L'eau gèle à 0°C car c'est à cette température que les forces de cohésion entre les molécules d'eau l'emportent sur l'agitation thermique, permettant ainsi la formation de la structure cristalline solide de la glace.
L'eau est constituée de molécules H₂O, avec un oxygène lié à deux atomes d'hydrogène. Cette structure forme une molécule polaire, un côté légèrement négatif (l'oxygène) et un côté positif (où se trouvent les atomes d'hydrogène). À température ambiante, les molécules s'agitent librement. Quand la température descend vers 0°C, leur agitation diminue. Résultat : les molécules ralentissent au point de commencer à s'assembler entre elles grâce à leurs charges opposées. Elles finissent par prendre une disposition stable, géométrique et moins mobile : on passe ainsi progressivement à l'état solide, c'est-à-dire à la glace.
La façon dont l'eau gèle dépend surtout de petites connexions appelées liaisons hydrogène. Ces liaisons, faibles mais nombreuses, relient les molécules d'eau les unes aux autres comme des minis aimants. À chaud, elles cassent et se reforment sans arrêt : l'eau est liquide. Mais à mesure que la température baisse vers 0°C, ces liaisons durent plus longtemps, stabilisant les molécules entre elles. À ce moment-là, les molécules d'eau ralentissent, s'ordonnent doucement et se figent finalement en place. Résultat : elles s'organisent dans une structure bien précise, formant un solide qu'on appelle la glace. Sans ces liaisons hydrogène, le passage de l'eau de liquide à solide ne se ferait clairement pas de cette manière très particulière.
Quand l'eau gèle, ses molécules ralentissent tellement qu'elles s'organisent de façon très structurée, formant un réseau régulier qu'on appelle un cristal. Ce cristal adopte une forme particulière appelée structuration hexagonale, semblable à une architecture en nid d'abeille ou comme les flocons de neige. Cette structure provient des fameuses liaisons hydrogène, qui maintiennent solidement les molécules entre elles en créant des espaces réguliers. Et c'est justement à cause de ces espaces très organisés que la glace occupe plus de place que l'eau liquide, ce qui explique pourquoi elle flotte. Cette particularité fait que la glace est moins dense que l'eau : oui, tu as bien compris, la version solide de l'eau est donc plus légère que sa phase liquide !
Normalement, on dit que l'eau gèle à 0°C, mais en réalité, ça dépend aussi un peu de la pression atmosphérique. Quand la pression change, la température à laquelle l'eau devient glace peut aussi bouger légèrement. Par exemple, si la pression augmente beaucoup, la glace commence à fondre plus facilement : l'eau reste liquide même en-dessous de 0°C. À l'inverse, sous une pression plus faible (comme en altitude, là où il y a moins d'air au-dessus de ta tête), la glace apparaîtra à une température proche, mais très subtilement différente. Ce phénomène explique pourquoi sur le sommet de l'Everest, où la pression est bien plus basse, l'eau gèle à une température très légèrement supérieure à 0°C. C'est subtil, oui, mais ça existe !
L'eau ne fait décidément rien comme tout le monde. Contrairement à la majorité des substances, elle se dilate quand elle gèle. Résultat, la glace flotte sur l'eau liquide, ce qui est franchement inhabituel. De manière générale, lorsqu'une substance refroidit, elle devient de plus en plus dense et se contracte, mais pour l'eau, ce phénomène s'inverse vers 4°C. Ça veut dire qu'au lieu de couler au fond, la glace reste en surface, ce qui protège la vie aquatique en dessous pendant l'hiver. Autre particularité : l'eau a une chaleur spécifique sacrément élevée—en clair, elle met longtemps à se chauffer ou à refroidir, ce qui aide à réguler le climat sur Terre. Ces bizarreries géniales viennent surtout des fameuses liaisons hydrogène, ces « petits liens d'amitié » moléculaires qui rendent l'eau si spéciale.
Contrairement à la plupart des substances, l'eau augmente de volume lorsqu'elle gèle : la glace occupe environ 9% de volume en plus que l'eau liquide, ce qui explique pourquoi les glaçons flottent à la surface de votre boisson.
Sous certaines conditions de grande pureté et d'absence d'impuretés, l'eau peut rester liquide en dessous de 0°C, phénomène appelé surfusion. Un simple choc ou une légère perturbation suffit pour qu'elle gèle instantanément !
À haute altitude, en raison de la pression atmosphérique plus faible, l'eau bout à une température beaucoup plus basse que 100°C, modifiant ainsi ses propriétés physiques et la température nécessaire pour sa congélation peut aussi légèrement varier.
La glace formée naturellement prend généralement une structure hexagonale, explique l'apparition récurrente de jolis motifs symétriques dans les flocons de neige visibles à l'œil nu.
Oui, la pression atmosphérique influence légèrement la température de congélation. À des altitudes très élevées, où la pression diminue, l'eau gèle à une température légèrement différente, mais la variation est minime, quasiment imperceptible pour la vie quotidienne.
Lorsque du sel est dissous dans l'eau, il perturbe l'organisation régulière des molécules nécessaires à former de la glace. En conséquence, il faut une température plus basse pour que la formation cristalline se produise, ce qu'on appelle un abaissement cryoscopique.
Non, chaque substance possède sa propre température de congélation, qui dépend des interactions spécifiques entre ses molécules. Par exemple, l'alcool pur gèle autour de -114°C, tandis que le mercure gèle aux alentours de -39°C.
Oui, c'est ce qu'on appelle la 'surfusion'. L'eau pure, sans impuretés ni mouvements, peut temporairement rester liquide en dessous de son point de congélation normal. Toutefois, au moindre choc ou perturbation, elle gèlera instantanément.
Lors de la solidification, les molécules d'eau s'organisent en une structure cristalline hexagonale à cause des liaisons hydrogène, ce qui leur fait occuper davantage d'espace et augmente le volume global. C'est pourquoi la glace flotte sur l'eau liquide.
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Question 1/6