Certaines zones sont sujettes aux tremblements de terre en raison de la tectonique des plaques, où les plaques lithosphériques entrent en collision, se séparent ou glissent les unes contre les autres. Ces mouvements provoquent des tensions qui se libèrent brusquement, générant des séismes.
La Terre est loin d'être homogène : elle ressemble plutôt à un puzzle géant composé de gros blocs qu'on appelle plaques tectoniques. Ces plaques bougent lentement, quelques centimètres par an environ, et c'est leur frottement ou leur collision qui cause des secousses. Certaines zones sont positionnées pile poil à la rencontre de ces plaques, là où les mouvements sont plus intenses (zones de failles ou zones de subduction). Quand deux plaques se touchent et accumulent des contraintes, leur relâchement soudain génère directement un séisme. D'autres régions, au contraire, sont loin des frontières de plaques et subissent du coup beaucoup moins de stress souterrain. D'ailleurs, la composition et la structure rocheuse sous une région donnée changent aussi la fréquence et l'intensité des tremblements ressentis en surface. Certaines roches accumulent beaucoup mieux les contraintes que d'autres avant de céder, ce qui influence où et à quel point ça tremble.
La surface de notre planète n’est pas d’un seul bloc, elle est découpée en gros morceaux mobiles : les plaques tectoniques. Ces plaques flottent lentement sur une couche plus souple du manteau terrestre, un peu comme des morceaux de bois sur l’eau. Quand deux plaques se rencontrent, ça coince ou ça glisse, et l’énergie s’accumule pendant un moment. Dès que ça lâche, ça bouge brutalement, et ça fait trembler la terre : c’est un séisme. Les secousses ont principalement lieu aux frontières de ces plaques, parce que c’est là que les tensions s’accumulent naturellement. Certaines frontières glissent doucement l’une contre l’autre (failles transformantes), d’autres s'éloignent lentement l’une de l’autre (zones divergentes), certaines encore entrent carrément en collision (zones convergentes) en formant des grosses chaînes de montagnes. Ces différents mouvements, plus ou moins brusques, produisent régulièrement des tremblements de terre, d'intensité variable selon le type de plaques concernées et leur vitesse relative.
Une zone de subduction, c'est là où deux plaques tectoniques se rencontrent, et celle qui est plus dense passe sous l'autre pour s'enfoncer dans le manteau terrestre. Ce phénomène entraîne des frottements intenses, créant de très fortes contraintes accumulées au fil du temps. Quand ces contraintes lâchent soudainement : boom, un séisme. Ce sont d'ailleurs dans ces secteurs que l'on retrouve les séismes les plus violents, comme ceux du Chili ou du Japon. Les régions proches d'une zone de subduction connaissent régulièrement une activité sismique élevée à cause de ces mouvements en profondeur.
Les failles actives, c'est un peu comme des grandes fissures dans la croûte terrestre qui accumulent continuellement de la pression. Quand ça craque, l'énergie stockée durant des années est libérée d'un coup, créant un tremblement de terre. Certaines failles, comme la célèbre faille de San Andreas en Californie, bougent sans arrêt (mais lentement, quelques millimètres par an). Plus cette pression augmente sans se libérer, plus le séisme sera intense lorsqu'elle finit par lâcher. Ces failles sont particulièrement surveillées parce qu'elles sont des indicateurs précieux pour essayer d'anticiper et gérer les risques liés aux secousses terrestres.
Le Japon est sûrement l'un des endroits les plus secoués au monde, car il se situe à l'intersection de plusieurs plaques tectoniques : résultat, tremblements réguliers et parfois violents. En particulier, la région de Tohoku a connu en 2011 un séisme terrible suivi d'un tsunami très grave. Autre lieu célèbre : la côte ouest des États-Unis, notamment la Californie. Là-bas, la fameuse faille de San Andreas fait régulièrement parler d'elle. Côté Amérique du Sud, le Chili tremble souvent très fort, situé lui aussi sur une zone où une plaque océanique plonge sous une plaque continentale. Et impossible d'oublier l'Indonésie, notamment autour de Sumatra, théâtre du tristement célèbre séisme de 2004 qui a déclenché un tsunami dévastateur. Dans ces régions, le sol est particulièrement instable, car les plaques bougent continuellement, se frottent ou entrent en collision.
Le séisme le plus puissant jamais enregistré a eu lieu au Chili en 1960, avec une magnitude estimée à 9,5. Il a déclenché un tsunami qui a affecté des régions situées à des milliers de kilomètres !
Même si la plupart des tremblements de terre surviennent en bordure de plaques tectoniques, il arrive que certains séismes importants apparaissent loin de ces frontières. On appelle ce phénomène des séismes intraplaques.
Certains animaux peuvent détecter des signes annonciateurs de tremblements de terre, comme les vibrations acoustiques émises par les roches avant un séisme, et adopter un comportement inhabituel quelques minutes ou quelques heures avant la secousse principale !
Le Japon subit environ 1 500 séismes perceptibles par an. En effet, il est situé à proximité directe de plusieurs plaques tectoniques actives, rendant ses habitants particulièrement préparés et formés face au risque sismique.
Les volcans et séismes partagent un même mécanisme géologique lié aux mouvements des plaques tectoniques. Les volcans sont généralement présents aux limites des plaques, là où la croûte terrestre se fracture ou où une plaque plonge sous une autre (zone de subduction). Ces endroits sont aussi ceux où la plupart des séismes se produisent.
Certains pays comme le Japon, l'Indonésie, le Chili, les Philippines, les États-Unis (en particulier en Californie), ainsi que la Turquie, se trouvent à proximité de failles actives ou de zones de subduction, ce qui les rend particulièrement exposés aux séismes.
La magnitude d'un séisme correspond à l'énergie libérée à son foyer, mesurée avec l'échelle de Richter ou l'échelle de moment, alors que l'intensité est évaluée en fonction des conséquences et des dégâts perçus en surface sur une zone donnée. Elle est souvent mesurée à l'aide de l'échelle MSK, Mercalli ou EMS-98.
Lors d'un tremblement de terre, il est conseillé de se positionner sous un meuble solide (table, bureau) ou contre un mur porteur à l'intérieur de votre maison, tout en évitant de fuir à l'extérieur pendant les secousses. Une fois les secousses terminées, évacuez calmement et soyez attentifs aux instructions des services de secours.
Aujourd'hui, il est impossible de prévoir précisément où et quand un tremblement de terre se produira, malgré les avancées dans les équipements et les études géologiques. Les scientifiques travaillent encore à affiner leurs méthodes pour détecter les signes précurseurs potentiels.
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Question 1/5