Lorsqu'on allume une allumette, frotter la tête d'allumage sur la partie striée de la boîte provoque une réaction chimique entre le composé ignifuge et le composé oxydant présents sur la tête de l'allumette. Cette réaction crée de la chaleur qui enflamme le composé ignifuge, générant une flamme qui se propage rapidement le long de la tige de l'allumette.
L'extrémité rouge ou marron de l'allumette contient souvent du chlorate de potassium, un composé qui libère facilement beaucoup d'oxygène quand il chauffe. À côté, on ajoute généralement du soufre ou de l'antimoine pour faciliter la prise de feu dès les premières étincelles. Le bois du bâtonnet, lui, a besoin d'être facile à embraser : le peuplier ou le pin remplissent bien le job, car leur structure favorise une combustion rapide une fois entamée. Un peu de liant comme de la colle ou de la gomme arabique aide à ce que tout reste collé en place sans se désagréger. Ces différents ingrédients sont équilibrés pour créer une mini-réaction chimique efficace et rapide lorsqu'on frotte l'allumette.
Quand on frotte une allumette, on déclenche un phénomène simple : la friction entre la tête de l'allumette et la surface abrasive génère de la chaleur. Cette chaleur, même si elle est faible et localisée, est suffisante pour enclencher une toute première réaction chimique. Le composé essentiel de la tête de l'allumette est généralement constitué de substances sensibles à cette petite montée de température, comme le phosphore rouge ou le chlorate de potassium. Quand la chaleur dépasse un seuil bien précis, ces composants commencent à réagir ensemble et produisent davantage de chaleur, lançant ainsi la vraie combustion. Sans cette petite friction initiale, rien ne se passerait.
Quand tu frottes l'allumette, elle produit une chaleur initiale intense. Cette chaleur embrase rapidement la tête inflammable. À partir de là, ça chauffe fort et vite : la flamme transfère directement sa chaleur aux zones voisines de bois, augmentant ainsi leur température. Ce transfert thermique se fait surtout par conduction, le bois transmettant la chaleur de proche en proche. À mesure que la température augmente, d'autres parties de l'allumette atteignent leur température d'inflammation, déclenchant ainsi leur combustion. La réaction progresse donc naturellement le long de l'allumette tant que du combustible est disponible et que la chaleur fournie reste suffisante. C'est une sorte de relais thermique, où chaque zone enflamée passe le feu au morceau suivant.
Quand tu frottes l'allumette, tu démarres une première réaction chimique qui libère aussitôt une bonne quantité de chaleur. Cette chaleur réchauffe rapidement les zones voisines, et là, à leur tour, elles se mettent à réagir et à brûler. Bref, chaque réaction entraîne la suivante, c'est ce qu'on appelle une réaction en chaîne. Tant que le bois et l'air autour fournissent suffisamment de combustible et de comburant (l’oxygène de l’air), cette réaction continue toute seule sans avoir besoin que tu t'en occupes davantage : voilà comment ça become une combustion auto-entretenue.
Une allumette produit en moyenne une flamme dont la température peut atteindre près de 800°C à sa pointe, assez chaud pour amorcer une combustion rapide sur de nombreux matériaux combustibles.
Les premières allumettes, appelées 'allumettes chimiques', pouvaient s'enflammer spontanément à la chaleur ou par frottement léger et contenaient du phosphore blanc, hautement toxique et dangereux. À cause de cela, leur utilisation fut progressivement abandonnée.
L'expression 'prendre feu comme une traînée de poudre' provient des temps anciens où la poudre noire pouvait facilement s'enflammer en une réaction en chaîne rapide et incontrôlable, similaire, à petite échelle, à l'allumage rapide du bout inflammable d'une allumette.
Il existe des allumettes dites 'anti-tempête', spécialement conçues pour résister au vent et à l'humidité grâce à une composition chimique spécifique qui maintient une combustion intense même dans des conditions météorologiques extrêmes.
La tête d'une allumette contient généralement du phosphore rouge ou du sesquisulfure de phosphore, un agent oxydant comme le chlorate de potassium, ainsi qu'un liant et des pigments. Ces composés facilitent l'allumage rapide par friction.
Une réaction en chaîne dans la combustion signifie que la chaleur produite par une réaction chimique déclenche la réaction suivante, créant une boucle auto-entretenue jusqu'à épuisement d'un des éléments requis : combustible, comburant, ou chaleur.
Sans chaleur initiale suffisante, les composés chimiques sur la tête d'une allumette restent stables à température ambiante. Le frottement fournit l'énergie nécessaire pour activer les composés chimiques et démarrer la combustion.
En soufflant sur l'allumette, on évacue rapidement la chaleur nécessaire à l'entretien de la combustion et on éloigne l'oxygène autour du combustible. Ceci interrompt la réaction en chaîne, éteignant ainsi la flamme.
L'allumette s'enflamme lorsqu'on la frotte car la friction génère suffisamment de chaleur pour activer les composés chimiques présents dans sa tête (comme le phosphore rouge), déclenchant ainsi une réaction chimique auto-entretenue.
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Question 1/5