Les éclairs observés pendant les éruptions volcaniques sont généralement dus à la friction entre les particules de cendres, de poussière et de gaz qui se frottent et se chargent électriquement, provoquant ainsi des décharges électriques.
Dans un volcan en éruption, la colonne de cendres et de poussières propulsées dans l'atmosphère est tellement dense et agitée que cela crée énormément de frottements entre les particules. Ces frottements arrachent des électrons aux particules, générant des charges électriques. Peu à peu, les particules légères chargées positivement montent plus haut, tandis que les particules plus lourdes, négativement chargées, ont tendance à rester en bas du nuage volcanique. Résultat : la colonne d'éruption se comporte comme une gigantesque batterie atmosphérique. Quand la différence de charges devient trop grande, l'air ne peut plus l'isoler, il "craque" alors en libérant un puissant courant électrique : l'éclair volcanique. Ce phénomène ressemble pas mal à un orage classique, mais avec de la cendre en prime !
D'abord il faut un panache volcanique très dense, avec beaucoup de matière expulsée dans l'air : des cendres, du gaz, des débris de roche. Ce gros nuage chargé de particules tourbillonne, se frotte en permanence, et crée une énorme électricité statique. Plus ce frottement est intense, plus tu chances de voir apparaître des éclairs sont grandes. Aussi, si l'éruption est particulièrement violente ou explosive, cette turbulence augmente encore. Deuxième ingrédient assez crucial : l'humidité. La présence d'eau ou de glace mélangée aux cendres facilite les échanges électriques et booste donc la formation d'éclairs. Dernier détail : plus le panache monte haut, atteignant parfois plusieurs kilomètres d'altitude, plus la température baisse et favorise l'apparition d'éclairs spectaculaires.
Lors des éruptions volcaniques, des cendres et des fragments de roches crachés en l'air vont entrer en collision entre eux. Ces contacts permanents arrachent des électrons à certaines particules, permettant à d'autres de se charger négativement. Rapidement, c'est la pagaille: certaines poussières sont négatives, d'autres positives. Résultat, de véritables champs électriques se créent à l'intérieur du panache volcanique. Lorsque ces charges deviennent suffisamment intenses pour vaincre la résistance électrique de l'air, c'est le claquage, et un éclair zèbre le ciel à travers les nuages volcaniques. Ce phénomène rappelle un peu ce qu'on observe avec les frottements dans un orage classique, mais ici, ce sont les cendres volcaniques qui remplacent les gouttelettes d'eau et les cristaux de glace.
L'éruption du volcan Eyjafjallajökull en Islande en 2010 a marqué les esprits avec ses puissants éclairs provoqués par la friction des particules de cendres. Ces éclairs spectaculaires ont beaucoup contribué à la médiatisation de l'événement. Autre exemple frappant : l'éruption du Pinatubo aux Philippines en 1991. Cet événement massif générait des éclairs à répétition en raison de l'énorme quantité de particules expulsées à grande vitesse. Et comment oublier l'impressionnante éruption du volcan Calbuco au Chili en 2015, caractérisée par un incroyable spectacle lumineux filmé sous tous les angles par les habitants? Plus loin dans l'Histoire, le fameux Krakatoa en 1883 a également produit des éclairs monumentaux, visibles à des centaines de kilomètres à la ronde et rapportés dans de nombreux témoignages historiques.
Les éclairs volcaniques produisent une énorme quantité de chaleur et d'énergie. La conséquence première, c'est qu'ils transforment certains gaz en molécules chimiques particulières, notamment en formant des oxydes d'azote, ce qui affecte directement la chimie de l'atmosphère et peut accentuer localement les pluies acides. Ces molécules perturbent aussi la qualité de l'air alentour et peuvent poser des soucis pour les organismes vivants aux alentours du volcan. De plus, ces éclairs contribuent parfois à charger électriquement la couche de poussières et de cendres suspendues, influençant ainsi les mécanismes de dispersion et modifiant les trajectoires des nuages volcaniques. Enfin, même si leur impact climatique global semble limité par rapport à d'autres phénomènes volcaniques, ces éclairs peuvent quand même influencer ponctuellement les systèmes météorologiques locaux.
Les éclairs observés durant les éruptions volcaniques sont appelés 'éclairs volcaniques' ou 'orage volcanique'. Ce phénomène spectaculaire résulte des frottements intenses entre particules de cendres projetées dans les airs, créant une accumulation de charges électriques.
L'éruption du volcan Calbuco, au Chili en 2015, a produit des orages volcaniques particulièrement impressionnants, photographiés et largement partagés en raison de leur beauté saisissante.
Les éclairs volcaniques permettent aux scientifiques d'estimer le volume de cendres émises lors d'une éruption, facilitant ainsi le suivi et l'évaluation des risques volcaniques pour les populations concernées.
Durant l'éruption explosive du volcan islandais Eyjafjallajökull en 2010, responsable de perturbations majeures du trafic aérien en Europe, des éclairs volcaniques spectaculaires ont été documentés par de nombreuses équipes scientifiques.
Les scientifiques utilisent divers outils pour étudier ces éclairs, comprenant des caméras spécialisées à haute vitesse, des capteurs d'électricité atmosphérique et des radars météorologiques. Ces instruments leur permettent d'analyser les mécanismes électriques généralement inaccessibles directement au sein des panaches volcaniques.
En général, les éclairs volcaniques ont peu d'impact sur la météo locale. Toutefois, une éruption majeure accompagnée d'éclairs peut produire de grandes quantités de cendres qui peuvent temporairement refroidir l'atmosphère locale ou régionale et affecter la formation des nuages.
La prévision précise des éclairs volcaniques reste actuellement difficile. Cependant, les scientifiques peuvent indirectement anticiper leur probabilité en étudiant les caractéristiques de l'éruption, telles que l'intensité d'émission des particules volcaniques et la hausse rapide du panache de cendres.
Non, les éclairs volcaniques ne surviennent pas systématiquement lors de chaque éruption. Ils dépendent principalement de facteurs environnementaux spécifiques, tels que la composition chimique des cendres, leur densité, la force de l'éruption et les conditions climatiques environnantes.
Oui, les éclairs volcaniques peuvent présenter des risques additionnels car ils peuvent provoquer des incendies, endommager les infrastructures électriques et compliquer davantage les opérations de secours ou d'évacuation.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier !' :-)
Question 1/5