Les piments épicés contiennent une substance appelée capsaïcine, qui active les récepteurs de la douleur de la langue et envoie des signaux à notre cerveau, lequel interprète ces signaux comme une sensation de chaleur, déclenchant ainsi une réaction de refroidissement interne pour contrer cette fausse alerte de chaleur.
La sensation de piquant dans les piments vient surtout d'un composé appelé capsaïcine. Cette molécule, présente principalement dans la partie blanche interne du piment et les graines, appartient à une famille plus large : les capsaïcinoïdes. Plus un piment en contient, plus il te brûlera la bouche. À côté de ça, tu trouveras aussi dans les piments des huiles essentielles, de la vitamine C, de la vitamine A, ainsi que divers minéraux, mais ces molécules-là ne jouent pas de rôle direct dans le côté brûlant. Ce sont vraiment les capsaïcinoïdes qui sont responsables de la montée en chaleur et du sentiment de feu en bouche.
Quand tu manges un piment épicé, la molécule responsable du piquant, appelée capsaïcine, active certains récepteurs sensoriels de ta bouche, appelés récepteurs TRPV1. Normalement, ces récepteurs servent à signaler la chaleur ou la douleur. Là, ton corps se fait clairement berner, croyant ressentir une véritable brûlure alors que ce n'est que chimique. Il répond donc par réflexe, en augmentant le flux sanguin vers la zone concernée et en libérant de la sueur pour tenter de refroidir ce qu'il pense être une surchauffe. Résultat, tu rougis, tu as chaud, et tu transpires parfois abondamment. Cette réaction engage aussi ton système nerveux, qui libère de l'adrénaline, accélère ton rythme cardiaque et provoque une légère sensation d'euphorie ou d'excitation. Tout ça juste pour une petite molécule rusée contenue dans les piments.
Le corps perçoit le piquant des piments comme une fausse alerte : la capsaïcine trompe les récepteurs qui détectent normalement la chaleur intense et leur fait envoyer des messages d'urgence au cerveau. Résultat, ton cerveau pense qu'il y a un gros coup de chaud dans la bouche et réagit direct : accélération du rythme cardiaque, dilatation des petits vaisseaux sanguins et transpiration pour refroidir tout ça. D'où cette impression immédiate de chaleur et les joues rouges qui suivent une bouchée un peu trop relevée. L'organisme lance des mesures d'urgence identiques à celles déployées face à une vraie brûlure, sauf que là, évidemment, il n'y a aucun dégât réel.
La mesure principale du piquant des piments est l'échelle de Scoville, créée par un pharmacien du même nom. Ça part de tout doux, comme le poivron à 0 unités, passe par le jalapeño à environ 2500-8000 unités, et monte dans des zones bien hostiles avec le Carolina Reaper, autour de 1,5 à plus de 2 millions d'unités. Les effets varient selon la force. Un piment léger va juste créer une petite sensation de chaleur au niveau de la bouche et des lèvres. Dès qu'on grimpe, ça chauffe sérieusement : transpiration abondante, rougeur du visage, yeux qui pleurent, et ton corps a vite fait de croire qu'il brûle vraiment. Les niveaux extrêmes, genre très au-dessus du habanero, peuvent même provoquer des douleurs intenses, des crampes abdominales ou des vertiges temporaires. Évidemment, avec l'habitude, ton corps peut s'adapter petit à petit à ces niveaux; ce qui paraissait insupportable finit par devenir presque agréable pour les initiés.
L'effet réchauffant des piments est utilisé notamment pour stimuler la circulation sanguine quand il fait froid. Dans certains climats rigoureux ou lors d'activités extérieures en hiver, manger épicé donne un coup de chaud rapide, agréable et revigorant. En médecine naturelle, la capsaïcine extraite du piment entre aussi dans des crèmes chauffantes pour soulager les douleurs musculaires et articulaires. Niveau alimentation, elle aide à la digestion car elle stimule les enzymes digestives et booste la sensation de satiété (utile quand on surveille son poids). On s'en sert aussi pour ouvrir les voies respiratoires quand un rhume pointe le bout du nez : ça fait couler, mais ça aide à respirer.
Le degré de piquant d'un piment est mesuré sur une échelle appelée l'échelle de Scoville. À titre d'exemple, tandis qu'un piment jalapeño atteint entre 2 500 et 8 000 unités Scoville, le redoutable Carolina Reaper peut dépasser les 2 millions d'unités sur cette même échelle.
Contrairement à une idée répandue, la capsaïcine n'irrite pas physiquement les tissus ou les papilles gustatives. Elle stimule plutôt les récepteurs nerveux responsables de la détection de la chaleur, trompant ainsi le cerveau qui réagit en déclenchant les mécanismes naturels de refroidissement comme la transpiration.
Boire de l'eau ne permet pas de calmer rapidement la sensation de brûlure causée par les piments épicés, car la capsaïcine ne se dissout pas dans l'eau mais dans les matières grasses. Préférez donc consommer du lait, du yaourt ou un morceau de fromage !
Consommer régulièrement des piments épicés peut augmenter temporairement le métabolisme, ce qui aide à brûler légèrement plus de calories. Cependant, cet effet seul reste modeste et ne représente pas une solution miracle pour perdre du poids.
L'intensité du piquant d'un piment est traditionnellement mesurée à l'aide de l'échelle de Scoville. Cette échelle indique la concentration en capsaïcine du piment, molécule responsable du piquant. Plus le nombre d'unités Scoville est élevé, plus le piment est fort.
Oui, pour atténuer rapidement l'effet brûlant des piments, il est conseillé de consommer du lait, du yaourt ou tout autre produit riche en matières grasses contenant de la caséine, une protéine qui aide à neutraliser la capsaïcine (molécule responsable du piquant). Évitez plutôt l'eau qui tend à répandre davantage la sensation de brûlure.
Manger des plats épicés déclenche temporairement une sensation de chaleur, causée par la dilatation des vaisseaux sanguins et l'augmentation du métabolisme corporel. Cependant, cette sensation est temporaire et ne remplace pas les méthodes classiques pour maintenir une température corporelle adéquate en période de froid.
La tolérance au piquant dépend en grande partie de la génétique, mais aussi de l'habitude alimentaire. La consommation régulière d'aliments pimentés permet souvent au corps de s'adapter progressivement en réduisant la sensibilité des récepteurs sensoriels impliqués dans l'expérience du piquant.
En général, consommer des aliments épicés de manière modérée ne présente pas de danger pour les personnes en bonne santé. Cependant, une consommation excessive peut causer des troubles digestifs, des brûlures d'estomac ou des irritations gastriques. Les personnes souffrant d'affections gastriques devraient limiter leur consommation de piments forts et demander un avis médical si elles souhaitent en consommer régulièrement.
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