre ou les oxydes d'azote, émis abondamment dans les milieux urbains. Cela explique pourquoi on observe souvent une diminution notable de leur diversité et abondance en ville comparé à la campagne.
Un milieu sain se traduit généralement par une grande diversité de lichens, incluant des espèces sensibles comme les lichens fruticuleux ou foliacés. À l'inverse, un milieu pollué ne présente généralement que des lichens crustacés résistants, voire aucun lichen visible.
Les lichens détectent principalement des polluants liés à la qualité de l'air, notamment le dioxyde de soufre (SO₂), les oxydes d'azote (NOₓ), l'ozone (O₃), ainsi que certains métaux lourds comme le plomb, le mercure ou le cadmium.
Non, les lichens ne sont généralement pas toxiques ni dangereux pour l'humain. Au contraire, ils indiquent la qualité de l'air ambiant, contribuant ainsi indirectement à protéger la santé humaine en signalant les zones polluées.
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